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le pouvoir totalitaire et anticonstitutionnel du FLN EN 2007

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  • le pouvoir totalitaire et anticonstitutionnel du FLN EN 2007

    «L’Algérie est gouvernée par 200 officiers de la Sécurité militaire», disait Michel Jobert, ex-ministre français des AE dans les années 70. C’est toujours le cas en 2007.

    Depuis le soulèvement populaire d’octobre 1988 et l’ouverture politique de 1989, l’Algérie vit au rythme de la répression, du terrorisme, des massacres, des détournements et de la corruption de masse. Pendant que des Algériens pleurent et enterrent leurs morts durant ces années noires, quelques privilégiés amassent des fortunes colossales.

    Que font nos services de sécurité ? Soit ils sont totalement incompétents. Soit ils sont eux-mêmes les instigateurs de la confusion et des crimes. Dans un cas comme dans l’autre, il faut les réorganiser.

    Les méthodes des services secrets sont connues : infiltration, manipulation, désinformation, corruption, répression, enlèvements, torture, assassinats.

    Les deux principaux responsables du DRS, Département renseignement et sécurité, ex-Sécurité militaire, sont en poste depuis 17 ans. L’un d’eux vient de décéder. Cette longévité est-elle normale ? Non.

    Le DRS a autorité sur tous les services de sécurité : intérieur, extérieur, militaire, économique, diplomatique, police, gendarmerie. Est-ce normal de concentrer autant de pouvoir ? Non.

    Le DRS exerce un pouvoir totalitaire et anticonstitutionnel. Les personnes ou les puissances qui protègent le système-DRS contrôlent par son intermédiaire tout le pays. Le DRS a parasité et étouffé toutes les institutions de la République algérienne. Derrière chaque responsable, « élu » ou nommé, se cache un officier du DRS, qui exerce un pouvoir occulte mais réel.

    1/ Aucune candidature à une élection ni aucune nomination à un poste de haut-fonctionnaire ne se fait sans l’aval du DRS.

    2/ Derrière chaque ministre, il y a un colonel du DRS qui contrôle tout, du recrutement d’une femme de ménage à la signature du contrat le plus sophistiqué. Il passe beaucoup de temps dans les bureaux du ministre et des hauts responsables pour s’informer, les intimider et les inhiber.

    3/ Dans chaque wilaya, il y a un colonel du DRS qui contrôle le wali, les daïras et toutes les assemblées élues. Un autre colonel de la DCSA contrôle les militaires et les gendarmes.

    4/ Dans chaque banque et entreprise publiques, il y a un officier du DRS qui contrôle tout, en particulier les comités de crédit, les signatures et les commissions sur les contrats.

    5/ Dans toutes les ambassades, l’attaché militaire et les officiers, nommés par le DRS ont écrasé les diplomates et étouffé la voix de l’Algérie.

    6/ Le parti du RND a été créé par le DRS, dirigé par des agents du DRS pour trafiquer les élections et semer la confusion et la zizanie entre les partis politiques.

    7/ Le parti du FLN a été mis sous la coupe du DRS qui nomme et dégomme ses dirigeants, au gré de ses choix politiques.

    8/ Le syndicat UGTA est sous le contrôle total du DRS qui a corrompu ses dirigeants.

    9/ Toutes les élections sont contrôlées et trafiquées par le DRS. Toutes les candidatures aux élections sont filtrées par le DRS.

    10/ Tous les partis d’opposition sont déstabilisés par les infiltrations et les manipulations du DRS.

    11/ Toutes les organisations patronales sont sous la coupe du DRS pour protéger les intérêts de ses nombreux agents reconvertis dans les affaires.

    12/ Tous les médias (télé, radio, presse écrite, internet) sont contrôlés par le DRS qui s’oppose à la création de télés et radios privés et élimine les journalistes libres.

    13/ Tous les tribunaux et Cours de justice sont contrôlés par des officiers du DRS qui intimident et menacent les magistrats.

    ... Et la liste est longue...

    Le pouvoir totalitaire et anticonstitutionnel du DRS a trop duré et affaiblit profondément les fondements de l’Etat algérien.

