Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Un câble électrique reliera l’Algérie à l’Allemagne

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Un câble électrique reliera l’Algérie à l’Allemagne

    Développement de l’énergie solaire

    Un câble électrique reliera l’Algérie à l’Allemagne

    Clean power from desert » est le nom du mégaprojet que compte lancer la société New Energy Algeria (Neal) en partenariat avec un consortium d’entreprises étrangères consistant en la réalisation d’un câble électrique long de 3000 km reliant la ville d’Adrar à celle d’Aachen en Allemagne.
    L’annonce a été faite par le PDG de Neal, Toufik Hasni, lors de la conférence algéro-allemande tenue hier à l’hôtel Sheraton et traitant du thème de « Sécurité énergétique et changement climatique ». Le tracé de ce mégaprojet devrait passer par la Sardaigne, le nord de l’Italie, la Suisse et enfin l’Allemagne. Selon les estimations faites par l’agence spatiale allemande, le coût du projet est estimé à 2 milliards d’euros et devra transporter une capacité de 6000 MW. « L’impact du câble Adrar - Aachen consiste en la diversification des ressources d’énergie propre importées par l’Union européenne et de sécuriser les sources d’approvisionnement en énergie électrique », a indiqué le premier responsable de Neal. La concrétisation du projet « Adrar-Aachen » attend l’accord des responsables politiques des deux pays et l’implication d’un consortium d’investisseurs qui vont acheter l’électricité solaire, dont Sonatrach et plusieurs sociétés allemandes, a ajouté le DG de Neal. L’électricité transportée sera produite, souligne le promoteur du projet, en premier lieu à partir de centrales électriques hybrides (solaire - gaz naturel) afin d’assurer une rentabilité certaine au projet. Le solaire prendra par la suite, indique-t-il, une part de plus en plus importante dans la production de l’électricité pour atteindre les 80% au bout de la dixième année du démarrage de la production. A noter que ce méga projet sera présenté le 28 novembre au Parlement européen pour approbation. Côté officiel algérien, le projet est qualifié, à première vue, d’« intéressant » par le ministre de l’Industrie et du Développement des investissements, Abdelhamid Temmar, rencontré en marge de la conférence. Pour rappel, le ministre de l’Energie, Chakib Khelil, a posé le 3 novembre la première pierre d’une centrale hybride utilisant le soleil et le gaz naturel pour produire 180 MW dans la zone gazière de Hassi R’mel. Ce projet est le premier à l’échelle mondiale combinant turbines à gaz et énergie solaire. La centrale fait partie d’un programme de quatre unités hybrides dont la construction est prévue en Algérie. Cette première centrale s’étendra sur une superficie de 152 ha et utilisera des miroirs paraboliques géants sur une superficie de 18 ha avec des panneaux solaires de 100 m2 chacun pour générer de l’électricité. La centrale doit démarrer en 2010 et pourra à terme permettre l’exportation de l’électricité vers l’Europe, selon le projet.

  • #2
    Il s'agit là de l'action la plus sensée depuis des années une oeuvre que la sonatrach dérait inscrire en haut de ses trophées.

    Transformer le sahara en une vaste centrale solaire est probablement l'un des projet phare. Les allemands y sont pour beaucoup étant donné leur allergie connue pour l'énergie basée sur les combustibles fossiles et surtout le l'énergie nucléaire.

    Commentaire


    • #3
      ENFIN
      aujourdhui je suis fier

      tres tres bonne nouvelle

      apparemment les allemands ont une idee bien precise sur le peak oil
      il faut que dans vingt ans nous puissions exporter 100000 MEGAWATTS
      je rejoins l appreciation de citoyen
      la premiere chose sensee entendue depuis belle lurette
      nb
      pour temmar ce n est pas seulement interessant c VITAL
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

      Commentaire


      • #4
        A SOLAS
        Tout ça c'est à cause de toi SOLAS , avec tes documentaires sur le peak oil.


