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Idir

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  • Idir

    Né en Kabylie dans le village d’Aït Lahcêne, Idir n’a jamais dévié d’une trajectoire commencée par un radio-crochet à la radio-télévision algérienne en 1973, poursuivie à Paris avec un tube demeuré inoubliable - c’est sûrement l’une des grandes chansons du siècle -, "A Vava Inouva" "Mon petit père", présenté en 1973 à Alger, enregistré sur 33 T chez Pathé-Marconi en 1976). Douceur, balancement de la mélodie, arrivée de la guitare empruntée au folk et à la chanson à texte : voici comment les Kabyles (Idir, Aït Menguellet, Matoub Lounès, Ferhat), appartenant à un groupe dit minoritaire et parlant le tamarzight, "la langue de l’homme libre", et non l’arabe, ont changé la face de la musique algérienne, à l’instar du raï oranais quelques années plus tard. "A l’époque, dit Idir, les canons du bon goût étaient ceux du Moyen-Orient. La chanson kabyle a remplacé les quarante violons d’orchestre par deux guitares et deux voix".
    Garder ses racines pour explorer le monde : telle pourrait être la devise d’Hamid Cheriet, dit Idir ("Il vivra" en kabyle). Il demeure un mythe auprès de la communauté algérienne en France, majoritairement kabyle. Les plus jeunes l’aiment comme un grand frère de philosophie.
    Défendre la langue berbère, la richesse des différences culturelles, le droit à la poésie et la démocratie éclairée sont quelques uns de ses préceptes. En 1973, le jeune étudianten géologie, enfant de la Révolution algérienne, fils de paysan né en 1949 en Grande Kabylie, se destinait à prospecter le pétrole et l’eau dans les régions désertiques du sud algérien, chante une berceuse sur Radio Alger, remplaçant in extremis une vedette défaillante. Quelques mois plus tard, soldat encaserné à Blida, il entend "A Vava Inouva" sur Radio France. "C’était bizarre". Venu à Paris en 1975, il dit avoir senti deux fois le sentiment de l’exil, cette puissante mélancolie qui l’unit aujourd’hui à l’Ougandais Geoffrey Oryema : à Paris et à Alger, où dès l’âge de neuf ans, il est élevé à l’école des missionnaires jésuites. Etre kabyle passe alors pour une marque de dissidence "bouseuse". Bretons et Auvergnats y reconnaîtront les brimades infligées à leurs ancêtres. Idir, de Paris, accompagnera l’histoire de son pays, le Printemps berbère, révolte contre le pouvoir central en 1980, les massacres de civils dans les années 90. Idir n’a cessé d’appeler à la réconciliation nationale, à l’anti-fanatisme, organisant "L’Algérie, la vie", un concert commun avec l’arabophone Khaled en juin 1995, ou participant à l’hommage à Matoub Lounès assassiné en juin 1998.
    Identités est le troisième album d’Idir. En trente ans de carrière, c’est peu. Suffisant, pour qui vit à l’écart des affaires industrielles de la musique et pèse ses chansons comme ses mots : Deux microsillons, A Vava Inouva en 1976, Nos enfants en 1979, compilés ensuite sur le même CD, Les chasseurs de lumières en 1993. Un duo avec le breton Alan Stivell, et toujours cette extrême délicatesse des flûtes, des voix, de la guitare.
    Six ans plus tard, Idir s’apprêtera à construire un album solo. Mais il est happé par la proposition d’une sorte de Tribute To, où il est payé de sa générosité en retour. "C’est un Tribute To où je suis le seul présent partout", un hommage où Idir demeure maître et servant de ses chansons, où il crée des titres inédits que d’autres ont composés pour lui, dont "A Tulawin" de Manu Chao, l’ex-Mano Negra, revenu au devant de la scène avec Clandestino en 1998. "Que ces gens veuillent partager des chansons avec moi est une forme de reconnaissance", dit Idir. Déjà adapté en kabyle, mais avec une traduction pratiquement littérale, par Brahim Izri, né dans le même village qu’Idir, San Francisco de Maxime Le Forestier devient Tizi-Ouzou, et la maison bleue, "le symbole de la contestation et de la volonté de vivre la culture kabyle". Maxime Le Forestier n’y est pas resté insensible, qui vient chanter en kabyle la nouvelle version de sa chanson, hymne de la nouvelle vague de la chanson française des années 70." Il fallait que ce soit suffisamment kabyle pour que je puisse pointer le bout de mon nez, mais assez discret pour laisser les autres libres".
    Voici donc, L’Orchestre National de Barbès (ONB), Gnawa Diffusion, de joyeux groupes organisant la résistance musicale de la jeunesse maghrébine de France, sans exclusivité de nationalité ou d’appartenance éthnique, mélangeant la richesse de la musique du Maghreb, des transes gnawas à la chanson kabyle. Voici le DJ Fred Galliano, le franco-gallicien Manu Chao, les Bretons manipulateurs de sons. "J’ai choisi des gens qui sont en pleine ascension, plutôt que des artistes établis", dit Idir. Identités n’en devient pas une mosaïque pour autant : Idir mène la danse avec la concision et la musicalité qui lui sont propres.
    idir-identites