    Grâce à la flambée du prix du pétrole, l’Algérie a apuré toutes ses dettes et cumule près de 100 milliards de $ de réserves de change. Mais, malgré cette embellie financière sans précédent, le pays est paralysé à cause de l’Etat-DRS. Le gouvernement est devenu incapable de réguler un simple commerce de pomme de terre ou de lait.

    L’instauration d’un mode de gouvernance moderne et légitime passe par la dissolution immédiate du DRS et la réorganisation des services secrets, en prenant le soin de séparer les structures, les responsabilités et les tutelles, en leur imposant des contrôles parlementaires, et en les excluant de la sphère politique.

    Toutes les institutions de l’Etat, et le secteur économique doivent être nettoyées des officiers, agents et noyaux du DRS, afin que les responsables civils exercent leurs fonctions en toute sérénité et autonomie.

    Les accusations publiques et nominatives d’ex-officiers contre leurs supérieurs de détournement, enlèvement, tortures, assassinats et massacres, justifient l’engagement de poursuites judiciaires à leur encontre en Algérie même.

  • #2
    Pourquoi t'as tout balancé, le peuple va s'ouvrir les yeux et c'est pas bon pour cette MAFIA de DRS.....C'est ironique ce que j'ai dit....

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    • #3
      Qui vont mettre (DRS) à la place de bouteflika car il est malade et ne leur sert pas à grand chose?

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      • #4
        Réflexion autour d’une officine pas comme les autres
        Le DRS est-il le pouvoir ?
        El Watan, 9 février 2003
        Il vit et évolue dans l’ombre. C’est peut-être sa nature. Mais, en Algérie, pays entièrement verrouillé depuis plus de dix ans, il fait la pluie et le beau temps.
        Le Département de renseignement et de sécurité (DRS), ex-sécurité militaire, est cité souvent par l’opposition comme «la principale source» du pouvoir dans le pays. Pour ne pas dire le pouvoir lui-même. Le général major Mohamed Mediène dit Toufik, premier responsable du DRS, est réputé homme puissant aux prérogatives larges. Il fait les évènements, semble-t-il. Même plus. L’homme n’apparaît jamais en public. Ni la Constitution ni «l’ouverture démocratique» d’après 1989, ni, probablement, le règlement militaire ne s’y opposent. Car le DRS dépend organiquement de l’armée et, accessoirement, de la Présidence de la République. Le nom du général Toufik est cité par tout le monde, y compris dans les salons. Et grand monde ne connaît pas son image, ni peut-être sa voix. Un homme secret. Autant que son adjoint, le général Smaïn Lamari. Rares sont les éléments biographiques publics sur ces deux généraux. Après l’indépendance, le général Toufik a fait partie de la promotion dite de «tapis rouge», celle des militaires ayant fait des études au KGB, les services secrets soviétiques. L’URSS a été «la bonne école» pour plusieurs militaires algériens. Ancien directeur de la sécurité de l’armée, devenue DCSA, il prend la tête du DRS en 1990 après la dissolution de la Délégation générale de prévention et de sécurité (DGPS). Après douze ans de tourmente, il y est toujours. Smaïn Lamari dirige, lui, la Direction du contre-espionnage (DCE) qui relève du DRS. Tout aussi discret, le général a un poids certain au niveau de plusieurs appareils et structures. Les deux généraux, compte tenu du climat opaque qui entoure le DRS, sont «chargés» de mythes, vrais ou faux. Les deux hauts gradés en profitent. Eux, ils ne s’adressent jamais aux citoyens. Lorsque le DRS est «attaqué», les autres prennent le relais. Qui ? Des hommes et des femmes politiques, des rédacteurs de presse, des syndicalistes, des leaders de partis. Le DRS — c’est la règle — n’a pas de voix. Mais ses éléments, actifs ou dormants, sont partout. Ou en donnent l’impression. Le DRS a ses règles, ses ressorts et ses «instruments» : l’action psychologique, le noyautage, la manipulation, l’information et la contre-information, le retournement d’opinions, les écoutes téléphoniques. C’est classique, diront les observateurs, au fait du «fonctionnement» conventionnel des services secrets. Mais le DRS, dans un pays qui ne sort pas de la pensée unique et de la domination des militaires dans la décision politique, joue un rôle central dans la vie nationale sans qu’il soit soumis au contrôle du Parlement et de la justice. La lutte contre le terrorisme et l’absence de libertés démocratiques dans le pays ont «accentué» quelque peu ce rôle. Le contrôle des partis, du mouvement associatif, des médias, des syndicats, des universités et du Parlement est devenu systématique. Rares sont les voix qui contestent cette situation. Une partie de l’opposition a évoqué «l’action» de la police politique. Cela n’a pas fait scandale. Aussi les choses se sont-elles presque «normalisées». Au point de faire dire à un historien que le DRS est «le seul véritable parti politique» en Algérie. Le retrait annoncé de l’ANP de la vie politique, «le retour» aux missions constitutionnelles, la professionnalisation des forces armées vont-ils imposer une reconfiguration du rôle du DRS ? Vont-ils faciliter une transparence dans le fonctionnement et l’évolution de ce département ? Rien n’est encore sûr. Car tout le monde, classe politique comprise, semble installé dans le confort du statu quo. Et du blocage.
        Par Fayçal Metaoui

