article de Oumma
Les dernières décennies ont été marquées par un intérêt majeur pour les signes scientifiques du Coran, dont les premiers travaux ont été élaborés à partir de réflexions intellectuelles visant à faire correspondre les théories scientifiques ou phénomènes naturels avec certains versets du Coran qui abondaient dans ce sens.
Les adeptes de cette mouvance se sont employés à démontrer la grandeur de Dieu Tout Puissant à travers Sa création du monde, mais également par une tentative d’explication à la fois du sens de cette création et de sa complexité, dont le Coran en donne une description minutieuse ...
Les écrits d’ Ahmed Zaki « Au firmament avec Allah », ainsi que ceux d’ Ahmed Hanafi « l’interprétation scientifique des signes universels », auxquels s’ajoutent les brochures de Mustapha Mahmoud et ses interviews radiophoniques et télévisuelles s’inscrivaient dans cette perspective, rencontrant à leur époque un très large écho.
Cette entreprise qui demeure louable en soi, a permis à une majorité de gens « ordinaires » de prendre connaissance de l’expression scientifique et intellectuelle du Coran. Ce qui a eu pour effet de consolider leur croyance, et de conférer au Coran une place unique dans leur cœur, alors que d’autres se sont mis à croire en Dieu créateur de ce monde.
Cependant ces écrits ont dérivé vers une conception du Coran, défini tel un livre recélant toutes les sciences dans leurs moindres détails
Parmi les tenants de la thèse « du miracle scientifique du Coran », quelques auteurs ont tout simplement présenté les signes du Coran dotés d’un aspect scientifique, comme des théories scientifiques cohérentes en conformité avec les découvertes de notre époque.
Cette thèse particulièrement dangereuse, émane d’individus qui ne sont en rien spécialistes, et dont les informations scientifiques ont été puisées dans des ouvrages de vulgarisation destinés au grand public, ou encore dans des articles journalistiques dépourvus de toute rigueur, voire même erronés.
On y décèle par exemple un ouvrage évoquant le "miracle" en question dans le domaine de l’astronomie, accompagnée d’une description qui se veut précise, de la création des astres et du développement des systèmes planétaires, alors que l’auteur n’est qu’un psychanalyste amateur d’ astronomie, qui a certainement recueilli ses informations en relation avec cette discipline au cours des longues périodes d’inactivité passées dans son cabinet.
On peut également se procurer d’autres ouvrages relatifs à la géologie, à la formation des océans et à l’hydrodynamique rédigés par un spécialiste de la médecine interne. On constate que la question de l’ I’jaz (miracle du Coran) est désormais traitée par des individus sans aucune qualification. Pis encore, certains pseudo-spécialistes rédigent des niaiseries au mépris de la rigueur qu’impose toutes les sciences exactes.
Certes, les diverses connaissances contenues dans le Coran demeurent fascinantes, et aucune œuvre humaine ne saurait atteindre le même niveau, du fait de sa source divine et absolue. Mais le Coran n’est nullement un livre scientifique et ne renferme aucune théorie scientifique. Il n’est pas non plus un dictionnaire, ni un lexique établi pour une quelconque discipline scientifique.
Le prophète qui a été un intermédiaire dans la transmission du Coran, n’est pas non plus un savant spécialisé, ni un scientifique ni un philosophe, ou un médiateur social. Précisions, qu’il ne savait ni écrire, ni lire, avant d’accomplir sa fonction d’Envoyé de Dieu.
Dans plusieurs passages, le Coran invite les musulmans à l’usage de la raison et au développement de la réflexion. Le Coran attire particulièrement leur attention sur la précision de la création du monde, de sa beauté qui demeure à la disposition de l’Homme.
Le Coran enjoint également l’Homme à contempler, et à réfléchir au sens de la création, ainsi qu’ aux raisons qui la sous-tendent. Le Coran insiste sur le fait que ce livre regorge de signes (ayat) à l’adresse des Hommes qui raisonnent, mais aussi des signes à destination des Hommes qui réfléchissent, et qui observent.
En outre, le Coran interpelle l’Homme sur les créatures vivantes et non-vivantes, en évoquant les montagnes, les cours d’eau, les arbres, les roches, les plantes, les astres, la nuit et le jour , tout en soulignant certaines de leurs qualités et spécificités.
