Mon temps en prose.

[cassini]

Pour ne pas oublier ces éclats de rire et ces folies binaires avec un monde tout autour, je viendrais. Pour délaver mon temps de ses souillures et mon âme de ses blessures, je viendrais. Je viendrais quand Fatma me donnera le temps entre des amas de brume. Je viendrais me saouler à l’ivresse de vos mots qui se bousculent comme des obus d’un champ de tir ! Je viendrais apaiser mes douleurs de vos vents éparpillés et de vos tendresses parsemées. Mes armures de béton vous croyez, le temps pourtant vous a montré combien de fissures contiendraient. Je viendrais voir votre ciel couleur azur et votre rue tendrement choyée. Il n’y aurait pas d’épines mêmes pour les princesses qui m’ont blessé, je viendrais non pas pour redorer le blason mais plus pour vous sublimement saluer…vous me faites oublier ces peines
Malgré des amours et des haines qui chaque jour s’enchaînent et se par le temps chiffonnent.
Et rien que le temps, je vous en accorderais des secondes, des secondes de mon âge pas pour faire vibrer des pages comme il y avait déjà longtemps, mais pour extirper une rage de vie et une sagesse gagnée par vos clics même ! Je viendrais en égoïste peut être, éparpiller mes doutes à qui les lire voudra des proses ou des poèmes. Je sais on ne peut contenir tout un monde dans une seule plume, c’est la vie on a qu’un cœur et des choix dans cette vie monocorde pour moi il faut avouer. Je vous regarderais errer comme je le fais dans ce monde de la plume et vos belles ciselures très bien travaillées !

Samir

[toraya]

Et rien que le temps, je vous en accorderais des secondes, des secondes de mon âge pas pour faire vibrer des pages comme il y avait déjà longtemps, mais pour extirper une rage de vie et une sagesse gagnée par vos clics même ! Je viendrais en égoïste peut être, éparpiller mes doutes à qui les lire voudra des proses ou des poèmes. Je sais on ne peut contenir tout un monde dans une seule plume, c’est la vie on a qu’un cœur et des choix dans cette vie monocorde pour moi il faut avouer. Je vous regarderais errer comme je le fais dans ce monde de la plume et vos belles ciselures très bien travaillées

c'est bien ecrit!!!!!!!!!!

[cassini]

Un plaisir partagé toraya.

Quand le temps deviendra lourd et que tous ces balourds tenteront de te faucher le pas parce qu'une amitié sincère s'offre à toi. Tu préfères sûrement quitter le coin et aller au bord de ce lac noir qui scintille de la seule lumière de la grande lune. La lune au ciel se cachant derrière des amas de brumes, au bord du lac noir il y'aurait des arbres dégarnis par le temps et des feuilles mortes qui s'entassent. Au milieu du paysage obscur, des tombes à la ronde au marbre poli se contemplent dans un silence de plomb. Tu t'en iras faire un tour pour te dégourdir les guibolles, là bas tu verra l'oiseau de nuit. Là bas, il t'attendra, le chant ne peut être que macabre avec un déluge de frissons qui t’envahissent le corps. Tu sentiras du plaisir dans cette tristesse nocturne avec un vent doux faisant le bonheur de ta silhouette de femme. Tu te videras de tes vielles rancunes et les blessures des hommes.

Samir