Les hostilités vont être lancés. Pour ou contre?
___________________________________________
Par sonia lyes le 14/11/2007 à 13:45
Le programme du voyage de Nicolas Sarkozy en Algérie se précise. Pour sa première visite d'Etat en Algérie, qui devrait avoir lieu selon l’Elysée du 3 au 5 décembre, le président français compte faire mieux que son prédécesseur Jacques Chirac.
Nicolas Sarkozy va se rendre à Alger et terminer sa visite par Constantine. Le choix du président français de se rendre dans la capitale de l'est algérien n'est pas fortuit : en mars 2003, lors de sa première visite d'Etat en Algérie, son prédécesseur Jacques Chirac avait opté pour Oran, la métropole de l'ouest algérien. «Le choix de Constantine répond à un souci d'équilibre régional», affirme une source diplomatique française.
Mais, pas seulement : selon nos informations, Nicolas Sarkozy a choisi Constantine pour permettre à son ami et un de ses principaux soutiens pendant la dernière campagne des présidentielles françaises, le chanteur Enrico Macias de réaliser un vieux rêve : rendre, enfin, visite à sa ville natale. Selon la presse française, Enrico Macias pourrait se voir confié une mission dans le cadre du projet d’Union de la Méditerranée de Nicolas Sarkozy. Une fonction qui justifierait et légitimerait sa venue en Algérie.
Interrogé, l’Elysée n’a pas souhaité commenter notre information : « c’est trop tôt pour parler de la liste des personnes qui vont figurer dans la délégation ». En réalité, pour éviter une réaction hostile en Algérie, l’Elysée devrait attendre la dernière minute pour confirmer cette présence qui aurait déjà l’aval d’El-Mouradia.
En effet, en mars 2000, le chanteur avait annulé une tournée prévue en Algérie qui devait commencer par un grand concert à Constantine, la ville où il est né, à cause de la polémique provoquée par l’annonce de son déplacement.
A cette époque, un certain Abdelaziz Belkhadem avait pris la tête du mouvement hostile à la venue d’Enrico Macias en Algérie. Aujourd’hui chef du gouvernement en perte de vitesse, M. Belkhadem a peu de moyens d’empêcher la venue du chanteur. Quant au président Bouteflika, il a toujours été favorable au retour à Constantine d’Enrico Macias.
«Les Algériens peuvent difficilement dire non à Nicolas Sarkozy», souligne une source proche de la présidence française. Reste une inconnue de taille : la réaction de la société civile algérienne. Une forte mobilisation des associations hostiles à la venue d’Enrico Macias pourrait faire changer d’avis l’Elysée et El Mouradia.
___________________________________________
Par sonia lyes le 14/11/2007 à 13:45
Le programme du voyage de Nicolas Sarkozy en Algérie se précise. Pour sa première visite d'Etat en Algérie, qui devrait avoir lieu selon l’Elysée du 3 au 5 décembre, le président français compte faire mieux que son prédécesseur Jacques Chirac.
Nicolas Sarkozy va se rendre à Alger et terminer sa visite par Constantine. Le choix du président français de se rendre dans la capitale de l'est algérien n'est pas fortuit : en mars 2003, lors de sa première visite d'Etat en Algérie, son prédécesseur Jacques Chirac avait opté pour Oran, la métropole de l'ouest algérien. «Le choix de Constantine répond à un souci d'équilibre régional», affirme une source diplomatique française.
Mais, pas seulement : selon nos informations, Nicolas Sarkozy a choisi Constantine pour permettre à son ami et un de ses principaux soutiens pendant la dernière campagne des présidentielles françaises, le chanteur Enrico Macias de réaliser un vieux rêve : rendre, enfin, visite à sa ville natale. Selon la presse française, Enrico Macias pourrait se voir confié une mission dans le cadre du projet d’Union de la Méditerranée de Nicolas Sarkozy. Une fonction qui justifierait et légitimerait sa venue en Algérie.
Interrogé, l’Elysée n’a pas souhaité commenter notre information : « c’est trop tôt pour parler de la liste des personnes qui vont figurer dans la délégation ». En réalité, pour éviter une réaction hostile en Algérie, l’Elysée devrait attendre la dernière minute pour confirmer cette présence qui aurait déjà l’aval d’El-Mouradia.
En effet, en mars 2000, le chanteur avait annulé une tournée prévue en Algérie qui devait commencer par un grand concert à Constantine, la ville où il est né, à cause de la polémique provoquée par l’annonce de son déplacement.
A cette époque, un certain Abdelaziz Belkhadem avait pris la tête du mouvement hostile à la venue d’Enrico Macias en Algérie. Aujourd’hui chef du gouvernement en perte de vitesse, M. Belkhadem a peu de moyens d’empêcher la venue du chanteur. Quant au président Bouteflika, il a toujours été favorable au retour à Constantine d’Enrico Macias.
«Les Algériens peuvent difficilement dire non à Nicolas Sarkozy», souligne une source proche de la présidence française. Reste une inconnue de taille : la réaction de la société civile algérienne. Une forte mobilisation des associations hostiles à la venue d’Enrico Macias pourrait faire changer d’avis l’Elysée et El Mouradia.
Commentaire