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Elle, la solitude et moi !

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  • Elle, la solitude et moi !

    Elle se creuse un chemin
    D’alambique vers la retraite certes,
    L’âme d’abandon
    Marquée et la traite secrète
    Elle de chagrin et moi de tristesse
    Tirons les cordes et les ficelles
    De la vieille sagesse,
    Discorde avec soi
    Courir sur notre voie,
    Hors la loi,
    Prompt ! Elle se lasse et finit seule
    Sur une terrasse déserte,
    L’horreur terrasse…
    Havre de paix, escale, Halte !
    Suit les vieilles traces,
    Bizarre, vit sans couleur,
    Morne, terne
    Et sans lumière
    Elle est comme ça
    Rebelle sans limite,
    La solitude :
    Amie des poètes sans adresse !
    Comprenez-moi
    Comprenez-la
    Comprenez-nous
    On est comme ça…
    Tantôt dans un coin désert
    Le calme on cherche
    La paix aussi,
    Tantôt dans les rêves,
    On cherche une trêve
    Dans l’infinité du désert
    Les vents en saccades
    Brisent la chance et se brisent !
    L’espoir d’un flirt,
    La brise se meurt…
    Suffoquant dans l’âme et
    Crachant ses drames comme
    Des boules de feux
    D’incandescence faites…
    C’est une lointaine nostalgie
    Et de magie la solitude
    Voyez-vous même
    On aime l’étrange bien sûr
    Accordez moi une seconde, une chance
    Je m’explique :
    Bien longtemps elle et moi,
    Beaucoup de spleen, on s’est
    Aimé à tête qui hoche et s’incline...
    Le temps d’un besoin, loin des yeux
    Le drame fit sa parade,
    On ne peut se parler depuis
    Mauvais fatum se dit-on !
    D’ardeur, de chaleur nul pareil ailleurs…
    Sur les lieux, l’eau de la tendresse
    J’en suis encore plein la gueule…
    Et oui sans elle la vie ne vaut rien.
    L’oubli, je me suis dit, du temps
    Il me faut…où elle est ? Je me
    Demandais toujours pauvre crâne.
    Les idées se bousculent
    Tous azimuts mais jamais
    Jamais ensemble sur la même route,
    Le canon est vide, je doute mais je tire
    A bout portant sur le néant !
    Béatitude enfin, la rage m’a
    Consommé dans ce paysage inculte
    Vidé de haine et d‘insultes
    Nature grotesque, tout finira
    Par s’arranger.
    Sentez-vous la joie enfin ?
    Ou bien seule la solitude,
    Comme d’habitude,
    Qui me comprendra ?
    Goutte, aspire et savoure
    Ma folie aux extrêmes délires,
    Blessé dans l’âme, j’écris
    Toujours rien que pour
    Elle et moi même…
    Ecrits rebelles et non conventionnels,
    Je me recherche à travers elle
    Dans la liberté des mots et
    Des sens, l’essence de l’amour
    Avec le temps qui court,
    Il va me laissant, le désarroi
    Dans le cœur et la solitude
    A boire, il y a de quoi
    Nourrir des bouches
    Folles affolées par nous
    Deux, nous trois,
    La solitude fait leur
    Rage, comme nous,
    Ils ont besoin de quelques
    Pages pour souffler la
    Haine et nettoyer leur âge !
    Sur une boule de cristal, on lit
    Sur une page blanche on écrit,
    Sur les bords d’une plage on rit
    On rit du temps et de la folie mondaine
    Qui nous traîne tel un traîneau par des bêtes
    Sauvages criant leurs rages. Sur une
    Plage, plagiant les uns et les autres
    Partageant une intimité secrète dans une
    Solitude à trois (qui nous croit après tant
    De mensonges ?) On suit notre chemin
    Sur le sable mouvant…

    Samir, juin 2007, retravaillé aujourd'hjui
    Page blanche

  • #2
    Laissons nous inspirer les autres

    Des gens de loin ont besoins de nous
    Laissons nous leur offrire quelques rêves
    avant qu´elle crêve de faim

    Laissons nous leur sentir l´amour
    Qu´on a aussi besoin

    Des enfants qui naissent,
    et des mamans qui éduquent
    Et nous resstons comme ca

    Comment parlez- vous de l´amour,
    si ce dernier n´etait qu´une envie
    Le sentiment est mort, elle n´a plus envie

    Elle a envie de mourir
    Elle a toujours chanté
    Elle faisait parler les âmes,
    qui etaient endormis

    Laissez la tranquille
    Elle ne veut creuser la terre,
    qui est déjà arosiée

    Cette femme qui pleure
    Personne ne la connaissait
    Entre autres, elle paresse dans ses nuits

    J´avais cru que,
    c´est ma petite niéce.
    Qui me dit je te haie

    J´avais cru que,
    c´est ma chienne qui aboit de faim et soif

    C´est ma femme, que j´avais envie d´avoir
    La carésser matin et soir

    Regardez maintenant ce qu´elle écrit
    Laissez moi dormir, laissez moi mourir
    Je n´ai pas trouvé le sens réel de vie.


