Louange à ALLAH. Nous le glorifions et implorons son aide et son pardon. Nous demandons qu’il nous guide vers la rectitude.
Chers frères, chères soeurs,
Depuis quelques années nous remarquons que les musulmans ont recours de plus en plus souvent aux prêts à intérêts, en observant le comportement des non musulmans qui s’engouffrent toujours plus nombreux et plus profondément dans cette prison.
Il faut dire que les offres sont nombreuses, variées et facilement accessibles.
Les formules et discours employés poussent les gens a souscrire différents types de crédits liés à la consommation. Dans notre sujet, nous prêterons une attention toute particulière au crédit immobilier, qui égare malheureusement de plus en plus de musulmans.
Pour contribuer à la lutte contre cet éloignement de l’Islam, qui prend une proportion alarmante au sein de notre communauté, nous allons, dans un premier temps, décrire les raisons qui poussent les musulmans à succomber à ce type de transaction. Nous verrons ensuite les méfaits de l’usure et le point de vue de l’Islam à ce sujet.
Pourquoi le recours aux crédits usuraires ?
- C’est tout d’abord un moyen qui semble facile et rapide d’acquisition d’un bien. Il est courant de penser que l’on peut ainsi accéder, sans difficultés, à plus de confort.
- Argumenté par des calculs sur plusieurs décennies, le crédit devient une opportunité à saisir. Et avec les avantages fiscaux et autres aides de divers organismes sociaux, l’offre semble encore plus alléchante.
- Des musulmans, se considérant pieux, rajoutent des arguments religieux aux arguments purement matérialistes précités. Ainsi, ils pensent que pour mieux éduquer et préserver leurs enfants des nuisances des quartiers « difficiles », il est urgent et prioritaire, d’acheter, par tous les moyens, une habitation loin de ces quartiers. Ils reconnaissent donc implicitement que l’usure est un grave péché, mais justifient un recours à ce type de crédit, sous l’alibi de la nécessité, en l’occurrence protéger leurs enfants.
- D’autre part, ces compagnons de l’usure trouvent un prétexte supplémentaire en se référant à certaines célébrités contemporaines du monde musulman qui avancent que le prêt a intérêt est devenu permis sous couvert d’une certaine compréhension dévoyée de la « nécessité », encourageant et cautionnant cette pratique .
- Les personnes ayant recours à ces crédits affirment n’avoir aucun scrupule, ni ressentir de culpabilité, car d’après eux, « nous sommes pas en faute car c’est la banque qui tire les profits de l’usure, on n’est pas responsables … ».
- Enfin, certains, qui prétendent être en conformité avec l’Islam, vont encore plus loin, en considérant que l’usure est permise même sans aucune contrainte/difficulté. Pour eux, l’usure n’est plus ni moins qu’une pratique commerciale courante et nécessaire dans la société.
ALLAH nous a pourtant sévèrement mis en garde !
Il est sans rappeler que l’usure en Islam est un péché extrêmement grave, et figurant parmi les premiers péchés capitaux ! Sans aller loin dans l’argumentation religieuse, nous voyons immédiatement un gouffre entre ces musulmans qui pratiquent l’usure avec insouciance, alors qu’à l’opposé les paroles d’ALLAH (SWT) et son Prophète emploient les mots les plus durs et les descriptions les plus choquantes, lorsque le sujet traite de la pratique de l’usure. En effet, celui qui pratique l’usure s’attire la colère divine, une guerre du Tout-Puissant ainsi que Sa malédiction ici-bas, avant même d’encourir au châtiment dans l’au-delà ! Trouve-t-on beaucoup de péchés aussi graves ?
ALLAH (SWT) dit (traduction du sens) : « ALLAH anéantit l’intérêt usuraire et fait fructifier les aumônes. Et ALLAH n’aime pas le mécréant pêcheur. » S2-V276.
Dans ce verset, ALLAH associe la pratique de ce péché à une la mécréance ce qui souligne toute sa gravité.
Tandis que dans le verset qui suit, ALLAH associe le délaissement de ce péché à une preuve de la foi.
ALLAH (SWT) dit :
يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آَمَنُوا اتَّقُوا اللَّهَ وَذَرُوا مَا بَقِيَ مِنَ الرِّبَا إِنْ كُنْتُمْ مُؤْمِنِينَ
« Oh les croyants ! Craignez ALLAH, et renoncez au reliquat de l’intérêt usuraire, si vous êtes croyants ». S2-V278
Dans notre Oumma, il reste encore des croyants, sur la voie divine, qui détestent et sont répugnés par le péché capital de l’adultère.