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        • #5
          Comment le DRS s’est mêlé du prix des libraires algériens !

          Posté par elmoutarem le 1 novembre 2007
          Nous apprenons de sources crédibles qu'un officier du DRS est intervenu auprès des libraires pour leur demander de décerner “le prix des libraires” à Hamid Grine écrivain et chargé de communication de Djezzy et non pas à l'écrivain et chroniqueur d'El Watan Chawki Amari. L'officier en question a déclaré à un libraire membre du jury que “Chawki Amari est contre nous, ce n'est pas à lui qu'il faut décerner le prix!”. Pour trouver un consensus, les libraires ont décidé de ne décerner le prix ni à Amari ni à Grine, mais à Rachid Boudjedra. Par El Mouhtarem

          En date du 25 octobre 2007, le quotidien Liberté publie dans sa rubrique Radar un papier inspiré de Hamid Grine, intitulé : “Prix des libraires, Boudjedra nominé surprise”. Vous pouvez lire l'intégralité de l'article:
          Le Prix des libraires attribué chaque année au meilleur ouvrage de l’édition algérienne devait consacrer, pour cette édition, les deux candidats nominés, à savoir Hamid Grine auteur du livre la Dernière Prière et la Nuit du henné qui vient de sortir, et Chawki Amari, chroniqueur à El Watan et auteur du livre le Faiseur de trous. Or, à la surprise générale, et on ne sait par quel procédé singulier, Rachid Boudjedra, qui n’est plus à présenter mais qui n’a jamais été cité dans la liste des nominations, vient d’être rajouté pour participer à la compétition. Le monde de l’édition s’interroge sur ce parachutage de dernière minute et se demande si ce choix est de l’ordre du rationnel ou du copinage. Alors que les deux premiers nominés remplissent parfaitement les critères de sélection, à savoir la qualité de l’ouvrage, les ventes-dédicaces dans les librairies et l’hommage rendu au métier de libraire. Rachid Boudjedra n’a pas suivi ce processus du fait qu’il n’a organisé qu’une seule vente-dédicace pour son livre.

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          • #6
            Général Major

            Mohamed Lamine MEDIENE dit "Tewfik"

            Chef de la D.R.S





            Le plus énigmatique de nos généraux mafieux, c'est normal le général major Médienne dit Toufik a passé toute sa vie dans les services secrets Algériens.

            Né en 1939 à Gueznet dans la petite Kabylie, il grandit à saint Eugène ( Bologhine ) il rejoint les rangs de l'ALN en 1961 dans l'est algérien quelques mois avant la signature du Cessez le feu, a l'indépendance il intègre la direction des services secrets ou on l'envoie en stage de formation en URSS au sein du KGB.

