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Le Maroc consacre 40% de son budget a la sécurité

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  • Le Maroc consacre 40% de son budget a la sécurité

    http://lexpressiondz.com/article/2/2...-13/47108.html

    IL CONSACRE 40% DE SON BUDGET À SA SÉCURITÉ
    Contre qui s’arme le Maroc?
    13 Novembre 2007 - Page : 3


    Le budget de la Défense pour la loi de finances 2008 a suscité maints commentaires de la part des médias marocains qui s’interrogent sur le pourcentage inhabituel consacré à la sécurité.

    Pour quelles fins le Royaume chérifien renforce-t-il son armement? La loi de finances 2008 consacre près de la moitié de son budget au volet sécuritaire. Plus précisément, plus de 40% du budget de l’Etat est consacré à la sécurité. Cette nouvelle a fait le tour de la presse marocaine. Dans son ouverture d’hier, le quotidien Aujourd’hui le Maroc a titré: «Loi de finances 2008: les trois quarts du budget seront consacrés au social et à la sécurité».
    Avec un peu plus de détails, la même source précise que «plus du quart du budget de l’Etat est consacré à la sécurité». Le même quotidien rapporte que ce point constitue l’une «des priorités définies par le Souverain». Déjà, le Maroc a signé récemment plusieurs contrats d’armement, notamment avec les Etats-Unis. Cette convention se veut comme la suite d’une politique d’armement tous azimuts décidée par le pays voisin. Dernièrement, plus de quarante chars suisses ont été livrés au Maroc, a rapporté la presse suisse. Celle-ci a révélé qu’un contrat de vente de chars suisses a été conclu par le Maroc et les Emirats arabes unis. Les EAU auraient confirmé que le matériel de guerre était engagé au Maroc avec l’accord de leur ancien propriétaire, les Etats-Unis. Le Royaume alaouite était également sur le point de se doter du fameux Rafale de l’avionneur français Dassault Aviation. L’achat d’armes par le Maroc est financé par l’Arabie Saoudite et certaines monarchies du Golfe. L’Arabie Saoudite a contribué, ces dernières années, dans le renforcement des forces aériennes du Maroc. Il y a lieu d’ajouter le contrat de 200 millions d’euros, signé entre Rabat et Madrid, lors du premier trimestre de l’année en cours, par l’achat de chars.
    Le Maroc a dégagé, ces dernières années, des enveloppes colossales pour le renforcement de sa sécurité, selon les explications des autorités politiques et sécuritaires chérifiennes. Cela au moment où le taux de chômage, voire de la pauvreté prend des proportions record au Royaume. Un taux de chômage qui dépasse les 10% pour une population estimée à 29 millions d’habitants. Le taux de pauvreté va aussi crescendo. Plus de six millions de personnes vivent dans un extrême dénuement. La pauvreté touche environ 20% de la population. Ce qui fait qu’un Marocain sur cinq vit dans l’indigence. Le Royaume est classé parmi les pays arabes les plus pauvres. Les indigents sont recensés beaucoup plus dans les douars. La population rurale, qui constitue 46,60% de la population totale, représente 65,80% du total des nécessiteux! Beaucoup d’observateurs, marocains notamment, critiquent la politique du roi. On lui a fait reproche d’axer sa politique sur le volet sécuritaire et de négliger d’autres volets jugés urgents, tels le social et le développement économique. Selon la presse marocaine, le volet social a bénéficié d’un budget beaucoup moins important que celui consacré à la sécurité. L’enveloppe sociale pour 2008 ne répondra environ qu’aux besoins de 25% de la population, selon la même source. Quelques questions méritent d’être posées dans cette optique. Pourquoi le Maroc met tous ses efforts sur le volet sécuritaire, alors que la situation sociale se dégrade de plus en plus? Pour quelles raisons s’arme-t-il? Si quelques spécialistes dans le sécuritaire estiment que la politique marocaine vise à réhabiliter l’équilibre stratégique dans la région, d’autres analystes sont allés plus loin. Ils lient la politique d’armement chérifienne par rapport à la question sahraouie. En effet, le Royaume chérifien semble avoir privilégié la confrontation, notamment en persistant à faire la sourde oreille quant à une solution négociée pour le Sahara occidental campant sur une position indéfendable lorsqu’il affirme qu’«aucun autre plan ne sera accepté par le Maroc que celui de l’autonomie». De ce point de vue, les mêmes observateurs avancent que le Maroc serait prêt à aller en guerre contre le Front Polisario en cas d’échec des négociations en cours.
    D’ailleurs, le Front Polisario n’a pas écarté de son côté le possible retour à la solution armée pour faire valoir les droits du peuple sahraoui. Ainsi, le Makhzen cherche à tout prix à imposer sa «logique du colonialisme» dans les territoires sahraouis. L’ambassadeur sahraoui à Alger, Mohamed Yeslem Beissat, a déclaré récemment: «Le Maroc débourse quotidiennement une cagnotte de 3 millions de dollars pour les besoins de la propagande.»

