Moins de quinze jours après son lancement, le quotidien arabophone Ennahar fait face aux premières intimidations émanant des autorités. Ce soir, le chef de son bureau à Annaba a été interpellé par la police. La cause ? Dans le numéro du lundi 12 novembre, le journaliste Noureddine Boukraa a publié une enquête mettant en cause des policiers qui auraient notamment mis des moyens de l’Etat au service d’hommes d’affaires et de barons locaux.
Selon le directeur Ennahar, Anis Rahmani, le journaliste a été interpellé sans avoir reçu au préalable une convocation de la police, comme le prévoit l’usage. Il se trouve actuellement en garde à vue en attendant d’être présenté au procureur de la République de la ville d’Annaba.
Selon le directeur Ennahar, Anis Rahmani, le journaliste a été interpellé sans avoir reçu au préalable une convocation de la police, comme le prévoit l’usage. Il se trouve actuellement en garde à vue en attendant d’être présenté au procureur de la République de la ville d’Annaba.
Commentaire