            De retour il nous d'exélentes relations avec le futur président de la république Chadli Benjdid et son chef de cabinet Larbi Belkheir dans la 2 eme Region militaire. en 1978 il est capitaine et homme de confiance de Chadli, il réintègre la direction central de la SM et prend la tête de la sous direction de la sécurité de l'armée sous le commandement du général Lakehal Ayat directeur Central de la sécurité militaire.

            en 1987, sous l'influence de sa belle famille, le président Chadli signe un décret pour lequel le sous lieutenant - colonel Tewfik est désigné pour la succession du général Hocine benmalem a la tête de la DADS ( département des affaires de défense et de sécurité ) il aura sous a coupole tous les services de sécurité du pays ( police, Gendarmerie, sécurité militaire )

            Après le départ ( mutation ) de Lakhal Ayat, il devient directeur central de la sécurité de l'armée en remplacement du général Betchine, la démission de ce dernier en octobre 1990 lui permet de mettre sous sa coupe tous les services de sécurité en créant la D.R.S ( Direction du renseignement et de la sécurité ).

            Le général Major Mediene toufik est le patron des patron des services secret Algérien depuis plus de douze ans, il a détourné des milliards de dollars et a orchestre plusieurs opération de "nettoyage" , il s'est occupé entre autres d'organiser l'assassinat de Boudiaf en juin 1992 et de Kasdi Merbah un an plus tard avec son adjoint a l'époque le général Smain

            complément d'information sur ...

            MOHAMED MEDIENE
            Directeur du Département renseignements et sécurité

            Le général-major Mohamed Mediene est issu d’une famille kabyle originaire de Guenzet dans l’est Algérien. Plus connu sous le surnom de « Toufik », il n'émarge pas au MALG – ancêtre des services de renseignements algériens – dans les années 50, à la différence de la plupart des patrons du renseignement algérien.

            A l'Indépendance M. Mediene fait partie de la promotion « tapis rouge » qui suit ses premières classes dans les écoles du KGB. Affecté, avec le grade de lieutenant, à la deuxième région militaire, dirigée depuis l'Indépendance par le colonel Chadli Bendjedid, Mohamed Mediene est nommé officier de sécurité de cette zone frontalière du Maroc. Sous le commandement du colonel Bendjedid, il effectue un long chemin de compagnonnage avec un capitaine influent, Larbi Belkheir, alors chef d'état-major de la deuxième région militaire.

            Sous la direction de Medjdoub Lakehal Ayat, patron de la Sécurité militaire (SM), qui le trouve encombrant, il est nommé attaché militaire à Tripoli en 1983. De retour de son « exil » diplomatique, il dirigera brièvement la Direction centrale du génie militaire. En 1986, il devient chef du Département défense et sécurité à la présidence de la République, où Larbi Belkheir occupe la fonction de directeur de cabinet du président Chadli Bendjedid.

            Lorsque la Délégation militaire de prévention et de sécurité (DGPS) est créée en mai 1987, il y devient directeur de la Sécurité de l'armée (SA), la police politique de l'Armée nationale populaire. À la dissolution de la DGPS en septembre 1990, il prend la tête du Département de recherches et de sécurité (DRS) qu'il dirige à ce jour.

            Sa carrière démarre réellement avec la destitution du président Chadli Bendjedid en janvier 1992 et la montée de la menace islamiste. Dirigeant à la fois la sécurité intérieure, les renseignement extérieurs et la SA, Mohamed Mediene a un poids considérable dans le système politico-militaire algérien.

            Cet amateur de cigares qui apparaît rarement en public possède, par le biais de ses réseaux et de sa fonction, un puissant ascendant sur les médias, les partis politiques, les lobbies d’affaires et les différents courants de l’armée.

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            • #7
              Petites manœuvres algéro-américaines
              Enquête sur l’étrange « Ben Laden du Sahara »

              Dans son discours devant la commission des affaires étrangères du Sénat américain, le 18 janvier, la secrétaire d’Etat, Condoleezza Rice, a annoncé que « le temps de la diplomatie est venu ». Mais elle a aussi réaffirmé la poursuite de la guerre menée par l’administration Bush contre ce qu’elle a appelé – renouveau sémantique – les « postes avancés de la tyrannie ». Même le Maghreb est concerné par le redéploiement militaire et politique des Etats-Unis : l’affaire El-Para en a donné l’occasion.
              Par Salima Mellah et Jean-Baptiste Rivoire