    Yacia Nabila
    Réfléchis....
    Il faut que tu réfléchisses
    Mes pensées sont loins
    !
    [ Yacia Nabila ]

    Commentaire


    • #3
      cassini sublime ecris
      oui, parfois cette solitude on la touche avec nos propres main, on la vois avec nos propres yeux,
      elle nous hante ...elle nous legote....
      elle devient notre seule compagnie...
      parfois on a besoin d'elle, elle porte conseil..

      mais assez souvent faut se leberer de sa prison...
      et la mettre elle en prison...
      une chose n'a pas de valeur parce qu'elle est chère, mais elle est chère parce qu'elle a une valeur!

      Commentaire


      • #4
        Poignant ton écrit cassini, j'ai beaucoup apprécié et les mots sont justes.

        La solitude elle nous tient et nous détient de part sa force qui fait notre faiblesse...
        Dernière modification par absente, 19 novembre 2007, 11h04.

        Commentaire


        • #5
          parfois on a besoin d'elle, elle porte conseil.. Je suis d'accord avec que tu viens d'évoquer Mirages mais elle doit pas ligoter par ailleurs sinon elle porte plus conseil ! merci

          Comment parlez- vous de l´amour,
          si ce dernier n´etait qu´une envie
          Pas d'accord du tout Onarien, l'envie passe toujours et trépasse.
          Page blanche

          Commentaire


          • #6
            @cassini

            Comment parlez- vous de l´amour,
            si ce dernier n´etait qu´une envie Pas d'accord du tout Onarien, l'envie passe toujours et trépasse.
            Envie d´aimer
            Envie d´etre là
            Envie d´avoir son prochain.....

            Si l´acte n´est d´une envie
            Qui vient d´un sentiment aussi profond
            A quoi sert d´aimer et contempler un enfant?


            Yacia Nabila
            Réfléchis....
            Il faut que tu réfléchisses
            Mes pensées sont loins
            !
            [ Yacia Nabila ]

            Commentaire


            • #7
              tres joli poeme comme d'habitude !
              merci a toi de partager

              ma solitude elle est là en moi..
              qui me torture..
              Me rendant cette vie..
              de plus en plus dure..
              J'écoute ses silences ..
              Tâchés de complaisance ..
              Elle se nourrit de ma misère..
              Se délecte de mes angoisses..
              Circulant dans toutes mes artères..
              Epuisant ma carcasse. .
              Elle s'est faite prison..
              Forteresse imprenable..
              Cachée dans le donjon ..
              Elle se croit inviolable ..
              Parfois elle semble m'oublier..
              Je retrouve ma liberté ..
              Je respire à pleins poumons ..
              A m'enivrer de cet air qui sent si bon..
              Mais très vite sa griffe cruelle ..
              De ma perpétuité se rappelle. ..
              Alors je courbe le dos ..
              Recevant d'elle les pires maux..
              Il n'est d'ennemi plus puissant ..
              Invisible conquérant ..
              Elle est l'envers de la quiétude..
              ma solitude !!!!!
              bt , 2006, retravaillé
              Contrairement a la douleur, le bonheur ne s'écrit, pas il se vit... Moi je ne sais qu'écrire

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              • #8
                Solitude, tu n´es à jamais!

                Solitude, que tu es présente dans un coeur aussi généreux
                Solitude, que tu es présente chez un homme qui peut être heureux

                Solitude, que tu es dans un coeur plein de cicatrices, qu´on éfface
                Ni en calculatrice ni en Matrix

                Solitude, que tu es tu ne duras la vie
                Au bout des doigts sur un clavier
                Je te touche, sans retouches

                Je te touche!
                En renvoyant la mouche et la gêppe
                Qui me gênent
                Je t´ecrasse en réspirant l´oxygère!

                Me re-voila!
                Heureux, et fiére
                De ta présence mon ami
                Que de toi voulaient faire un ennemi

                Apprécier la lécture
                Que le verbe devient amour
                Pour nous laisser rêver la nuit

                D´un ange aussi sage
                Puissant, et fort en francais
                Je veux écrire papa, aide moi à lever
                Ma main, et déssiner mes premiers traits


                Yacia Nabila
                Dernière modification par DeRienOnaRien, 21 novembre 2007, 10h36.
                Réfléchis....
                Il faut que tu réfléchisses
                Mes pensées sont loins
                !
                [ Yacia Nabila ]

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                • #9
                  C'est une solitude qui se delecte, en tout cas moi je me delecte d'elle thanks stranger...au fait bravo pour le sixième sens !
                  Page blanche

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