        De l’électricité plein le désert
        Un physicien allemand veut produire de l’électricité en plantant des miroirs dans le désert. Garanti sans pollution.
        Le 01/07/2007, par Caroline Boudet , Karine Le Loët , Toad


        Sous le sable brûlant du désert, se cache une richesse imprévue. Ni puits de pétrole enfoui, ni gisement d’uranium. Juste le soleil tapant sur les dunes. Dans les déserts les plus chauds, ses rayons produisent chaque année par kilomètre carré une énergie équivalente à celle fournie par 1,5 million de barils de pétrole. C’est la théorie du docteur Gerhard Knies, un physicien allemand devenu en 2003 coordinateur de TREC (Trans-Mediterranean Renewable Energy Cooperation), une organisation lancée sur la piste de l’énergie solaire. Au creuset de son action, les technologies solaires à concentration (CSP).
        Leur principe est simple : il s’agit d’utiliser l’effet de loupe pour chauffer de l’eau et produire de la vapeur. Celle-ci va ensuite entraîner une turbine et produire de l’électricité. Atout de cette technologie : son taux de rendement très important. Ainsi, "en couvrant seulement 0,5 % de la surface des déserts les plus chauds d’Europe, on pourrait subvenir aux besoins en électricité du monde entier", assure Gerhard Knies. Lancé il y a presque trente ans, notamment en Californie, l’exploitation de la CSP s’est arrêtée net au début des années 1980 avec la baisse des prix des énergies fossiles. Mais aujourd’hui, la donne a changé. "Certes au départ, l’acquisition du matériel est assez coûteux, explique Gerhard Knies. Mais si la technologie est aussi utilisée pour dessaler l’eau de mer et climatiser les habitations, l’opération devient rentable au bout de 10 à 15 ans." Et si elle est basée sur une ressource inépuisable, la CSP possède un autre atout : elle ne rejette aucune pollution !


        Et si l’électricité venait du ciel ? (DR) Sous le sable brûlant du désert, se cache une richesse imprévue. Ni puits de pétrole enfoui, ni gisement d’uranium. Juste le soleil tapant sur les dunes. Dans les déserts les plus chauds, ses rayons produisent chaque année par kilomètre carré une énergie équivalente à celle fournie par 1,5 million de barils de pétrole. C’est la théorie du docteur Gerhard Knies, un physicien allemand devenu en 2003 coordinateur de TREC (Trans-Mediterranean Renewable Energy Cooperation), une organisation lancée sur la piste de l’énergie solaire. Au creuset de son action, les technologies solaires à concentration (CSP).
        Leur principe est simple : il s’agit d’utiliser l’effet de loupe pour chauffer de l’eau et produire de la vapeur. Celle-ci va ensuite entraîner une turbine et produire de l’électricité. Atout de cette technologie : son taux de rendement très important. Ainsi, "en couvrant seulement 0,5 % de la surface des déserts les plus chauds d’Europe, on pourrait subvenir aux besoins en électricité du monde entier", assure Gerhard Knies. Lancé il y a presque trente ans, notamment en Californie, l’exploitation de la CSP s’est arrêtée net au début des années 1980 avec la baisse des prix des énergies fossiles. Mais aujourd’hui, la donne a changé. "Certes au départ, l’acquisition du matériel est assez coûteux, explique Gerhard Knies. Mais si la technologie est aussi utilisée pour dessaler l’eau de mer et climatiser les habitations, l’opération devient rentable au bout de 10 à 15 ans." Et si elle est basée sur une ressource inépuisable, la CSP possède un autre atout : elle ne rejette aucune pollution !