              L’affaire commence en 2003. Alors que le gouvernement algérien déploie d’intenses efforts diplomatiques pour obtenir de Washington un soutien financier et militaire, M. Abderrezak « El-Para », un ancien officier des forces spéciales de l’armée algérienne officiellement passé à la guérilla du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), va donner un sacré coup de main au régime. Le 4 janvier, à la veille de l’arrivée à Alger d’une importante délégation militaire américaine venue envisager une reprise des ventes d’armes à l’Algérie dans le cadre de la lutte anti-terroriste, son groupe attaque un convoi militaire près de Batna. Bilan : quarante-trois soldats tués et une émotion considérable dans la population.
              Evoquant un enregistrement vidéo qui se révélera plus tard un faux, les services secrets de l’armée algérienne, le tout-puissant département de renseignement et de sécurité (DRS, ex-Sécurité militaire), s’efforcent d’en persuader l’opinion internationale : El-Para serait un « lieutenant de Ben Laden » chargé d’« implanter Al-Qaida dans la région du Sahel ». Peu après, les Etats-Unis allègent l’embargo sur les armes à destination de l’Algérie et annoncent la vente d’équipements militaires antiterroristes (1). A Alger, fin 2002, M. William Burns, secrétaire d’Etat adjoint américain au Proche-Orient, avait déjà déclaré que « Washington beaucoup apprendre de l’Algérie en matière de lutte contre le terrorisme (2) ».
              Toujours début 2003, une nouvelle opération d’El-Para va contribuer à accélérer le rapprochement entre Alger et Washington : entre le 22 février et le 23 mars, trente-deux touristes européens (seize Allemands, dix Autrichiens, quatre Suisses, un Suédois et un Néerlandais) sont enlevés dans la région d’Illizi, en plein Sahara algérien. Ils y seront retenus pendant de longues semaines, avant d’être libérés – après d’obscures tractations dont rien n’a filtré – en deux groupes successifs : les premiers à la mi-mai, les seconds à la mi-août. Une Allemande décédera dans le désert, où elle sera enterrée.
              Un épouvantail bien commode

              Ainsi l’Algérie passe-t-elle pour une cible d’Al-Qaida, et donc pour un allié naturel des Etats-Unis – comme la traque de Ben Laden avait justifié l’occupation de l’Afghanistan et l’implantation de bases militaires en Asie centrale, région stratégique pour Washington. El-Para serait-il, en mode mineur, l’épouvantail légitimant la présence militaire américaine dans le Sahel, présenté comme éventuelle base arrière d’Al-Qaida ? En mars 2004, le général Charles Wald, commandant en chef adjoint des forces américaines en Europe (Eucom), assurait que des membres d’Al-Qaida tentaient de s’établir « dans la partie nord de l’Afrique, au Sahel et au Maghreb. Ils cherchent un sanctuaire comme en Afghanistan, lorsque les talibans étaient au pouvoir. Ils ont besoin d’un endroit stable pour s’équiper, s’organiser et recruter de nouveaux membres (3) ».
              Une chose est sûre : le rapprochement entre Alger et Washington ne peut que profiter à un pouvoir militaire soucieux de faire oublier ses forfaits. Et l’expérience du DRS en la matière montre que, dans les années 1990 déjà, il avait su brillamment instrumentaliser le « terrorisme islamiste » pour contraindre l’Occident à le soutenir...
              Fin 1993, le commandement militaire algérien, engagé depuis près de deux ans dans une guerre sans merci contre l’opposition islamiste, cherche à faire basculer la France en sa faveur. A Paris, au ministère de l’intérieur, M. Charles Pasqua et son conseiller Jean-Charles Marchiani soutiennent fidèlement sa politique « éradicatrice », contrairement à l’Elysée et au Quai d’Orsay – où François Mitterrand et M. Alain Juppé souhaitent une attitude moins répressive.
              Pour mettre Paris au pas et neutraliser les opposants algériens réfugiés en France, les chefs du DRS et M. Jean-Charles Marchiani prennent l’opinion en otage en organisant, fin octobre 1993, le « vrai-faux » enlèvement des époux Thévenot et d’Alain Freissier, fonctionnaires français en poste à Alger (4). M. Edouard Balladur finit par autoriser M. Pasqua à déclencher l’opération « Chrysanthème », la plus importante rafle d’opposants algériens en France depuis le 17 octobre 1961. Satisfaits, les services algériens montent une opération « bidon » afin d’accréditer l’idée qu’ils sont parvenus à libérer les otages français des griffes de leurs « ravisseurs islamistes ».
              Fin 1994, le DRS franchit un pas supplémentaire dans la « guerre contre-insurrectionnelle » en favorisant l’arrivée, à la tête du sanguinaire Groupe islamique armé (GIA), d’un « émir » qu’il contrôle, M. Djamel Zitouni. D’octobre 1994 à juillet 1996, celui-ci et son groupe vont revendiquer des actions sanglantes : détournement d’un Airbus d’Air France en décembre 1994, attentats dans le RER parisien en 1995, enlèvement et assassinat des moines de Tibhirine en 1996, massacres de civils... Tout cela sert, de facto, les objectifs des généraux éradicateurs : discréditer les islamistes, confirmer le soutien de Paris et torpiller toute perspective de compromis politique en Algérie. Dix ans après cette sanglante manipulation, le DRS algérien aurait-il réédité l’opération avec El-Para ?