  • #2
    Idir-Avava inouva

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    • #3
      Assendu

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      • #4
        Idir-AyArracnne

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        • #5
          Idir

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          • #6
            coucou berbere06.merci

            Dis tu es bien berbere06 de Sidi Aich ?

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            • #7
              Idir

              merci a toi mon amie la rose..effectivemt je suis de
              sidi-aich ref ouacif
              fellagh ik ssagh el hif

              je pense que t'as changé de pseudo depuis le temps ou cette chanson que tu ne connaissais pas....et toi es tu de la region?

              Dernière modification par berbere06, 14 novembre 2007, 15h01.

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              • #8
                azul monamielarose me revoila avec cette chanson azwaw salut berbère

                Idir Azwaw

                les larmes et le temps n'efface pas tous les souvenirs
                on peut pleurer un océan mes il restera des vagues de désir!

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                • #9
                  idir "zwits rwits"

                  les larmes et le temps n'efface pas tous les souvenirs
                  on peut pleurer un océan mes il restera des vagues de désir!

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                  • #10
                    que de belles chansons! merci de faire découvrir, j'aime beaucoup!

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                    • #11
                      de rien a thuzyint ça va toi ça fait un bail que je ne tes pas vu aselama inem
                      les larmes et le temps n'efface pas tous les souvenirs
                      on peut pleurer un océan mes il restera des vagues de désir!

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                      • #12
                        azul ayouriw ! ça va merci, j'me relaxe en écoutant Idir...je ne m'en lasse pas, surtout avava inouva, la dernière je ne la connaissait pas, je découvre !

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                        • #13
                          fixatrek alors IDIR un grand chanteur akmisendu atsat sadh la tu va faire la sieste hihi heureux de te relire
                          les larmes et le temps n'efface pas tous les souvenirs
                          on peut pleurer un océan mes il restera des vagues de désir!

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                          • #14
                            sincerement j'aime bien idir mais a mon avis il gagnerait plus a revenir a son style qui as fait de lui un veritable artiste car entre nous son dernier album avec des rappeurs ne cadre pas vraiment avec la musique travaillèe qu'il as l'habitude de nous gater

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                            • #15
                              je ne sais pas si tu as raison numerik; je trouve au contraire qu'il a gardé une authenticité , ce mélange avec des jeunes n'est pas contradictoire au contraire c'est un trait d'union qui lui permet de pourvoir rester au devant de la scène et de faire passer ses messages...tu remarqueras qu'il continue de chanter de la m^me façon sauf qu'il est accompagné par la nouvelle génération.

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