    Tahar FATTANI

  • #2
    L’ambassadeur sahraoui à Alger
    Wallah je connais pas l'Avenir de Monsieur l'Ambassadeur une fois les Sahraouis Opteront pour l'Autonomie

    Un Ambassadeur d'un Pays entre ( )

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    • #3
      c'est pas un peu beaucoup 40% ?

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      • #4
        wa il faut comprendre Orion, il ne fait pas trop demander a ce type de journalisme "proufissiounil", pour eux 1/4 = 40% et non 25%

        je cite:

        Avec un peu plus de détails, la même source précise que «plus du quart du budget de l’Etat est consacré à la sécurité».

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        • #5
          Bref 40 ou 25% est effectivement beaucoup et je pense que c'est un signal clair et net qu'on n'est pas en train de jouer cette fois. Comprenne qui veut comprendre, vous voulez une solution a l'amiable, mrahba, vous voulez une partie gagnante et une perdante, mrahba aussi.

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          • #6
            c'est pas un peu beaucoup 40% ?
            Mais Non Orion, On doit nous battre pour faire augmenter ce chiffre à 75% au moins lol

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            • #7
              le journaliste raconte des histoires , les vrais chiffres sont donnés par l'economiste:

              www.leconomiste.com

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              • #8
                C'est une honte.
                Un jour, liberté naîtra, volonté existera, conscience on aura, et enfin, la paix sera...

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                • #9
                  c en prevision de quelque chose ? parce qu'il est vraiment peu probable que le polisario reprenne les armes.

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                  • #10
                    Projet de loi de Finances 2008: Un budget record d’investissement

                    Un fait marquant et pas des moindres qui distingue le projet de loi de Finances 2008, l’importance des ressources consacrées aux investissements publics. Le cap de 100 milliards de DH sera dépassé. Plus précisément 106,93 milliards y compris la contribution du Fonds Hassan II.

                    Ce chiffre est en hausse de 8% par rapport à 2007. Mais à l’analyse de la répartition, on rend compte de l’importance de l’effort consenti par le budget général de l’Etat: 36,07 milliards de DH. Montant en augmentation de 39%. De ce fait, il représente avec la contribution des Comptes spéciaux du Trésor et des Segma 32,95% de l’enveloppe globale. Le reste étant réparti entre les EEP (établissements et entreprises publics), 58,64%, les collectivités locales, 5,61% et 2,81% pour le Fonds Hassan II. Or, si le concours des derniers intervenants paraît acquis, car à l’abri de tout amendement parlementaire, il en va autrement du budget général de l’Etat. «Il s’agit encore d’un projet soumis aux débats des représentants de la nation, affirme Salaheddine Mezouar, en insistant sur la vocation désormais économique du département en charge du projet».

                    En clair, l’approche adoptée se veut globalisante, en ciblant le développement économique et social. Et l’investissement apparaît comme levier principal pour stimuler la croissance via la promotion de l’emploi.

                    Transposer le plan Emergence
                    En effet, ni réduction de l’impôt sur les revenus ni augmentation des salaires ne sont prévues. Tout au plus, l’intervention de la Caisse de compensation pour soutenir le pouvoir d’achat face à un taux d’inflation prévisionnel de 2%, prévision que bien des ménages auront du mal à croire en cette période de hausse des prix des matières premières. Et dans l’objectif, encore lointain d’une réforme de la compensation. Cela pour sceller le «Contrat social», cher à Abbas El Fassi. En revanche, les réajustements apportés à la fiscalité d’entreprise versent dans la même approche. «Il s’agit de créer l’environnement approprié à la dynamisation des investissements privés mais aussi de consolider l’attractivité du pays».