              la suite est sur:
              Ht tp://www.monde-diplomatique.fr/2005/02/MELLAH/11905

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              • #8
                Manipulation du GIA par l'armée algérienne

                Un documentaire revient sur la thèse de la manipulation des islamistes par l'armée algérienne. L'enquête, diffusée sur Canal+ lundi 4 novembre, présente des témoignages troublants d'ex-responsables algériens et de personnalités françaises.








                Un documentaire revient sur la thèse de la manipulation des islamistes par l'armée algérienne. L'enquête, diffusée sur Canal+ lundi 4 novembre, présente des témoignages troublants d'ex-responsables algériens et de personnalités françaises.

                'Voici l'histoire d'une incroyable manipulation.' Ainsi débute le documentaire 'Attentats à Paris, enquête sur les commanditaires', qui sera diffusé, lundi 4 novembre à 23 h 15, dans l'émission '90 minutes', sur Canal+. Son sujet : les liens de subordination qu'auraient entretenus les Groupes islamiques armés (GIA) avec des militaires algériens de haut rang. Les GIA sont accusés d'avoir perpétré d'innombrables crimes en Algérie, mais aussi des actes terroristes contre la France, en particulier le détournement d'un avion d'Air France en décembre 1994 et plusieurs attentats à Paris, en 1995, pour lesquels ont été jugés Smaïn Aït Ali Belkacem et Boualem Bensaïd.

                Enquête sur une contreverse
                Réalisé – avec Romain Icard – par Jean-Baptiste Rivoire, auteur de divers documentaires sur l'Algérie, 'Attentats à Paris' est une enquête à charge, non contradictoire. Sa thèse : la DRS – la sécurité militaire algérienne – a recruté l'islamiste Djamel Zitouni pour en faire son informateur au sein des GIA. Elle l'a ensuite utilisé pour éliminer leurs chefs historiques, puis pour lancer ces groupes dans des massacres barbares contre les civils en Algérie. Enfin et surtout, Djamel Zitouni, désormais entouré d'adjoints issus des services spéciaux algériens, aurait mis en œuvre la stratégie du pouvoir visant, par une série d'actes terroristes, à imposer aux gouvernements français successifs de maintenir un soutien sans faille à Alger.

                Des témoignages troublants
                Ce n'est pas la première fois que ce type d'accusations est émis. Le Monde publiait, dès le 11 novembre 1997, le témoignage anonyme d'un ex-capitaine présumé de la DRS affirmant que ce service était l'instigateur des attentats de 1995. La nouveauté du documentaire tient d'abord au nombre d'anciens responsables des services algériens qui s'expriment tous – à une exception près – à visage découvert. Et qui, tous, abondent dans le sens d'une 'manipulation' organisée des GIA, certains ajoutant que des services français en étaient conscients. Certains témoignages sont invérifiables, mais plusieurs semblent sérieux, et leur accumulation est troublante. Le capitaine Samraoui affirme ainsi que Djamel Zitouni, vu en juillet 1994 dans les locaux de la sécurité militaire, était 'un agent qui recevait des instructions de la part de nos chefs'. Ancien des forces spéciales, le capitaine Ahmed Chouchène évoque comment le général Abderrahmane, chef de la DRS, et son adjoint, le colonel Tartagh Bachir, lui ont demandé de 'travailler avec Zitouni. On va t'arranger un rendez-vous'.