        Sous le sable brûlant du désert, se cache une richesse imprévue. Ni puits de pétrole enfoui, ni gisement d’uranium. Juste le soleil tapant sur les dunes. Dans les déserts les plus chauds, ses rayons produisent chaque année par kilomètre carré une énergie équivalente à celle fournie par 1,5 million de barils de pétrole. C’est la théorie du docteur Gerhard Knies, un physicien allemand devenu en 2003 coordinateur de TREC (Trans-Mediterranean Renewable Energy Cooperation), une organisation lancée sur la piste de l’énergie solaire. Au creuset de son action, les technologies solaires à concentration (CSP).
        Leur principe est simple : il s’agit d’utiliser l’effet de loupe pour chauffer de l’eau et produire de la vapeur. Celle-ci va ensuite entraîner une turbine et produire de l’électricité. Atout de cette technologie : son taux de rendement très important. Ainsi, "en couvrant seulement 0,5 % de la surface des déserts les plus chauds d’Europe, on pourrait subvenir aux besoins en électricité du monde entier", assure Gerhard Knies. Lancé il y a presque trente ans, notamment en Californie, l’exploitation de la CSP s’est arrêtée net au début des années 1980 avec la baisse des prix des énergies fossiles. Mais aujourd’hui, la donne a changé. "Certes au départ, l’acquisition du matériel est assez coûteux, explique Gerhard Knies. Mais si la technologie est aussi utilisée pour dessaler l’eau de mer et climatiser les habitations, l’opération devient rentable au bout de 10 à 15 ans." Et si elle est basée sur une ressource inépuisable, la CSP possède un autre atout : elle ne rejette aucune pollution.
        __________________
        ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

        Commentaire


        • #5
          Ce projet devra s'inscrire dans la logique des projets pilotes. Si réussite il y a, "ils vont vivre heureux et auront beaucoup d'enfants".

          La maîtrise de la chaîne est indispensable, s'allier aux allemands dans ce domaine est non seulement startégique mais vital pour l'avenir du pays. Celui-ci commence à diversifier son industrie énergétique comment ne pas être fier.

          J'espère simplement que cela boostera l'économie du sud qui depuis quelques années est en plein boum : agriculture, tourisme pour ne citer que ces 2 secteurs.

          Au déla de l'aspect pécunier, c'est la reviatlisation totale des régions du sud qui mérite une attention plus accrue notamment en ce qui concerne les débouchées potentiels aux dollars qui dorment dans les banques étrangères.

          De toute façon, une fois que les cables (correctement dimensionnés et ouverts à la capacité) installés, le problème de l'acheminement et de la distribution de cette énergie excedentaire trouvera preneur.

          Retenir seulement qu'il s'agit là d'une énergie inépuisable.

          Commentaire


          • #6
            Je suis très perplexe devant la prouesse de cette ligne de transport 6GW et à un coût aussi bas...
            Il doit certainement y avoir quelque chose qui cloche là dedans...

            Commentaire


            • #7
              Interconnexion avec le réseau italien, hélvétique puis gérmanique, ils auront à lâcher du cable sur une faible distance sous le méditerranée.

              L'idée d'Aachen est de pouvoir arroser les alentours à moindre coût. Autrement rien que le génie civil épuisera la totalité de la somme en suisse et dans le nord de l'italie.

              Commentaire


              • #8
                HAMDOULLAH, vous pouvez pas imaginer mon immense joie en lisant cet article

                tu l'as dit citoyen, c'est la meilleure chose que l'Algérie s'apprête à faire, car tout simplement, ça sera l'alternative au pétrole et c'est la bonne car elle est : propre et inépuisable

                Les allemands savent très bien ce qu'ils font, ils anticipent (même si le solaire n'est pas encore rentable) de loin l'avenir et ils se positionnent dès maintenant au sahara Algérien avant les autres comme les français qui veulent du pétrole.

                Une civilisation planétaire atteint le type 1 lorsque celle-ci commence à exploiter l'énergie inépuisable de son étoile, énergie du future.

                Je suis fière et extrêmement content que l'Algérie soit parmi les premiers pays à entrer dans l'aire du Solaire.
                Dernière modification par absent, 14 novembre 2007, 14h58.