Le Coran a été révélé par Dieu le Tout Puissant dans une langue explicite, compréhensible et acceptable par tous et à toutes les époques en dépit des différences de niveau intellectuelle, de culture et de connaissance des individus. Le but de la révélation étant de consolider la croyance et de fortifier une Loi divine équitable reposant sur des bases solides. Dieu se montre miséricordieux envers les mondes, enclins à suivre la voie de l’ignorance, les entraînant ainsi vers leur perte.
Le Coran constitue de ce fait un livre de guidance fournit par Dieu le Tout Puissant, que l’homme doit utiliser comme une sorte de balise pour retrouver la voie du Salut afin de se préparer à réaliser l’ objectif suprême de la vie : connaître Dieu le Tout Puissant.
C’est pourquoi nous affirmons avec sérénité, qu’il ne peut y avoir d’ hostilité entre l’Islam et la Science. Tout au long de l’histoire de l’islam, aucun conflit n’a opposé les religieux aux scientifiques. Les prétendues contradictions évoquées entre ces deux disciplines sont imputables à l’ignorance et à une mauvaise interprétation.
La raison scientifique délimite les champs d’intérêt de la science et de la religion. Cette dernière porte essentiellement sur des postulats métaphysiques indiscutables et définitifs, alors que la science s’édifie sur des postulats rationnels soumis à l’expérience et à la validation, donc au changement et au renouveau.
Il est alors inadmissible de soumettre l’un d’entre eux au jugement de l’autre. La science constitue la base la plus large de l’activité de l’esprit humain, alors que la religion constitue l’espace le plus étendu de la contemplation spirituelle qui se déploie à travers l’appréhension des mondes que l’espace physique ne saurait contenir.
Comment expliquer la méditation que certains considèrent comme une hallucination intellectuelle, à l’image du physicien Steven Hawking refusant d’approuver l’existence d’autres mondes non-physiques qui ne soient pas le résultant de ses équations mathématiques.
D’autres, à l’instar de Steven Weinberg rejette l’existence de tels mondes, dans la mesure où il est impossible de les examiner ou de les expérimenter. Ces intellectuels insistent implicitement sur l’idée de soumettre l’au-delà à la science, plus précisément la métaphysique à la physique. Ce qui est strictement impossible !
Les dernières décennies ont été marquées par un intérêt majeur pour les signes scientifiques du Coran, dont les premiers travaux ont été élaborés à partir de réflexions intellectuelles visant à faire correspondre les théories scientifiques ou phénomènes naturels avec certains versets du Coran qui abondaient dans ce sens.
Les adeptes de cette mouvance se sont employés à démontrer la grandeur de Dieu Tout Puissant à travers Sa création du monde, mais également par une tentative d’explication à la fois du sens de cette création et de sa complexité, dont le Coran en donne une description minutieuse ...
Les écrits d’ Ahmed Zaki « Au firmament avec Allah », ainsi que ceux d’ Ahmed Hanafi « l’interprétation scientifique des signes universels », auxquels s’ajoutent les brochures de Mustapha Mahmoud et ses interviews radiophoniques et télévisuelles s’inscrivaient dans cette perspective, rencontrant à leur époque un très large écho.
Cette entreprise qui demeure louable en soi, a permis à une majorité de gens « ordinaires » de prendre connaissance de l’expression scientifique et intellectuelle du Coran. Ce qui a eu pour effet de consolider leur croyance, et de conférer au Coran une place unique dans leur cœur, alors que d’autres se sont mis à croire en Dieu créateur de ce monde.
Cependant ces écrits ont dérivé vers une conception du Coran, défini tel un livre recélant toutes les sciences dans leurs moindres détails
Parmi les tenants de la thèse « du miracle scientifique du Coran », quelques auteurs ont tout simplement présenté les signes du Coran dotés d’un aspect scientifique, comme des théories scientifiques cohérentes en conformité avec les découvertes de notre époque.
Cette thèse particulièrement dangereuse, émane d’individus qui ne sont en rien spécialistes, et dont les informations scientifiques ont été puisées dans des ouvrages de vulgarisation destinés au grand public, ou encore dans des articles journalistiques dépourvus de toute rigueur, voire même erronés.
On y décèle par exemple un ouvrage évoquant le "miracle" en question dans le domaine de l’astronomie, accompagnée d’une description qui se veut précise, de la création des astres et du développement des systèmes planétaires, alors que l’auteur n’est qu’un psychanalyste amateur d’ astronomie, qui a certainement recueilli ses informations en relation avec cette discipline au cours des longues périodes d’inactivité passées dans son cabinet.
