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Les ambitions du port de Djendjen

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  • Les ambitions du port de Djendjen

    Jijel / Port de Djendjen
    Un «poumon» économique


    L’Entreprise portuaire de Jijel (EPJ) ambitionne de faire du port de Djendjen «un véritable pivot pour le transbordement en Méditerranée et une porte maritime sur l’Afrique», indiquent ses responsables.

    L'EPJ compte lancer d’importants projets dans la perspective de faire de cette infrastructure un poumon économique. Ces projets consistent en la réalisation d’une prolongation de 400 mètres de la digue ouest existante, de 250 mètres de la digue Est et d’un épi de 100 mètres sur la digue ouest, et ce, pour faire face aux problèmes d’agitation dus à l’importante largeur de la passe d’entrée. S’agissant du traitement des céréales, il y a lieu de signaler qu’il existe un projet de réalisation d’un terminal de transbordement au port de Djendjen, relancé en 2002 par une entreprise privée GMS en partenariat avec le groupe émirati El-Ghorair.
    En 2002, rappelle-t-on, le port de Djendjen s’était classé, du fait de l’importance de ses activités, 3e port algérien de céréales. De 22 500 tonnes en 2002, ce tonnage a atteint, en effet, 804 021 tonnes en 2006, selon les chiffres de la direction générale du port. Jusqu’à fin septembre dernier, les céréales ont dominé, avec 90% de l’activité portuaire et un taux global de 71% pour l’ensemble des autres secteurs d’activité (bois, denrées alimentaires, produits métallurgiques, minéraux et matériaux de construction, produits chimiques). Organisme public pour l’importation et la régulation de l’activité céréalière, l’Office algérien interprofessionnel des céréales (Oaic), représenté par l’Union régionale des coopératives agricoles (Urca), est devenu, ces dernières années, le premier et grand opérateur au niveau du port de Djendjen, indique, à ce propos, le directeur de l’Urca-Oaic de Jijel, Omar Tachi. Cet office, outre sa fonction de «gros importateur» pour le compte de l’Etat, a aussi une mission de régulation du marché et de constitution de stocks stratégiques.
    La présence de L’Oaic dans le port de Djendjen, selon ce responsable, a permis à cette infrastructure de réaliser de grandes performances du fait qu’elle offre toutes les commodités nécessaires en matière de tirant d’eau, de longueur de quais et de facilités d’accès. Sur un autre plan, l’Oaic s’est équipée de moyens conséquents de débarquement qui ont fait que les capacités actuelles atteignent les 1 600 tonnes/heure, indique son directeur. Au niveau du port, qui a reçu le navire «El Hadjar» avec à bord 62 500 tonnes de céréales en provenance du Canada, cette opération est qualifiée de «performance». L’étendue de la couverture de cette structure de l’Office algérien des céréales concerne toute la région Est et Sud-Est qui couvre, selon le même responsable, quelque 30% de l’importation des céréales. L’Oaic a lancé, à ce titre, une étude pour l’implantation d’un silo dans la zone portuaire de Djendjen, à proximité de la voie ferrée. Concernant les surestaries, l’Oaic se dit loin de la «hantise» de verser ces indemnités à l’administration portuaire pour le temps de planche prévu dans le contrat de transport. «Les capacités du port sont telles qu'aucun bateau ne reste en rade et les cadences de déchargement sont rapides», affirment les responsables locaux de l’Oaic.


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