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L'euro a touché mercredi de nouveaux sommets, passant pour la première fois au-dessus de 1,47 dollar, dopé selon des cambistes par des commentaires d'un responsable chinois suggérant que Pékin pourrait réduire ses réserves en billet vert pour d'autres monnaies.
L'euro a atteint 1,4704 dollar vers 09H24 GMT (10H24 à Paris), après avoir déjà franchi pour la première fois depuis son lancement en 1999 la barre des 1,46 dollar quelques heures plus tôt.
Vers 10H00 GMT (11H00 à Paris), l'euro se maintenait tout près de ce nouveau record, s'échangeant à 1,4691 dollar, contre 1,4555 mardi vers 22H00 GMT.
L'euro baissait face au yen à 166,84 yens pour un euro contre 167,01 la veille.
Le billet vert baissait également face à la devise nippone à 113,15 yens pour un dollar, contre 114,72 yens mardi, et évoluait à ses plus bas niveaux depuis 26 ans face à la livre sterling, à 2,1027 dollars pour une livre.
Parallèllement, l'or, traditionnelle valeur refuge en période d'incertitudes économiques, a touché de nouveaux sommets depuis près de 28 ans, grimpant sur le marché londonien jusqu'à un pic de 845,84 dollars l'once dans la matinée.
Selon des cambistes, Cheng Siwei, vice-président de l'Assemblée nationale populaire (le Parlement chinois) a déclaré que la Chine envisageait de diversifier ses réserves de changes au profit de monnaies plus fortes que le dollar, tout en démentant que son pays allait acheter plus d'euros.
Julian Jessop, de Capital Economics a affirmé que la part du dollar dans les réserves de change chinoises, officiellement tenue secrète, serait de 70% environ.
Les cambistes estiment que les propos du responsable chinois ont porté un nouveau coup à la monnaie des Etats-Unis, déjà fortement affaiblie depuis plusieurs mois par des craintes d'une contagion aux autres secteur de l'économie de la crise qui a frappé l'immobilier et le crédit, et qui pourrait entraîner une récession de la première puissance économique mondiale.
"Ces déclarations, même si elles sont confuses et ont été faites par un responsable de troisième rang, a provoqué une vente massive de dollars", ont expliqué dans une note les analystes de la banque française BNP Paribas.
"Des gains supplémentaires (de l'euro) jusqu'à 1,50 dollar sont en vue, alors que les fondamentaux du dollar continuent à s'affaiblir", ont-ils ajouté.
La chute du dollar, amorcée il y a deux ans, s'est brusquement accélérée cet été avec la crise financière aux Etats-Unis, qui a provoqué notamment des pertes colossales au sein de la première banque mondiale Citigroup et semé l'inquiétude chez les investisseurs de la planète.
Eprouvé par les perspectives économiques moroses aux Etats-Unis, le dollar pâtit également de la diminution de l'écart entre le rendement des capitaux placés dans la monnaie américaine (dont le taux d'intérêt est passé en deux mois de 5,25% à 4,50%), et celui des sommes placées en euro, le taux d'intérêt directeur en zone euro étant resté fixé à 4%.
Et selon les économistes, cet écart pourrait encore se réduire dans les prochains mois, la Réserve fédérale américaine (Fed) semblant prête à abaisser encore son taux directeur lors de sa prochaine réunion en décembre.
source : AFP
L'euro a atteint 1,4704 dollar vers 09H24 GMT (10H24 à Paris), après avoir déjà franchi pour la première fois depuis son lancement en 1999 la barre des 1,46 dollar quelques heures plus tôt.
Vers 10H00 GMT (11H00 à Paris), l'euro se maintenait tout près de ce nouveau record, s'échangeant à 1,4691 dollar, contre 1,4555 mardi vers 22H00 GMT.
L'euro baissait face au yen à 166,84 yens pour un euro contre 167,01 la veille.
Le billet vert baissait également face à la devise nippone à 113,15 yens pour un dollar, contre 114,72 yens mardi, et évoluait à ses plus bas niveaux depuis 26 ans face à la livre sterling, à 2,1027 dollars pour une livre.
Parallèllement, l'or, traditionnelle valeur refuge en période d'incertitudes économiques, a touché de nouveaux sommets depuis près de 28 ans, grimpant sur le marché londonien jusqu'à un pic de 845,84 dollars l'once dans la matinée.
Selon des cambistes, Cheng Siwei, vice-président de l'Assemblée nationale populaire (le Parlement chinois) a déclaré que la Chine envisageait de diversifier ses réserves de changes au profit de monnaies plus fortes que le dollar, tout en démentant que son pays allait acheter plus d'euros.
Julian Jessop, de Capital Economics a affirmé que la part du dollar dans les réserves de change chinoises, officiellement tenue secrète, serait de 70% environ.
Les cambistes estiment que les propos du responsable chinois ont porté un nouveau coup à la monnaie des Etats-Unis, déjà fortement affaiblie depuis plusieurs mois par des craintes d'une contagion aux autres secteur de l'économie de la crise qui a frappé l'immobilier et le crédit, et qui pourrait entraîner une récession de la première puissance économique mondiale.
"Ces déclarations, même si elles sont confuses et ont été faites par un responsable de troisième rang, a provoqué une vente massive de dollars", ont expliqué dans une note les analystes de la banque française BNP Paribas.
"Des gains supplémentaires (de l'euro) jusqu'à 1,50 dollar sont en vue, alors que les fondamentaux du dollar continuent à s'affaiblir", ont-ils ajouté.
La chute du dollar, amorcée il y a deux ans, s'est brusquement accélérée cet été avec la crise financière aux Etats-Unis, qui a provoqué notamment des pertes colossales au sein de la première banque mondiale Citigroup et semé l'inquiétude chez les investisseurs de la planète.
Eprouvé par les perspectives économiques moroses aux Etats-Unis, le dollar pâtit également de la diminution de l'écart entre le rendement des capitaux placés dans la monnaie américaine (dont le taux d'intérêt est passé en deux mois de 5,25% à 4,50%), et celui des sommes placées en euro, le taux d'intérêt directeur en zone euro étant resté fixé à 4%.
Et selon les économistes, cet écart pourrait encore se réduire dans les prochains mois, la Réserve fédérale américaine (Fed) semblant prête à abaisser encore son taux directeur lors de sa prochaine réunion en décembre.
source : AFP