                Commentaire


                • #9
                  tu l'as dit citoyen, c'est la meilleure chose que l'Algérie s'apprête à faire, car tout simplement, ça sera l'alternative au pétrole et c'est la bonne car
                  Donc l'Algérie serait un très grand pays exportateur d'énergie solaire demains (30, 40 ans, ...) un fois le pétrole épuisé, puisque elle a un espace désertique le 2eme plus grand du monde semble t'il ?
                  Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                  L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

                  Commentaire


                  • #10
                    Donc l'Algérie serait un très grand pays exportateur d'énergie solaire demains (30, 40 ans, ...) un fois le pétrole épuisé, puisque elle a un espace désertique le 2eme plus grand du monde semble t'il ?
                    Exactement Adhrhar

                    Commentaire


                    • #11
                      Tu vois far sur le principe, ce qui est encourageant, c'est d'accepter le concept et surtout de ne pas hésiter à y investir. Le doute demeure quant à la réalisation du projet de bout en bout et comme je l'ai dis la maîtrise de la chaîne.

                      Les allemands sont certes présents et merhba bihoum seulment il ne sa'agit pas de les regarder faire comme des enfants, il faut mettre la main dans la "ghuergua". Sans çà ils auront simplement à louer de vastes territoires pour installer leur centrales.

                      L'energie soloaire en soit n'est pas suffisament maîtrisée, de plus les receherches récentes n'ont pas explorer correctement le secteur pour atteindre la rentabilité des projets. Un baril à 100 dollars reveille les consciences et peut être fera migrer les pipes lines vers le cuivre.

                      Perso, je trouve que 2 milliards de dollars n'est pas si cher payé étant donné les retombées (si elles s'avèrent exactes avec le full solaire en définitif), mais cela ne mé dérange pas de dépenser 3 fois plus uniquement pour voir quelles seront les difficultés d'un tel déploiement.

                      Commentaire


                      • #12
                        Citoyen....
                        ce qui fera d'autant plus réduire la rentabilité d'un tel projet...
                        Il sera peut-être carrément déficitaire...

                        Commentaire


                        • #13
                          Envoyé par Citoyen
                          Perso, je trouve que 2 milliards de dollars n'est pas si cher payé étant donné les retombées (si elles s'avèrent exactes avec le full solaire en définitif), mais cela ne mé dérange pas de dépenser 3 fois plus uniquement pour voir quelles seront les difficultés d'un tel déploiement.
                          Je suis tout à fait d'accord avec toi, li zra3 lyoum yahssad ghoudwa ... et on a de l'argent pour explorer les possibilités... le risque zero ça n'existe pas.
                          Envoyé par Bachi
                          ce qui fera d'autant plus réduire la rentabilité d'un tel projet...
                          Il sera peut-être carrément déficitaire...
                          Bachi, tout le monde est conscient de cela, c'est-à-dire que le Solaire n'a pas encore atteint le niveau qui lui permet de concurencer le petrole. Mais ce qui est sûr, c'est que l'age de l'énergie pas chere est dévolue et que le petrole se taris et atteindra d'ici peu des prix exorbitants, à ce moment là le solaire sera rentable et heureux celui qui possèdera déjà une avancée dans le solaire et de vastes surfaces vides et ensoleillées.

                          Moi je suis convaincu que c'est l'énergie du 22 siècle et même celle de la 2ème moitié du 21 siècle
                          Dernière modification par absent, 14 novembre 2007, 15h46.

                          Commentaire


                          • #14
                            Si tous sera fait dans les règles et le projet écchoue on saura pourquoi ? c'est une avancée remarquable dans le domaine.

                            Il ne s'agit pas de placer une ou deux cellules, c'est une production industrielle à une très grande échelle. Il n'y a pas d'autre solution que d'aller vers une maquette grandeur nature sinon on ne peut pas tirer grand chose sur le projet.

                            Si le projet échoue, tant pis on aura au moins l'avantage d'avoir compris des concepts et démontrer la faisabilité ou non d'un tel projet.

                            Les gens sont allés sur la lune mais à ce jour personne n'a pu dire qu'elle en a été le bénéfice. A ce propos combien a coûté cette escapade ?

                            Commentaire


                            • #15
                              En + ça n’est pas les espaces qui manque en Algérie, c un projet prometteur, c’est ça ce concrétises y a q’un mot, BRAVO

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X