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L'Algérien est le plus grand consommateur de céréales dans le monde

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  • L'Algérien est le plus grand consommateur de céréales dans le monde

    Après l'infâme Une de Liberté "Deux millions d'Algériens atteints de folie", le quotidien d'Oran vient à son tour d'accoucher de son propre scoop dans son édition de mercredi : "L'Algérien est le plus grand consommateur de céréales dans le monde"!

    Pour le journaliste du quotidien d'Oran qui ne fournit aucune preuve, le fait que l'Algérie soit le plus gros importateur de blé dur dans le monde est une preuve que l'Algérien est le plus grand mangeur de céréales Kellogg's dans le monde!

    Où sont formés nos journalistes ? Au marché d'El-Harrach ?

  • #2
    a t on fait une étude sur la consommation de café..?

    Commentaire


    • #3
      Journalisme : De l'ordre messieurs les journalistes.

      C'est sciemment que je poste ce Topic dans Actualité-Algérie. Ce n'est pas la teneur des deux articles (à caractère économique) qui a attiré mon attention, mais le degré de profesionalisme et de spécialisation de nos journalistes.

      La réalité, sur un sujet aussi précis, est une. Comment peux t-on alors "pondre" deux articles le même jour dans deux quotidiens ( à fort tirage) et qui depeignent deux situations aussi paradoxales ?

      Ce problème a à maintes reprises été soulevé par nombreux ami (e)s forumistes. Mon amie Zwina particulièrement sur les aspects sécuritaires. Si on peut comprendre les disparités d'analyse ou de compte-rendu sur la situation sécurité qui fait l'objet, souvent d'un embargo (que l'on peut comprendre) de la part des autorités, comment expliquer ou comprendre un tel écart informationnel sur un sujet simple et précis tel les importations ceréalières en Algerie ?

      La version du quotidien d'Oran:
      L’Algérie gros importateur de céréales

      La facture d’importations de céréales en Algérie atteint environ un milliard de dollars par an et la France reste notre premier fournisseur.
      mercredi 14 novembre 2007.

      La situation du marché international des céréales en 2007 a contraint l’Algérie à s’approvisionner auprès des Américains, « ce qui a provoqué une baisse significative des importations à partir de la France durant la campagne 2006-2007 ». Pour sa part, l’ambassadeur de France à Alger, M. Bernard Bajolet, a indiqué que l’Algérie « est un partenaire stratégique à long terme pour la France en matière d’exportation de céréales car, d’une part, les Algériens sont les plus grands consommateurs de céréales par habitant dans le monde avec 7,5 millions de tonnes par an, à raison de 220 kilos par habitant, et d’autre part, l’Algérie est tournée vers la France pour ses importations de blé tendre et dur ».

      En matière de coopération technique, le diplomate a fait savoir qu’un meunier français et des représentants de l’Office français des semences sont implantés en Algérie pour « aider le pays à améliorer son rendement, limité actuellement à 10 quintaux à l’hectare », alors que les capacités existent et les besoins sont énormes. Sur un autre plan, il a affirmé que les industriels français comptaient investir dans l’industrie céréalière en Algérie, tout en rappelant les trois filières de coopération (automobile, pharmacie et agroalimentaire) arrêtées par les deux parties lors de la récente visite du ministre français de l’Economie à Alger. Selon un responsable de l’Association pour la promotion internationale des céréales françaises (France Export Céréales), M. Yann Lebeau, l’Algérie « a acheté par anticipation 3,3 millions de tonnes de blé tendre et 800.000 tonnes de blé dur avant la flambée des prix sur le marché international », et il ne lui reste, selon lui, que quelque 500 à 600.000 tonnes à acheter cette année ».

      Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
      D’après le Quotidien d’Oran
      La version de Liberté :
      La dépendance alimentaire de l’Algérie jugée critique

      La dépendance alimentaire de l’Algérie ne recule pas et le pays reste le plus gros importateur de blé dur dans le monde.
      mercredi 14 novembre 2007.

      L’Algérie est classé à la seconde place derrière l’Égypte dans les importations du blé tendre. Pour la saison 2007-2008, l’État, par le biais de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), a acheté auprès de ses fournisseurs 3,3 millions de tonnes de blé tendre. Plus de 800 000 tonnes des importations représentent le blé dur. Il reste un approvisionnement de quelque 500 000 tonnes de blé dur pour couvrir des besoins estimés à 1,2 million de tonnes. Le rendement à l’hectare en céréales étant faible, voire insignifiant atteignant parfois 10 quintaux/hectare, l’Algérie ne pourra pas, du moins dans les quelques années à venir, se permettre une autosuffisance en céréales. L’apport de la France dans ces importations est considérable. Pour la saison précédente 2006-2007, l’Hexagone a fourni 80% des achats algériens. Pour cette année, les quantités sont revues à la baisse de près de 50%. Les exportations françaises attendues vers notre pays pour l’exercice actuel sont de l’ordre de 1 million de tonnes de blé tendre et de 200 000 tonnes en blé dur, contre 2,5 millions de tonnes de blé tendre et plus de 500 000 tonnes de blé dur.