                Des personnalités françaises liées avec Alger
                Mais la principale nouveauté de l'enquête réside dans les témoignages de plusieurs personnalités françaises. Ex-agent des renseignements généraux, Jean Lebeschu, pour qui Ali Touchent, l'organisateur présumé des attentats de Paris et grand absent du procès, était 'très certainement un agent' des services algériens ayant bénéficié de protections en France, raconte comment un officier algérien, à Paris, informait régulièrement l'un de ses collègues des RG de l'imminence de chaque attentat. Interrogé, Alain Marsaud, aujourd'hui député UMP, qui fut chef du service central de lutte contre le terrorisme au parquet jusqu'en 1989, et était député RPR en 1994-1995, ne paraît aucunement surpris. 'Ça ne sert à rien de commettre un attentat si vous ne faites pas passer des messages et n'arrivez pas à contraindre la victime à céder. Il faut faire comprendre d'où vient la menace.'

                D'où venait la menace terroriste en France ? Réponse d'Alain Marsaud : 'Le terrorisme d'Etat (...) utilise des organisations écrans, en l'espèce une organisation écran aux mains des services algériens. Il est probable que le GIA ait été une organisation écran (...) pour prendre la France en otage.' Deux témoignages assurent aussi que, en son temps, Jean-Louis Debré, ministre de l'intérieur, avait sciemment fait 'fuiter' vers la presse, pour la démentir ensuite, sa certitude que les attentats avaient été 'une manipulation des autorités algériennes'.

                Insérés habilement dans l'enquête, deux autres témoignages restent sujets à interprétation, compte tenu de ces assertions. Celui d'Edouard Balladur, d'abord. L'actuel président de la commission de la défense et des affaires étrangères de l'Assemblée, qui était premier ministre en 1994, dit avoir téléphoné au président algérien Zeroual, alors qu'Alger refusait de laisser partir l'avion détourné d'Air France pour Marseille, en le menaçant en ces termes : 'Je prendrai à témoin l'opinion et la communauté internationales du comportement du gouvernement algérien qui empêcherait la France de sauvegarder la vie de ses ressortissants.'

                La population française doit être préservée
                Interrogé sur les relations avec l'Algérie le 29 septembre 1997 sur TF1, quatre mois après être devenu premier ministre, un Lionel Jospin visiblement peu à l'aise répondait : 'Nous sommes obligés d'être assez prudents. Je dois aussi penser quand même aux Français. Nous avons déjà été frappés (...) Je suis pour que nous prenions nos responsabilités, mais en pensant que la population française doit aussi être préservée. C'est lourd de dire cela (...) mais c'est ma responsabilité.' Interrogé sur le fait de savoir si l'interprétation de ces propos est que 'les politiciens français ne peuvent pas dire ce qu'ils pensent de l'Algérie parce qu'ils ont peur des bombes', le responsable du dossier Algérie au PS, Alain Chenal, acquiesce.





                Lundi 04 Novembre 2002



                De presse Revue

                Commentaire


                • #9
                  la DRS est a l'origine de la recrudescence du terrorisme résiduel instrumentalisé comme moyen de pression pour le départ de Bouteflika comme on l’a fait par le passé pour déstabiliser et pousser Zeroual et Betchine à partir sans oublier l’assassinat de Boudiaf par un agent du gis islamiste !!! tout cela m’amène à dire que le vrai cancer de l’Algérie est le DRS, après les hommes des cavernes, les hommes des casernes. Le cauchemar continue…

                  Un citoyen algerien

                  Commentaire


                  • #10
                    Les généraux derrière les attentats du 11 avril à Alger ?

                    PAR François Gèze, Salima Mellah
                    jeudi 3 mai 2007

                    François Gèze et Salima Mellah, tous deux membres d’Algeria Watch*, analysent divers éléments indiquant que les récents attentats en Algérie seraient le fait de militaires mafieux et non de groupes islamistes.