Le Prophète (SAAWS) nous enseigne, en fait, que l’usure est trente-six fois plus grave que l’adultère ! Il a dit, en effet, à ce sujet : « Manger un dirham provenant de l’usure sciemment est plus grave que commettre trente-six fois l’adultère »
rapporté par Ahmed (225/5)
Dans un autre hadith, le Messager d’ALLAH nous a mis en garde : « Evitez les sept abominations ! Les compagnons demandèrent quelles sont-elles ô Messager d’ALLAH ? Il répondit : ” Le polythéisme, la magie, l’usure, dilapider l’argent de l’orphelin, la fuite pendant le combat et la calomnie des femmes mariées sans preuve ”».
rapporté par al-Bukhârî (2015) et Muslim (89)
La gravité de l’usure et son interdiction indiscutable sont tellement évidentes aux yeux de toutes les générations de grands oulémas qui nous ont précédés, que lorsqu’ils cherchaient à donner un exemple de péché évident et marquant, ils citaient systématiquement l’usure !
De quel Islam se revendiquent donc ceux qui cherchent malgré tout à déformer l’interprétation des textes pour autoriser les gens à commettre un si grave péché ?
Sachez donc chers frères et soeurs, que la pratique de l’usure (ar-riba) aura des répercussions dans votre vie présente.
Seul ALLAH, dans sa Puissance et son Omnipotence connaît tous les méfaits de ce fléau, c’est pour cela qu’Il nous met en garde avec insistance. Cependant, certaines maladies consécutives à ce mal se constatent au quotidien.
-1- Nous voyons ceux qui vivent accaparés des dettes de l’usure, rongés par une tourmente incessante, en se sentant redevable (un lourd fardeau) sur une longue période de sa vie (20 ans 30 ans de crédit à rembourser). Leur préoccupations de chaque instant sont : « Que m’arrivera-t-il je ne peux plus payer mon crédit ? Que m’arrivera-t-il si je perd mes revenus ?… ». A l’époque de l’Arabie pré-islamique l’usure dominait la vie des Arabes. Ses tentacules ont fait tellement de dégâts qu’une grande partie de la population ne pouvait plus rembourser de tels crédits de mois en mois plus étouffants. La solution qui avait été trouvé pour celui qui ne pouvait plus rembourser était de donner sa propre personne pour colmater la dette, autrement dit devenir esclave. D’où les très nombreux esclaves dans la société pré-islamique. Or, l’Islam est venu non seulement libérer progressivement ces esclaves, mais est venu attaquer le mal à la racine : l’usure sous toutes ses formes a été interdite. Nous voyons aujourd’hui ces prêcheurs de l’usure faire la promotion pour le retour de cette vieille maladie et replonger les musulmans dans l’obscurantisme anté-islamique. En ayant ce discours, ils ferment les oreilles aux commandements du Tout-Puissant, et ferment les yeux sur les souffrances psychologiques que vivent les non musulmans emprisonnés par l’usure et leur vision du monde matérialiste. Ces pratiquants de l’usure, l’estomac noué par la peur du lendemain, sans cesse en quête de taux renégociés ou de délais supplémentaires marchandés en contrepartie d’un accroissement de la dette, sont tout simplement des esclaves de la société « moderne » capitaliste.
-2- Le prêt usuraire étant conditionné à une source de revenu « stable », nous voyons ces musulmans sous l’emprise de l’usure vivre une peur constante de la perte de l’emploi. En situation normale le musulman n’a pas peur pour les bienfaits qu’ils recevra sur terre : il a pleinement conscience que se tourmenter à ce sujet n’a aucun sens car c’est ALLAH le très Haut qui fixe la quantité de ces bienfaits, et l’être humain le plus actif au monde n’augmentera pas ces bienfaits (son risq) d’un centime. Seulement, le musulmans qui commet le péché abominable de la pratique de l’usure, s’éloigne par la même des conceptions islamiques et apprécie sa situation de manière erronée. Il a donc, à l’instar des incroyants, extrêmement peur de perdre son emploi. Et si cela arrive, il se retrouve dans des situations que sa foi ne supporte pas, comme la saisie des biens et les déchirements familiaux. Nous voyons encore que cette pratique, loin de l’Islam, génère des comportements non islamiques. Par exemple, celui qui vit sous l’emprise des tourmentes de l’usure devient individualiste, car la peur favorise ce type de réaction. On remarque aussi que nombre de musulmans finissent par regretter amèrement cette situation car au fond d’eux un malaise s’installe, mais ils se retrouvent pris au piège.