      Ainsi, la France reste le premier fournisseur de l’Algérie. Les importations algériennes sont tournées, indique l’ambassadeur de France à Alger, M. Bernard Bajolet, principalement vers la France. En dehors de l’Union européenne, notre pays est le premier client de France export céréales (FEC). L’ambassadeur a rappelé la volonté de son pays à aider l’Algérie pour une exploitation maximale de ses potentialités, une amélioration du rendement et de la qualité de la production. “Aider l’Algérie pour qu’elle produise plus ne veut pas dire que la France va vendre moins”, explique M. Bajolet. Il plaide pour que l’industrie céréalière française vienne investir en Algérie, notamment dans les activités de stockage, la meunerie, la formation. Ce sont autant d’aspects qui favorisent le partenariat stratégique auquel aspirent les deux États dans cette filière. “Les céréaliers français répondront toujours aux besoins de l’Algérie. L’offre française sera encore présente et régulière”, rassurera l’ambassadeur dans son intervention au cours des 8es rencontres franco-algériennes des céréales 2007 qui ont eu lieu hier à Alger.

      Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
      D’après Liberté
      Dernière modification par jawzia, 15 novembre 2007, 10h27.

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      • #4
        Jawzia

        Parce que ces pseudos journalistes ne prennent jamais la peine de vérifier leurs informations et les redacteurs pas davantage. Il est certain que c'est plus fastidieux d'écrire un article en vérifiant les informations auprès des sources officielles ou en consultant des documents sérieux et que cela prend beaucoup plus de temps mais un vrai journaliste le ferait car cela fait parti de son métier. Il faut aussi avouer qu'il y a un énorme problème avec les services de communication du gouvernement algerien qui sont capables de raconter n'importe quoi pour se débarrasser des journalistes qui les dérangent parfois pendant leurs pauses cafés. Il est aussi officiel que l'état algerien contrôle en grande partie la presse algérienne et que discrediter les journalistes en leur donnant de fausses informations pour que surtout le peuple ne croit pas un traitre mot des quelques uns qui font correctement leur métier. Même Liberté qu'à un moment on a cru plus serieux est tombé dans le même piège.

        Avis aux journaux algériens, je travaillerais volontiers pour vous mais vous ne me paierez pas avec un lance pierre ça c'est certain et puis surtout prevoyez un budget pour mon service de sécurité
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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        • #5
          merci jawzia pour cette comparaison.
          malheuresement nos journaliste son mal formé,manipuler ,trop faible et paresseux..............ca c la realité de la presse dans nos pays qui decouvre la liberté d'expression,on rate comme ca une grande occasion pour faire de la presse un vecteure majeure dans notre transition democratique.dommage

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          • #6
            zwina

            Deux aspects :

            1. Entièrement d'accord que l'accès à l'information n'est pas aisé en Algerie. Mais cela ne doit en aucun cas dédouner les journalistes. D'ailleurs les exemples cités plus haut n'ont d'une part rien à voir avec la sensibilité de l'information sécuritaire et d'autre part ne peuvent être catalogués dans la rubrique "Journalisme d'investigation". Ils ont trait à de l'information, tout ce qu'il y a de plus simple, de basique et d'anodin. Sur ce coup, c'est un manque flagrant de professionnalisme de l'un des deux journaliste ( parce que incapable de vous dire lequel à raison).

            2. A part, les journaux du service publique (El moudjahed, ech chaab et l'APS) sur lesquels le pouvoir (à tort) se reserve un droit de regard et les utilisent comme relais de transmission, je ne partage pas votre point de vue sur la mainmise du gouvernement sur la presse dite "Indépendante".

            Il y a certainement des collusions entre quelques rédacteurs et certains décideurs entre quelques journalistes qui font dans la "ponte" d'articles à la demande ... mais cela ne saurait s'apparenter à une institutionnalisation de la mainmise du pouvoir. Je tenais à le préciser si on veut avoir un débat sérieux loin des clichés et idées reçues.

            pour illustrer mes propos, j'ai eu à connaitre des journalistes de presse locales qui surfent allegrement sur les rubriques economiques et le Vendredi soir sont assignés à ecrire des compte-rendu sur les match de foot de la veille. tout cela ne fait pas sérieux.

            NB: Je ne contesterai jamais la compétence de nos journalistes, c'est leur manque de spécialisation et leur envoi au casse pipe par leur rédacteur dont il est question.
            Dernière modification par jawzia, 15 novembre 2007, 10h56.

