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Saâdaoui était chargé des contacts extérieurs du groupe terroriste
C’est sans doute un nouveau coup dur que viennent de porter les forces de sécurité aux groupes armés du GSPC en éliminant, mercredi dans la soirée, une de ses têtes à Tizi Ouzou.
Il s’agit, a-t-on appris de sources sûres, de l’“émir” Abdelhamid Saâdaoui, alias Abou El-Heiythem, le trésorier chargé de la logistique au sein de cette organisation proche d’Al-Qaïda. C’est au niveau du barrage militaire fixe, mis en place depuis plusieurs mois à Issiakhen Oumedour, à une dizaine de kilomètres à l’est de la ville de Tizi Ouzou, en allant vers Azazga, que ce chef terroriste, âgé de 43 ans et originaire de la localité de Bordj Ménaïel, dans la wilaya de Boumerdès, a été éliminé vers 20h par les soldats de l’ANP qui semblaient bien l’attendre puisqu’ils étaient en position de tir bien avant son arrivée sur les lieux.
En effet, selon notre source, cet ancien “émir”, qui était à la tête du GSPC dans la wilaya de Tizi Ouzou avant de rejoindre les groupes activant à Boumerdès, a été repéré dans la journée de mercredi à Alger en compagnie de deux de ses acolytes à bord d’un véhicule de marque 406. Tout de suite l’alerte fut donnée et les mouvements du véhicule suivis de très près.
Au moment de son élimination, un des trois terroristes a été déjà déposé. Il ne restait que deux dans ce véhicule qui, à peine apparu au niveau du barrage, fut criblé de balles, tuant sur le coup Abou El-Heiythem et blessant son acolyte qui réussira à la faveur de la nuit à s’évaporer dans la nature. Deux micro-ordinateurs portables, un document où il est notifié sa nomination récente comme chargé des relations extérieures avec Al-Qaïda, des sommes importantes en dinars et en devises, 19 portables dont un téléphone satellitaire Thuraya, deux pistolets-automatiques, deux grenades, une caisse contenant 350 balles de Kalachnikov, une radio-scanner ainsi qu’un permis de conduire falsifié constituent le “butin” récupéré dans la voiture de cet “émir” connu aussi pour être le bras droit du numéro un d’Al-Qaïda au pays du Maghreb, Abou Moussab Abdelouadoud alias Abdelmalek Droukdel. Acheminé vers la morgue du CHU Nédir-Mohamed de Tizi Ouzou, le corps du terroriste abattu a été immédiatement identifié comme celui d’Abdelhamid Saâdaoui, qui a rejoint les rangs du GIA au milieu des années 1990 puis du GSPC à sa création en 1998. Il est l’un des défenseurs des méthodes kamikazes adoptées par Abdelmalek Droukdel après avoir fait allégeance à la nébuleuse Al-Qaïda.
Il est à noter que l’élimination de ce chef terroriste intervient à moins d’une quinzaine de jours après la reddition de Abou Abderrahmane alias K. L., le concepteur, producteur et fournisseur d’images vidéo et photos du GSPC à la chaîne qatarie Al-Jazeera pour faire la propagande du terrorisme. Elle intervient également tout juste un peu plus d’un mois après l’élimination début octobre dernier à Boghni, par les forces de l’ANP, de Sofiane El-Fassila alias Hareg Zoheir, qui n’est autre que le responsable exécutoire des attentats kamikazes, notamment ceux du 11 avril dernier, et connu aussi pour être le spécialiste des explosifs. Parmi les terroristes abattus ce jour-là avec Sofiane El-Fassila, figurent également Abou Tourab alias Abdelhamid Amir, “émir” de katibat El-Farouk et aussi Oussama Abou Ishak alias Rabah, spécialiste, lui aussi, dans la fabrication des voitures piégées.
Avant ceux-là, début septembre dernier, c’était Ali Diss, le conseiller militaire au sein du GSPC, et aussi Hamid Ersas, responsable militaire au sein de la même organisation qui ont été éliminés dans un accrochage avec les forces de sécurité non loin de la localité d’Iboudrarène, dans la wilaya de Tizi Ouzou.
Depuis, plusieurs autres terroristes, une dizaine au moins, ont été éliminés dans la wilaya de Tizi Ouzou, et ce, sans compter la reddition au moins de 6 terroristes durant ces deux derniers mois.
Un état de faits qui porte inévitablement à qualifier la lutte antiterrosiste de grand succès au moment où les groupes armés ne cessent d’essuyer des revers. Avec autant d’“émirs” éliminés, le GSPC se trouve tout simplement décapité.
