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Pluies torrentielles, habitations emportées, récoltes détruites et plusieurs centaines de disparus : le sud du Bangladesh vit une situation infernale depuis le passage du cyclone Sidr, jeudi soir. Le dernier bilan officiel fait état de plus de 2.206 morts, dimanche. Mais les sauveteurs s’attendent à trouver des milliers de cadavres alors qu’ils découvrent l’un après l’autre les districts sinistrés.
Impressionnante masse blanche de 500 km de diamètre, le cyclone Sidr a balayé avec des vents de 240 km/h les districts côtiers, près de la frontière avec l’Etat indien du Bengale occidental.
A Jhalokati, une ville de la côte sud à 140 km de la capitale Dacca, l’une des zones les plus sévèrement touchées, les habitants ont raconté leur «terreur» quand les vents accompagnés de pluies torrentielles, ont balayé leurs habitations. «Je n’ai jamais été témoin de scènes aussi terribles. C’était l’enfer. J’ai vu des dizaines de toits de tôle s’envoler et les maisons soufflées», a témoigné un homme d’affaires de 50 ans.
«Énormes dégâts»
Des responsables ont parlé de la pire tempête de ces dernières années dans un pays ravagé par un ouragan en 1970, qui avait fait un demi-million de morts, et par un terrible raz-de-marée cyclonique en 1991, qui avait tué 138.000 personnes.
Pour tenter d’éviter un bilan aussi tragique, les autorités avaient pris les devants en évacuant 250.000 personnes, qui ont dormi dans des abris anticycloniques construits sur la côte.
La plupart des victimes ont été tuées par des chutes d’arbres sur leurs habitations de fortune en pisé, en bambou ou en paille. Les blessés devraient aussi se compter par centaines, voire par milliers. Pour leur porter secours, la marine a dépêché cinq navires chargés de vivres et de médicaments. L’UE a débloqué 1,5 million d’euros d’aide et les Etats-Unis ont proposé leur assistance.
Même si le bilan humain est bien moins élevé qu’en 1970 et en 1991, le ministère de Gestion des catastrophes naturelles estime d’ores et déjà que 2,7 millions d’habitants sont affectés et 773.000 maisons endommagées, quelque 250.000 têtes de bétail et volailles tuées et 31.343 hectares de récoltes détruites. De nombreuses zones sont encore sous les eaux. L’électricité et le téléphone sont coupés dans de nombreux secteurs
L’est de l’Inde a également été touché mais a évité la catastrophe, seul un homme est mort et un millier de huttes ont été emportées.
Sidr, qui s’est transformé en grosse dépression, devait atteindre samedi l’Etat indien de l’Assam. Les cyclones sont fréquents en octobre et en novembre dans le golfe du Bengale bordé par les côtes orientales de l’Inde, celles du sud du Bangladesh et de l’ouest de la Birmanie.
Par Le Figaro
Impressionnante masse blanche de 500 km de diamètre, le cyclone Sidr a balayé avec des vents de 240 km/h les districts côtiers, près de la frontière avec l’Etat indien du Bengale occidental.
A Jhalokati, une ville de la côte sud à 140 km de la capitale Dacca, l’une des zones les plus sévèrement touchées, les habitants ont raconté leur «terreur» quand les vents accompagnés de pluies torrentielles, ont balayé leurs habitations. «Je n’ai jamais été témoin de scènes aussi terribles. C’était l’enfer. J’ai vu des dizaines de toits de tôle s’envoler et les maisons soufflées», a témoigné un homme d’affaires de 50 ans.
«Énormes dégâts»
Des responsables ont parlé de la pire tempête de ces dernières années dans un pays ravagé par un ouragan en 1970, qui avait fait un demi-million de morts, et par un terrible raz-de-marée cyclonique en 1991, qui avait tué 138.000 personnes.
Pour tenter d’éviter un bilan aussi tragique, les autorités avaient pris les devants en évacuant 250.000 personnes, qui ont dormi dans des abris anticycloniques construits sur la côte.
La plupart des victimes ont été tuées par des chutes d’arbres sur leurs habitations de fortune en pisé, en bambou ou en paille. Les blessés devraient aussi se compter par centaines, voire par milliers. Pour leur porter secours, la marine a dépêché cinq navires chargés de vivres et de médicaments. L’UE a débloqué 1,5 million d’euros d’aide et les Etats-Unis ont proposé leur assistance.
Même si le bilan humain est bien moins élevé qu’en 1970 et en 1991, le ministère de Gestion des catastrophes naturelles estime d’ores et déjà que 2,7 millions d’habitants sont affectés et 773.000 maisons endommagées, quelque 250.000 têtes de bétail et volailles tuées et 31.343 hectares de récoltes détruites. De nombreuses zones sont encore sous les eaux. L’électricité et le téléphone sont coupés dans de nombreux secteurs
L’est de l’Inde a également été touché mais a évité la catastrophe, seul un homme est mort et un millier de huttes ont été emportées.
Sidr, qui s’est transformé en grosse dépression, devait atteindre samedi l’Etat indien de l’Assam. Les cyclones sont fréquents en octobre et en novembre dans le golfe du Bengale bordé par les côtes orientales de l’Inde, celles du sud du Bangladesh et de l’ouest de la Birmanie.
Par Le Figaro