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            • #7
              Jawzia

              Et moi je conteste leurs compétences justement car le redacteur ne fait pas l'article et c'est bel et bien le journaliste qui est responsable du contenu de ses articles.

              Le gouvernement arrive à avoir la main mise sur les journalistes grâce aux arrestations et condamnations des vrais journalistes car il a aussi la main mise sur la justice. Les années noires ont vu l'assassinat ou la disparition de nombreux journalistes et cela a laissé un climat de terreur dans le métier. D'ailleurs les rares journalistes qui osent encore dire les vérités et s'attaquer aux membres du gouvernement font régulièrement la une des journaux dans la rubrique faits divers.
              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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              • #8
                Et moi je conteste leurs compétences
                je ne pense pas que tu ai (moi aussi) les compétences pour.. A moins d'avoir eu une formation journalistique dans ta tendre jeunesse.

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                • #9
                  Jawzia

                  Un journaliste, un vrai, n'a nul besoin de diplôme particulier ; effectivement il a été instauré des écoles de journalisme mais les plus grands journalistes n'ont pas fait d'écoles particulières ce qui ne les empêche pas d'être des professionnels. Il faut avoir une bonne plume, un style et aimer ce metier car il n'y a pas mieux qu'un auto-didacte qui fait cela par passion.
                  Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                  • #10
                    Un journaliste, un vrai, n'a nul besoin de diplôme particulier
                    Le journalisme est un métier. Il a son parcours, sa norme et son cursus. Ils tiennent de l'écriture, de la connaissance du Droit, de la politique, de l'economie .... Une belle plume ne peut pas "sortir" un article ou un compte rendu à caractère économique... Tu es entrain d'ériger le problème (journalistique) Algerien (manque de professionnalisme et de spécialisation) en qualités suprêmes.

                    Comme tous les métiers du monde, le journalisme s'acquiert. Si c'est au dessus, d'une prédisposition, d'une passion ... ce sera la cerise sur le gateau.

                    Dire qu'un journaliste n'a pas besoin de formation est totalement farfelu.

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                    • #11
                      Jawzia

                      Il existe effectivement des domaines tel que l'économie ou la science où il faut avoir certaines compétences pour écrire des articles mais un bon scientifique ou financier sans diplôme de journalisme peut être un excellent journaliste mais un bon étudiant en journalisme ne sera jamais un scientifique ou un banquier.
                      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                      • #12
                        il y a encore plus grave. bcp de journalistes dans leur récit on du mal à restituer l'information aux citoyens. Ils n'ont tout simplement pas le niveau. Alors il faut au plus simple: du sentationnel avec le moindre fait divers insignifiant.

                        Un seul journal échappe à cette médiocrité le quotidien d'oran. El watan s'en sort pas mal aussi.
                        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                        • #13
                          Envoyé par jawzia
                          je ne partage pas votre point de vue sur la mainmise du gouvernement sur la presse dite "Indépendante".
                          La pression du gouvernement n'est pas toujours "visible". Elle se pratique par les menaces judiciaires et économiques (imprimeries, publicité...etc). Du coup, beaucoup de journalistes pratiquent l'auto-censure et évitent de dévoiler des vérités qui pourraient fâcher les responsables locaux et le gouvernement.

                          Autrement, il est tout à fait normal de remettre en question la compétence des journalistes. Autant il y a eu des hordes de médiocres politicards et d'économistes qui ont ruinés le pays, autant il y a de médiocres journalistes trop lâches pour "épingler" les responsables.

                          Un vrai journaliste est censé rapporter la vérité sur ce qui ne va pas bien dans le pays, et non défendre les fausses vérités des politicards.

                          Les fameux instituts qui forment nos journalistes devraient revoir leur manière d'enseigner le journalisme, car à l'évidence, ils confondent "journalisme" et "cirage de pompes"!

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                          • #14
                            Un vrai journaliste est censé rapporter la vérité sur ce qui ne va pas bien dans le pays.
                            Désolé Nassim mais là aussi je ne suis pas d'accord.

                            Qu'un journaliste soit appelé à informer et donc rapporter la vérité ...OK.

                            Qu'il soit appelé à "pointer" ce qui ne va pas c'est confondre sa mission avec celle d'un bureau d'Audit.

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                            • #15
                              Pour le journaliste du quotidien d'Oran qui ne fournit aucune preuve, le fait que l'Algérie soit le plus gros importateur de blé dur dans le monde est une preuve que l'Algérien est le plus grand mangeur de céréales Kellogg's dans le monde!
                              on a appris à parler entre autre écrire sans préciser la provennace des informations.


                              Où sont formés nos journalistes ? Au marché d'El-Harrach ?
                              ça c'est un problème de toutes les professions . il n'ya pas de vrai formation.

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