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Ou en est la Belgique ?
Bref retour sur les élections du 10 juin :
En Flandre, c’est le CD/V qui gagne les élections et on met de suite en avant Yves Leterme, qui, avec 800.000 voix de préférence, devient le favori n°1 pour devenir formateur du prochain gouvernement (et donc premier ministre).
En Wallonie/Bruxelles (chez les francophones), c’est le MR qui gagne les élections.
Le Roi nomme comme d’habitude un Informateur qui prend les renseignements auprès de la société civile (représentant des entreprises, des syndicats, etc.) et du monde politique, histoire de mettre en place les prémisses d’une négociation en vue d’un Gouvernement.
Sa mission est relativement dure et déjà ce moment, on sent des crispations. Au point que le Roi décide de nommer un Médiateur afin de trouver des issues positives.
En effet, d’un coté, les partis flamands veulent une réforme large de l’Etat et il faut absolument une majorité des 2/3 au parlement pour se faire (mais c’est politiquement impossible car des partis tels que le PS refuse absolument de jouer les pompiers…) et de l’autre, les partis francophones refusent de sacrifier une nouvelle fois l’Etat Fédéral, avec un risque de Confédéralisme…
Le Médiateur nommé n’est autre que Jean-Luc Dehaene, ancien Premier Ministre dans les années 90 (par deux fois…) et membre du même parti que Leterme (CD/V).
Mais voila, au sein du CD/V, Leterme refuse de voir continuer Dehaene et il le met dehors, histoire de devenir formateur le plus tôt possible !
Yves Leterme est donc formateur, il met en place des négociations qui dureront près de 40 jours. Négociations qui seront infructueuses. Personne ne s’entend. On montre du doigt Joëlle Milquet, présidente du cdH, mais on oublie qu’ à la table des négociations, il se trouve le NVA, partenaire flamingant du CD/V (qui réclame minimum un confédéralisme) et le FDF-front démocratique francophone-qui est le partenaire du MR et qui lui aussi est extrême dans ses idées…
A l’heure actuelle, le Roi reçoit divers « anciens Ministres » afin de trouver une solution qui puisse relancer les négociations, mais nul doute qu’on ne sait trop quoi penser…
Hier, la RTBF a publié un sondage qui montrait que 40% des flamands voulait la séparation…
Quid de l’avenir du pays ? Junker, Premier Ministre Luxembourgeois, a déclaré qu’une séparation était inacceptable dans le contexte européen, que la Belgique devait régler ses problèmes internes au risque de mettre à mal la construction européenne !
Car nul doute que si la Belgique implose, L’Europe politique perdra toute légitimité : Si 10.000.000 de personnes n’arrivent pas à s’entendre, que dire de 450.000.000 ?
En Flandre, c’est le CD/V qui gagne les élections et on met de suite en avant Yves Leterme, qui, avec 800.000 voix de préférence, devient le favori n°1 pour devenir formateur du prochain gouvernement (et donc premier ministre).
En Wallonie/Bruxelles (chez les francophones), c’est le MR qui gagne les élections.
Le Roi nomme comme d’habitude un Informateur qui prend les renseignements auprès de la société civile (représentant des entreprises, des syndicats, etc.) et du monde politique, histoire de mettre en place les prémisses d’une négociation en vue d’un Gouvernement.
Sa mission est relativement dure et déjà ce moment, on sent des crispations. Au point que le Roi décide de nommer un Médiateur afin de trouver des issues positives.
En effet, d’un coté, les partis flamands veulent une réforme large de l’Etat et il faut absolument une majorité des 2/3 au parlement pour se faire (mais c’est politiquement impossible car des partis tels que le PS refuse absolument de jouer les pompiers…) et de l’autre, les partis francophones refusent de sacrifier une nouvelle fois l’Etat Fédéral, avec un risque de Confédéralisme…
Le Médiateur nommé n’est autre que Jean-Luc Dehaene, ancien Premier Ministre dans les années 90 (par deux fois…) et membre du même parti que Leterme (CD/V).
Mais voila, au sein du CD/V, Leterme refuse de voir continuer Dehaene et il le met dehors, histoire de devenir formateur le plus tôt possible !
Yves Leterme est donc formateur, il met en place des négociations qui dureront près de 40 jours. Négociations qui seront infructueuses. Personne ne s’entend. On montre du doigt Joëlle Milquet, présidente du cdH, mais on oublie qu’ à la table des négociations, il se trouve le NVA, partenaire flamingant du CD/V (qui réclame minimum un confédéralisme) et le FDF-front démocratique francophone-qui est le partenaire du MR et qui lui aussi est extrême dans ses idées…
A l’heure actuelle, le Roi reçoit divers « anciens Ministres » afin de trouver une solution qui puisse relancer les négociations, mais nul doute qu’on ne sait trop quoi penser…
Hier, la RTBF a publié un sondage qui montrait que 40% des flamands voulait la séparation…
Quid de l’avenir du pays ? Junker, Premier Ministre Luxembourgeois, a déclaré qu’une séparation était inacceptable dans le contexte européen, que la Belgique devait régler ses problèmes internes au risque de mettre à mal la construction européenne !
Car nul doute que si la Belgique implose, L’Europe politique perdra toute légitimité : Si 10.000.000 de personnes n’arrivent pas à s’entendre, que dire de 450.000.000 ?