Chers frères, chères soeurs,
Depuis quelques années nous remarquons que les musulmans ont recours de plus en plus souvent aux prêts à intérêts, en observant le comportement des non musulmans qui s’engouffrent toujours plus nombreux et plus profondément dans cette prison.
Il faut dire que les offres sont nombreuses, variées et facilement accessibles.
Les formules et discours employés poussent les gens a souscrire différents types de crédits liés à la consommation. Dans notre sujet, nous prêterons une attention toute particulière au crédit immobilier, qui égare malheureusement de plus en plus de musulmans.
Pour contribuer à la lutte contre cet éloignement de l’Islam, qui prend une proportion alarmante au sein de notre communauté, nous allons, dans un premier temps, décrire les raisons qui poussent les musulmans à succomber à ce type de transaction. Nous verrons ensuite les méfaits de l’usure et le point de vue de l’Islam à ce sujet.
Pourquoi le recours aux crédits usuraires ?
- C’est tout d’abord un moyen qui semble facile et rapide d’acquisition d’un bien. Il est courant de penser que l’on peut ainsi accéder, sans difficultés, à plus de confort.
- Argumenté par des calculs sur plusieurs décennies, le crédit devient une opportunité à saisir. Et avec les avantages fiscaux et autres aides de divers organismes sociaux, l’offre semble encore plus alléchante.
- Des musulmans, se considérant pieux, rajoutent des arguments religieux aux arguments purement matérialistes précités. Ainsi, ils pensent que pour mieux éduquer et préserver leurs enfants des nuisances des quartiers « difficiles », il est urgent et prioritaire, d’acheter, par tous les moyens, une habitation loin de ces quartiers. Ils reconnaissent donc implicitement que l’usure est un grave péché, mais justifient un recours à ce type de crédit, sous l’alibi de la nécessité, en l’occurrence protéger leurs enfants.
- D’autre part, ces compagnons de l’usure trouvent un prétexte supplémentaire en se référant à certaines célébrités contemporaines du monde musulman qui avancent que le prêt a intérêt est devenu permis sous couvert d’une certaine compréhension dévoyée de la « nécessité », encourageant et cautionnant cette pratique .
- Les personnes ayant recours à ces crédits affirment n’avoir aucun scrupule, ni ressentir de culpabilité, car d’après eux, « nous sommes pas en faute car c’est la banque qui tire les profits de l’usure, on n’est pas responsables … ».
- Enfin, certains, qui prétendent être en conformité avec l’Islam, vont encore plus loin, en considérant que l’usure est permise même sans aucune contrainte/difficulté. Pour eux, l’usure n’est plus ni moins qu’une pratique commerciale courante et nécessaire dans la société.
ALLAH nous a pourtant sévèrement mis en garde !
Il est sans rappeler que l’usure en Islam est un péché extrêmement grave, et figurant parmi les premiers péchés capitaux ! Sans aller loin dans l’argumentation religieuse, nous voyons immédiatement un gouffre entre ces musulmans qui pratiquent l’usure avec insouciance, alors qu’à l’opposé les paroles d’ALLAH (SWT) et son Prophète emploient les mots les plus durs et les descriptions les plus choquantes, lorsque le sujet traite de la pratique de l’usure. En effet, celui qui pratique l’usure s’attire la colère divine, une guerre du Tout-Puissant ainsi que Sa malédiction ici-bas, avant même d’encourir au châtiment dans l’au-delà ! Trouve-t-on beaucoup de péchés aussi graves ?
ALLAH (SWT) dit (traduction du sens) : « ALLAH anéantit l’intérêt usuraire et fait fructifier les aumônes. Et ALLAH n’aime pas le mécréant pêcheur. » S2-V276.
Dans ce verset, ALLAH associe la pratique de ce péché à une la mécréance ce qui souligne toute sa gravité.
Tandis que dans le verset qui suit, ALLAH associe le délaissement de ce péché à une preuve de la foi.
ALLAH (SWT) dit :
يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آَمَنُوا اتَّقُوا اللَّهَ وَذَرُوا مَا بَقِيَ مِنَ الرِّبَا إِنْ كُنْتُمْ مُؤْمِنِينَ
« Oh les croyants ! Craignez ALLAH, et renoncez au reliquat de l’intérêt usuraire, si vous êtes croyants ». S2-V278
Dans notre Oumma, il reste encore des croyants, sur la voie divine, qui détestent et sont répugnés par le péché capital de l’adultère.
