Alors que l’Algérie compte 800 000 universitaires
« Tous les présidents algériens depuis l’indépendance ne sont pas titulaires du diplôme du BAC »
Me Ali Yahia Abdennour a dressé un tableau noir de la situation actuelle du pays. Le président d’honneur de la Ligue algérienne des Droits de l’Homme ( LADDH) attribue cette situation de crise à une raison simple : « Dans un pays qui compte environ huit cent mille universitaires, tous les présidents algériens depuis l’Indépendance ne sont pas titulaires du BAC ». L’éternel militant estime que la solution viendra de l’élite formée après l’Indépendance.
S’il s’est refusé à tout commentaire sur la teneur du rapport onusien portant sur les Droits de l’homme en Algérie, Me Ali Yahia considère que « l’hypothèse de l’existence de prisons algérienne secrètes est improbable ». En marge de la vente dédicace jeudi de son livre « Dignité Humaine », à la librairie « Front de mer » à Oran, le président d’honneur de LADDH a réfuté cette hypothèse arguant qu’il est « impossible d’emprisonner des gens durant tout ce temps », Il a cependant précisé que « les familles des disparus ont le droit de savoir ce qui est arrivé à leur proche ». Il y a deux cas de figure pour les disparitions. « Tout le monde sait que les disparus étaient d’une part victimes des groupes armés d’une part. D’autre part, on retrouvait des cadavres à chaque coin de rues avec des marques de tortures, et c’était l’œuvre des services de sécurité ».
A l’approche des prochaines échéances électorales, Me Ali Yahia Abdenour est apparu pessimiste quant aux mécanismes d’élections en Algérie. « Ils votent comme d’habitude à la place du citoyen …car l’Algérien n’est pas libre dans ses choix ». Pour le président de la LADDH, « le processus électorale en Algérie est un moyen de s’accaparer le pouvoir pour s’enrichir et pour élever les enfants ». Ce mode de fonctionnement assure, selon lui, une « forme de succession ». Elle s’appuie pour Me Ali Yahia Abdenour sur une logique de « Pouvoir, Argent et Savoir », et non sur l’usuelle logique « Argent, Savoir puis Pouvoir ».
« Tous les présidents algériens depuis l’indépendance ne sont pas titulaires du diplôme du BAC »
Me Ali Yahia Abdennour a dressé un tableau noir de la situation actuelle du pays. Le président d’honneur de la Ligue algérienne des Droits de l’Homme ( LADDH) attribue cette situation de crise à une raison simple : « Dans un pays qui compte environ huit cent mille universitaires, tous les présidents algériens depuis l’Indépendance ne sont pas titulaires du BAC ». L’éternel militant estime que la solution viendra de l’élite formée après l’Indépendance.
S’il s’est refusé à tout commentaire sur la teneur du rapport onusien portant sur les Droits de l’homme en Algérie, Me Ali Yahia considère que « l’hypothèse de l’existence de prisons algérienne secrètes est improbable ». En marge de la vente dédicace jeudi de son livre « Dignité Humaine », à la librairie « Front de mer » à Oran, le président d’honneur de LADDH a réfuté cette hypothèse arguant qu’il est « impossible d’emprisonner des gens durant tout ce temps », Il a cependant précisé que « les familles des disparus ont le droit de savoir ce qui est arrivé à leur proche ». Il y a deux cas de figure pour les disparitions. « Tout le monde sait que les disparus étaient d’une part victimes des groupes armés d’une part. D’autre part, on retrouvait des cadavres à chaque coin de rues avec des marques de tortures, et c’était l’œuvre des services de sécurité ».
A l’approche des prochaines échéances électorales, Me Ali Yahia Abdenour est apparu pessimiste quant aux mécanismes d’élections en Algérie. « Ils votent comme d’habitude à la place du citoyen …car l’Algérien n’est pas libre dans ses choix ». Pour le président de la LADDH, « le processus électorale en Algérie est un moyen de s’accaparer le pouvoir pour s’enrichir et pour élever les enfants ». Ce mode de fonctionnement assure, selon lui, une « forme de succession ». Elle s’appuie pour Me Ali Yahia Abdenour sur une logique de « Pouvoir, Argent et Savoir », et non sur l’usuelle logique « Argent, Savoir puis Pouvoir ».
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