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Changements de façade au Pakistan

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  • Changements de façade au Pakistan

    Le Pakistan entre dans une période plus incertaine que jamais. Jeudi, le pays sous état d’urgence depuis douze jours s’apprête à vivre trois événements clefs : la fin officielle du mandat du général-président Musharraf, la dissolution du parlement et la désignation d’un gouvernement d’intérim. Le 15 novembre marque en effet la fin du terme de cinq ans de l’actuelle législature et du mandat présidentiel. Pour autant, cette échéance ne change rien pour Pervez Musharraf qui, grâce à l’état d’urgence, reste à son poste «jusqu’à ce que le suivant prête serment». Or, la Cour suprême, remaniée dans une configuration plus favorable, devrait valider sans difficulté sa réélection triomphale du 6 octobre, dans les jours à venir. Il a en revanche fait savoir qu’il quittera la tête de l’armée avant le 1er décembre.

    Le Parlement sera quant à lui dissous jeudi à minuit et un gouvernement de transition devrait être nommé dans la foulée pour expédier les affaires courantes et préparer les élections législatives du 9 janvier prochain.

    Un scrutin que la communauté internationale et l’opposition refusent catégoriquement de voir organiser tant que l’état d’urgence n’est pas levé. Or, mercredi dans une interview au Monde, Mercredi, le président Musharraf a de nouveau refusé de donner une date pour la fin de l’état d’urgence.

    Face à l’aggravation de cette crise, les partisans de Benazir Bhutto resserrent les rangs, en vue d’éventuelles alliances. Ce qui était encore inconcevable il y a quelques temps se dessine peu à peu : une alliance entre ex-rivaux, Benazir Bhutto et Nawaz Sharif. Les deux anciens premiers ministres se sont parlé au téléphone mercredi et se sont dits prêts à enterrer leurs différends pour faire front commun face à Pervez Musharraf.

    Deux obstacles de taille les empêchent toutefois de mener campagne : d’une part, Pervez Musharraf exclut tout retour de Nawaz Sharif d’exil d’Arabie saoudite, d’autre part, l’état d’urgence prohibe tout rassemblement.

    L’opposant le plus critique jusqu’alors, l’ex-star du cricket Imran Khan, député à la tête d’un petit parti, en a d’ailleurs fait les frais: arrêté mercredi, il a été emprisonné jeudi, accusé notamment d’incitation au soulèvement armé.

    Par ailleurs, une manifestation anti-Musharraf a été endeuillée jeudi par une fusillade qui a causé la mort de deux garçons d’une douzaine d’années. Il s’agit des premiers décès imputables aux violences politiques depuis le début de l’état d’urgence.

    source : le figaro

  • #2
    façade..

    C'est tous sauf un changement de façae..

    Commentaire


    • #3
      Bonsoir

      @aniasse
      Argumente si cela ne te dérange pas trop !

      Car les avis de pas mal d'experts, interventions de spécialistes sur RFI par exemple, dont les approches rejoignent aisément l'intitulé du fil !

      Musharraf opte pour un gouvernement intérimaire



      Les leaders de l'opposition, Nawaz Sharif (g) et Benazir Bhutto ont confirmé leur alliance. (Photo : Reuters)


      Le Pakistan entre ce jeudi dans une période de transition. Conformément au calendrier, le Parlement sera dissout et dans la foulée, le président pakistanais devrait nommer un gouvernement d'intérim. Quant à Pervez Musharraf, son mandat de président se termine lui aussi ce jeudi.



      Pervez Musharraf restera chef de l'Etat et chef des armées tant que la Cour suprême n'aura pas statué sur la légalité de sa réélection à la tête du Pakistan. Selon le ministre de l'Information, cette décision pourrait intervenir avant la fin du mois de novembre. Pervez Musharraf tomberait alors l'uniforme pour devenir un président civil.

      En attendant, le Parlement pakistanais sera officiellement dissout ce jeudi à minuit. Ensuite, le président devrait nommer un gouvernement intérimaire. Ce gouvernement prêtera serment vendredi et aura pour tâche de superviser les élections législatives promises avant le 9 janvier prochain.

      Les autorités pakistanaises auront entièrement fait table rase des institutions lorsque les quatre assemblées provinciales seront elles aussi dissoutes. Ce sera le 20 novembre prochain. Ce calendrier est contesté par l'opposition. Benazir Bhutto et Nawaz Sharif ont confirmé, ce jeudi, leur alliance. Les deux leaders sont prêts à enterrer la hache de guerre. Avec pour objectif d'unir leurs forces pour tenter de se débarrasser de Pervez Musharraf. A ceci près que Benazir Bhutto est toujours en résidence surveillée à Lahore et Nawaz Sharif vit en Arabie Saoudite.


      par Radio France Internationale Article publié le 15/11/2007
      “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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      • #4
        Argumentation..

        C'est toius sauf un changement de façade..Musharf va faire mine de chamboulé le paysage politique ..alors qu'il va faire se succéder les militaires du pouvoirs..au militaires du pouvoir..

        ses proches après une entoureloupe mediatique se retrouveront là ou ils sont toujours...
        et dans 6 mois 1ans 2 ans etc..on aura la même situation au Pakistant...
        a moins qu' l'opposition ne fasse une révolution..mais là ça va ête très dur ..car il n'ont pas la majorité armée avec eux..

        Commentaire


        • #5
          Tant que ce n'est pas une révolution islamique....

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