                    Aussi l’activité économique sera-t-elle marquée par la poursuite des grands chantiers structurants initiés dans les domaines portuaire et aéroportuaire, les réseaux des transports terrestres et ferroviaires ainsi que les structures d’accueil des investissements industriels et touristiques. «L’objectif à terme étant de transformer le pays en une plateforme d’investissements et d’exportation», justifie le ministre des Finances. La recette? Mezouar l’a déjà testée à travers le plan Emergence, lorsqu’il était à l’industrie. Il s’agit donc de l’élaboration de nouvelles visions sectorielles pour l’agriculture et l’énergie. Dans le même cadre s’insère aussi la promotion de la PME.

                    Des mesures fiscales et institutionnelles favorisant la mise à niveau et les fusions seront consenties dans le cadre du contrat-programme en cours de discussion. Et pour cause! Des opportunités d’affaires vont être fournies par la libéralisation de certaines activités qui relèvent encore du monopole d’offices et entreprises publiques. Sont citées à titre d’illustration la gestion d’eau d’irrigation, l’externalisation de nombreuses activités et la sous-traitance pour le compte des grandes entreprises délocalisées.

                    L’autre volet de la stratégie a trait à la promotion du développement régional. L’objectif est d’assurer un développement harmonieux de l’ensemble du territoire et de faire profiter les régions de la dynamique économique à travers la création de pôles régionaux. L’approche permettrait à coup sûr de lutter contre l’exode rural en plus du gain en compétitivité. Surtout pour les projets agro-industriels où la possibilité de ruraliser le salaire minimum trouverait un terrain propice.

                    Les bonnes surprises
                    Avant d’aborder le projet de loi de 2008, il était d’abord question de mettre le point sur les faits marquants de cette année. Il y a d’abord l’aggravation des dépenses de compensation (11 milliards de DH), suite à la hausse des cours des matières premières énergétiques et agricoles. «Nous avons supporté les effets de cette flambée pour éviter remous sociaux qui auraient pu découler d’une hausse des prix», précise le ministre. Mais l’intervention de l’Etat n’a pas empêché les Sefriouis de se révolter.

                    Autre signal d’alarme, l’effondrement de la balance commerciale de 26,6%. «Certes, cela traduit l’ouverture renforcée de l’économie marocaine. Mais la résorption de ce déficit demeure l’une de nos principales priorités», poursuit Mezouar.

                    Heureusement qu’il y a les recettes touristiques (+10% à 45 milliards de DH), les transferts des MRE (+14,7% à 41 milliards de DH) et des centres d’appels (+33% à 1,8 milliard de DH) pour éponger ce déficit. Le ministre se dit d’ailleurs confiant par rapport à la progression de ces ressources. Mais la couverture du déficit sera-t-elle toujours assurée? «Nous devons impérativement augmenter notre part de marché dans les exportations internationales», note-t-il.

                    Mezouar se félicite également du trend haussier des investissements directs étrangers (31,3 milliards de DH). «Cela montre que le Maroc devient plus attractif et plus compétitif. Il offre plus de visibilité aux investisseurs internationaux», se réjouit-il. A noter que les avoirs extérieurs nets s’améliorent de 20 milliards à 210 milliards de DH, soit dix mois d’exportation.

                    Au final, les réalisations du budget 2007 réservaient de bonnes surprises. Si les dépenses termineront l’année avec 7,5 milliards de plus que prévu, les recettes ont surperformé les prévisions de 12,5 milliards de DH. Cela réduirait le déficit budgétaire à 1,9% et 2,4% compte non tenu des recettes de privatisation. «Les équilibres économiques peuvent bien être maintenus avec un déficit de 3%. Autant affecter le différentiel à l’investissement», lance Mezouar.

                    Source: L'Economiste

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                    • #11
                      2007-11-08

                      Les secteurs sociaux se sont adjugés la part du lion dans le nouveau budget du Maroc présenté mercredi en fin d’après-midi devant la chambre basse, se voyant attribuer plus de 50 pour cent de l’enveloppe budgétaire, a constaté APA sur place.