C’est sans doute un nouveau coup dur que viennent de porter les forces de sécurité aux groupes armés du GSPC en éliminant, mercredi dans la soirée, une de ses têtes à Tizi Ouzou.
Il s’agit, a-t-on appris de sources sûres, de l’“émir” Abdelhamid Saâdaoui, alias Abou El-Heiythem, le trésorier chargé de la logistique au sein de cette organisation proche d’Al-Qaïda. C’est au niveau du barrage militaire fixe, mis en place depuis plusieurs mois à Issiakhen Oumedour, à une dizaine de kilomètres à l’est de la ville de Tizi Ouzou, en allant vers Azazga, que ce chef terroriste, âgé de 43 ans et originaire de la localité de Bordj Ménaïel, dans la wilaya de Boumerdès, a été éliminé vers 20h par les soldats de l’ANP qui semblaient bien l’attendre puisqu’ils étaient en position de tir bien avant son arrivée sur les lieux.
En effet, selon notre source, cet ancien “émir”, qui était à la tête du GSPC dans la wilaya de Tizi Ouzou avant de rejoindre les groupes activant à Boumerdès, a été repéré dans la journée de mercredi à Alger en compagnie de deux de ses acolytes à bord d’un véhicule de marque 406. Tout de suite l’alerte fut donnée et les mouvements du véhicule suivis de très près.
Au moment de son élimination, un des trois terroristes a été déjà déposé. Il ne restait que deux dans ce véhicule qui, à peine apparu au niveau du barrage, fut criblé de balles, tuant sur le coup Abou El-Heiythem et blessant son acolyte qui réussira à la faveur de la nuit à s’évaporer dans la nature. Deux micro-ordinateurs portables, un document où il est notifié sa nomination récente comme chargé des relations extérieures avec Al-Qaïda, des sommes importantes en dinars et en devises, 19 portables dont un téléphone satellitaire Thuraya, deux pistolets-automatiques, deux grenades, une caisse contenant 350 balles de Kalachnikov, une radio-scanner ainsi qu’un permis de conduire falsifié constituent le “butin” récupéré dans la voiture de cet “émir” connu aussi pour être le bras droit du numéro un d’Al-Qaïda au pays du Maghreb, Abou Moussab Abdelouadoud alias Abdelmalek Droukdel. Acheminé vers la morgue du CHU Nédir-Mohamed de Tizi Ouzou, le corps du terroriste abattu a été immédiatement identifié comme celui d’Abdelhamid Saâdaoui, qui a rejoint les rangs du GIA au milieu des années 1990 puis du GSPC à sa création en 1998. Il est l’un des défenseurs des méthodes kamikazes adoptées par Abdelmalek Droukdel après avoir fait allégeance à la nébuleuse Al-Qaïda.
Il est à noter que l’élimination de ce chef terroriste intervient à moins d’une quinzaine de jours après la reddition de Abou Abderrahmane alias K. L., le concepteur, producteur et fournisseur d’images vidéo et photos du GSPC à la chaîne qatarie Al-Jazeera pour faire la propagande du terrorisme. Elle intervient également tout juste un peu plus d’un mois après l’élimination début octobre dernier à Boghni, par les forces de l’ANP, de Sofiane El-Fassila alias Hareg Zoheir, qui n’est autre que le responsable exécutoire des attentats kamikazes, notamment ceux du 11 avril dernier, et connu aussi pour être le spécialiste des explosifs. Parmi les terroristes abattus ce jour-là avec Sofiane El-Fassila, figurent également Abou Tourab alias Abdelhamid Amir, “émir” de katibat El-Farouk et aussi Oussama Abou Ishak alias Rabah, spécialiste, lui aussi, dans la fabrication des voitures piégées.
Avant ceux-là, début septembre dernier, c’était Ali Diss, le conseiller militaire au sein du GSPC, et aussi Hamid Ersas, responsable militaire au sein de la même organisation qui ont été éliminés dans un accrochage avec les forces de sécurité non loin de la localité d’Iboudrarène, dans la wilaya de Tizi Ouzou.
Depuis, plusieurs autres terroristes, une dizaine au moins, ont été éliminés dans la wilaya de Tizi Ouzou, et ce, sans compter la reddition au moins de 6 terroristes durant ces deux derniers mois.
Un état de faits qui porte inévitablement à qualifier la lutte antiterrosiste de grand succès au moment où les groupes armés ne cessent d’essuyer des revers. Avec autant d’“émirs” éliminés, le GSPC se trouve tout simplement décapité.
SAMIR LESLOUS (Liberté)
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