Le Prophète (SAAWS) nous enseigne, en fait, que l’usure est trente-six fois plus grave que l’adultère ! Il a dit, en effet, à ce sujet : « Manger un dirham provenant de l’usure sciemment est plus grave que commettre trente-six fois l’adultère »
rapporté par Ahmed (225/5)
Dans un autre hadith, le Messager d’ALLAH nous a mis en garde : « Evitez les sept abominations ! Les compagnons demandèrent quelles sont-elles ô Messager d’ALLAH ? Il répondit : ” Le polythéisme, la magie, l’usure, dilapider l’argent de l’orphelin, la fuite pendant le combat et la calomnie des femmes mariées sans preuve ”».
rapporté par al-Bukhârî (2015) et Muslim (89)
La gravité de l’usure et son interdiction indiscutable sont tellement évidentes aux yeux de toutes les générations de grands oulémas qui nous ont précédés, que lorsqu’ils cherchaient à donner un exemple de péché évident et marquant, ils citaient systématiquement l’usure !
De quel Islam se revendiquent donc ceux qui cherchent malgré tout à déformer l’interprétation des textes pour autoriser les gens à commettre un si grave péché ?
Sachez donc chers frères et soeurs, que la pratique de l’usure (ar-riba) aura des répercussions dans votre vie présente.
Seul ALLAH, dans sa Puissance et son Omnipotence connaît tous les méfaits de ce fléau, c’est pour cela qu’Il nous met en garde avec insistance. Cependant, certaines maladies consécutives à ce mal se constatent au quotidien.
-1- Nous voyons ceux qui vivent accaparés des dettes de l’usure, rongés par une tourmente incessante, en se sentant redevable (un lourd fardeau) sur une longue période de sa vie (20 ans 30 ans de crédit à rembourser). Leur préoccupations de chaque instant sont : « Que m’arrivera-t-il je ne peux plus payer mon crédit ? Que m’arrivera-t-il si je perd mes revenus ?… ». A l’époque de l’Arabie pré-islamique l’usure dominait la vie des Arabes. Ses tentacules ont fait tellement de dégâts qu’une grande partie de la population ne pouvait plus rembourser de tels crédits de mois en mois plus étouffants. La solution qui avait été trouvé pour celui qui ne pouvait plus rembourser était de donner sa propre personne pour colmater la dette, autrement dit devenir esclave. D’où les très nombreux esclaves dans la société pré-islamique. Or, l’Islam est venu non seulement libérer progressivement ces esclaves, mais est venu attaquer le mal à la racine : l’usure sous toutes ses formes a été interdite. Nous voyons aujourd’hui ces prêcheurs de l’usure faire la promotion pour le retour de cette vieille maladie et replonger les musulmans dans l’obscurantisme anté-islamique. En ayant ce discours, ils ferment les oreilles aux commandements du Tout-Puissant, et ferment les yeux sur les souffrances psychologiques que vivent les non musulmans emprisonnés par l’usure et leur vision du monde matérialiste. Ces pratiquants de l’usure, l’estomac noué par la peur du lendemain, sans cesse en quête de taux renégociés ou de délais supplémentaires marchandés en contrepartie d’un accroissement de la dette, sont tout simplement des esclaves de la société « moderne » capitaliste.
-2- Le prêt usuraire étant conditionné à une source de revenu « stable », nous voyons ces musulmans sous l’emprise de l’usure vivre une peur constante de la perte de l’emploi. En situation normale le musulman n’a pas peur pour les bienfaits qu’ils recevra sur terre : il a pleinement conscience que se tourmenter à ce sujet n’a aucun sens car c’est ALLAH le très Haut qui fixe la quantité de ces bienfaits, et l’être humain le plus actif au monde n’augmentera pas ces bienfaits (son risq) d’un centime. Seulement, le musulmans qui commet le péché abominable de la pratique de l’usure, s’éloigne par la même des conceptions islamiques et apprécie sa situation de manière erronée. Il a donc, à l’instar des incroyants, extrêmement peur de perdre son emploi. Et si cela arrive, il se retrouve dans des situations que sa foi ne supporte pas, comme la saisie des biens et les déchirements familiaux. Nous voyons encore que cette pratique, loin de l’Islam, génère des comportements non islamiques. Par exemple, celui qui vit sous l’emprise des tourmentes de l’usure devient individualiste, car la peur favorise ce type de réaction. On remarque aussi que nombre de musulmans finissent par regretter amèrement cette situation car au fond d’eux un malaise s’installe, mais ils se retrouvent pris au piège.
Commentaire