                      S’adressant aux députés de la chambre des représentants (chambre basse) le ministre marocain de l’économie et des finances,Salaheddine Mezouar, a précisé qu’en consacrant plus de la moitié du budget au social l’Etat a voulu placer le développement humain au centre de ses préoccupations.

                      Selon le projet soumis au parlement, le gouvernement s’engage à contenir le taux d’inflation à 2 pour cent, à renforcer la compétitivité de l’économie marocaine et soutenir les produits de base via la caisse de compensation en déboursant quelque 20 milliards de dirhams (près de 2.5 milliards de dollars) contre 15 milliards de dirhams en 2007.

                      Dans le domaine de l’habitat social, le gouvernement de Abbas El Fassi entend dynamiser ce secteur et continuer le parachèvement du programme « villes sans bidonvilles » à l’horizon 2010.

                      Un nouveau produit de logement totalement exonéré d’impôt au profit des familles les plus démunies, sera lancé en 2008.

                      L’enseignement bénéficiera en 2008 de 5.900 postes budgétaires avec une hausse de 9,7 pour cent de crédits qui lui sont alloués par le budget de l’Etat.

                      Le développement régional et territorial bénéficiera, à son tour, de l’intérêt du gouvernement, selon le ministre des finances qui a fait prévaloir que l’Exécutif marocain veillera en 2008 à la réalisation d’une croissance équilibrée notamment par le truchement du renforcement de la capacité d’attraction des régions et la valorisation de la proximité sociale.

                      Le développement du monde rural et la création de pôles de développement seront le point nodal de la stratégie de l’Etat à cette fin.

                      Le gouvernement mise aussi sur un taux de croissance de 6,8 pour cent en 2008 et un déficit budgétaire de 2,4 pour cent du PIB (plus de 42 milliards de dollars en 2007)

                      Les investissements publics en 2008 seraient de l’ordre de 36 milliards de dirhams (environ 4.5 milliards de dollars), soit une hausse de 39 pour cent par rapport au budget 2007.

                      APA

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                      • #12
                        - Le budget de la securite est estime a 28,5% (et pas 40%!!)

                        - Avec le danger d´Alquaeda au Maroc, je ne crois pas qu´il faut lesiner sur les moyens, sans pour autant retourner a l´Etat policier. Le danger securitaire au Maroc viendra plutot du terrorisme islamiste que du Polisario qui n´excelle quand dans les communiques de presse et les brouhaha sur internet, sans de plus!

                        - ce journaliste qui a trouve la loi des finances marocaine publie avec toute transparence, et il a commence a donner des commentaires gratuits, ne s´est il posé la question quant a la loi des finances algerienne: comment elle est concoctée? est ce qu´elle existe d´ailleurs? si elle existe est ce qu´elle est publié de facon claire et transparente? je serais interesse de voire comment elle est faite, et combien ca fait 15 Milliards de dollars par rapport au budget de l´etat qui va aux armements lourds, sans parler du budget totale de la scurite qui devait excede les 50% a mon avis!!...

                        qu´a cela nous tienne: La mediocrite donnera toujours des lecons aux autres!

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                        • #13
                          Bref 40 ou 25% est effectivement beaucoup et je pense que c'est un signal clair et net qu'on n'est pas en train de jouer cette fois. Comprenne qui veut comprendre, vous voulez une solution a l'amiable, mrahba, vous voulez une partie gagnante et une perdante, mrahba aussi
                          c'est la meilleure celle-ci, mon frère tu m' a bien fait rire la, tu m'as meme mis en forme pour la journée...
                          Rabhine n'katlokoum, wo Rhassrine n'katlokoum... Tahia JSD !!! même si souvent, elle deconne vraiment!!! enfin tout le temps même...

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                          • #14
                            qu'est-ce qui t'a fait rire exactement? la non capacite d'un journaliste de la maison de la presse a calculer que 1/4 n'est pas egale a 40%? ou le fait que ce 1/4 va a la securite territoriale?

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                            • #15
                              le budget attribué au ministère des affaires sociales est de 2,6%
                              « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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