On peut également se procurer d’autres ouvrages relatifs à la géologie, à la formation des océans et à l’hydrodynamique rédigés par un spécialiste de la médecine interne. On constate que la question de l’ I’jaz (miracle du Coran) est désormais traitée par des individus sans aucune qualification. Pis encore, certains pseudo-spécialistes rédigent des niaiseries au mépris de la rigueur qu’impose toutes les sciences exactes.
Certes, les diverses connaissances contenues dans le Coran demeurent fascinantes, et aucune œuvre humaine ne saurait atteindre le même niveau, du fait de sa source divine et absolue. Mais le Coran n’est nullement un livre scientifique et ne renferme aucune théorie scientifique. Il n’est pas non plus un dictionnaire, ni un lexique établi pour une quelconque discipline scientifique.
Le prophète qui a été un intermédiaire dans la transmission du Coran, n’est pas non plus un savant spécialisé, ni un scientifique ni un philosophe, ou un médiateur social. Précisions, qu’il ne savait ni écrire, ni lire, avant d’accomplir sa fonction d’Envoyé de Dieu.
Dans plusieurs passages, le Coran invite les musulmans à l’usage de la raison et au développement de la réflexion. Le Coran attire particulièrement leur attention sur la précision de la création du monde, de sa beauté qui demeure à la disposition de l’Homme.
Le Coran enjoint également l’Homme à contempler, et à réfléchir au sens de la création, ainsi qu’ aux raisons qui la sous-tendent. Le Coran insiste sur le fait que ce livre regorge de signes (ayat) à l’adresse des Hommes qui raisonnent, mais aussi des signes à destination des Hommes qui réfléchissent, et qui observent.
En outre, le Coran interpelle l’Homme sur les créatures vivantes et non-vivantes, en évoquant les montagnes, les cours d’eau, les arbres, les roches, les plantes, les astres, la nuit et le jour , tout en soulignant certaines de leurs qualités et spécificités.
Le Coran a été révélé par Dieu le Tout Puissant dans une langue explicite, compréhensible et acceptable par tous et à toutes les époques en dépit des différences de niveau intellectuelle, de culture et de connaissance des individus. Le but de la révélation étant de consolider la croyance et de fortifier une Loi divine équitable reposant sur des bases solides. Dieu se montre miséricordieux envers les mondes, enclins à suivre la voie de l’ignorance, les entraînant ainsi vers leur perte.
Le Coran constitue de ce fait un livre de guidance fournit par Dieu le Tout Puissant, que l’homme doit utiliser comme une sorte de balise pour retrouver la voie du Salut afin de se préparer à réaliser l’ objectif suprême de la vie : connaître Dieu le Tout Puissant.
C’est pourquoi nous affirmons avec sérénité, qu’il ne peut y avoir d’ hostilité entre l’Islam et la Science. Tout au long de l’histoire de l’islam, aucun conflit n’a opposé les religieux aux scientifiques. Les prétendues contradictions évoquées entre ces deux disciplines sont imputables à l’ignorance et à une mauvaise interprétation.
La raison scientifique délimite les champs d’intérêt de la science et de la religion. Cette dernière porte essentiellement sur des postulats métaphysiques indiscutables et définitifs, alors que la science s’édifie sur des postulats rationnels soumis à l’expérience et à la validation, donc au changement et au renouveau.
Il est alors inadmissible de soumettre l’un d’entre eux au jugement de l’autre. La science constitue la base la plus large de l’activité de l’esprit humain, alors que la religion constitue l’espace le plus étendu de la contemplation spirituelle qui se déploie à travers l’appréhension des mondes que l’espace physique ne saurait contenir.
Comment expliquer la méditation que certains considèrent comme une hallucination intellectuelle, à l’image du physicien Steven Hawking refusant d’approuver l’existence d’autres mondes non-physiques qui ne soient pas le résultant de ses équations mathématiques.
D’autres, à l’instar de Steven Weinberg rejette l’existence de tels mondes, dans la mesure où il est impossible de les examiner ou de les expérimenter. Ces intellectuels insistent implicitement sur l’idée de soumettre l’au-delà à la science, plus précisément la métaphysique à la physique. Ce qui est strictement impossible !
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