                    Depuis plusieurs mois, le juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière (par ailleurs candidat UMP aux élections législatives dans le Lot-et-Garonne) n’a manqué aucune occasion de souligner le risque d’attentats que fait peser sur la France l’« alliance » entre Al-Qaida et le GSPC algérien. Logiquement, il a réaffirmé que « la France reste une cible privilégiée de ces groupes terroristes », au lendemain des terribles attentats du 11 avril dernier à Alger (trente morts et plus de deux cents blessés), officiellement revendiqués par l’« Organisation d’Al-Qaida au pays du Maghreb islamique » (nouvelle appellation du GSPC). Et, bien sûr, les médias dominants ont répercuté sans distance cette « menace », fort opportune pour entretenir le « climat d’insécurité » sur lequel surfe le candidat Sarkozy.
                    Mais qui est vraiment derrière ce « GSPC qui menace la France » ? Al-Qaida ? Les informations qui nous viennent d’Alger montrent que cette « piste » est loin d’être évidente... Dans les jours qui ont suivi les attentats, on a entendu en effet des déclarations très inhabituelles de certains responsables politiques. Et dans une presse algérienne toujours étroitement contrôlée par les différents cercles du pouvoir, d’étranges « articles codés » ont fleuri. Un indice clair que ces attentats correspondent à une nouvelle phase aiguë de la lutte des clans au sein de la « coupole militaire mafieuse » qui détient le pouvoir réel. Et de nombreux éléments indiquent qu’ils ont très probablement été commandités par le clan le plus puissant ­ désormais contesté par certains de ses pairs ­, celui du général Mohammed « Tewfik » Médiène, le chef inamovible depuis 1990 des services secrets de l’armée, le fameux DRS (Département de renseignement et de sécurité).
                    Autre indice de la manipulation : le rôle prétendu des trois « kamikazes » qui auraient conduit les véhicules piégés. Quelques heures après les attentats, Al-Qaida au Maghreb les revendiquait et diffusait leurs photos. Mais, cinq jours plus tard, le ministre de l’Intérieur, Yazid Zerhouni, proche du président Bouteflika et adversaire notoire du « clan Tewfik », déclarait : « La piste du kamikaze qui a visé le Palais du gouvernement [où se trouvent les bureaux de Zerhouni lui-même et du chef de gouvernement Abdelaziz Belkhadem, successeur possible de Bouteflika, tous les deux directement visés] n’est pas plausible. [...] Moi, je pense qu’on les a chargés d’une mission et puis on les a fait exploser pour ne laisser aucune trace. » Il en donnait pour preuves que ce « kamikaze » ne serait qu’un petit voyou sans aucun lien avec l’islam radical et qu’un mécanisme de commande à distance aurait été trouvé dans les débris de la voiture piégée. Quant aux deux autres prétendus « kamikazes » responsables des attentats contre le commissariat de Bab Ezzouar, certains journaux algériens (le Jour d’Algérie et Ech-Chourouk) ont distillé des informations laissant entendre qu’ils n’auraient été que des pions du DRS ­ comme le fait que l’un d’entre eux aurait été un compagnon du fameux « Abderrazak El Para », ancien « émir » du GSPC, dont il ne fait guère de doute qu’il était un agent du DRS [1].
                    Et, curieusement, alors que médias et politiciens algériens s’efforcent unanimement depuis des années de convaincre leurs partenaires occidentaux des liens du GSPC avec l’organisation internationale, certains d’entre eux ont pour la première fois avancé ces derniers mois l’idée d’une instrumentalisation de l’étiquette GSPC dans une série d’attentats, comme ceux, inédits, commis contre des intérêts russes et américains. Au point de mettre parfois en cause... les États-Unis (comme le fait le journal El Watan le 15 avril 2007 : « Le réseau Al-Qaida, en réalité, travaille, consciemment ou pas, pour les intérêts géopolitiques américains. »).
                    Au-delà de ces spéculations, une chose paraît sûre : certains « décideurs » ont choisi de recourir à nouveau à l’instrumentalisation de la violence islamiste, comme l’avaient déjà fait les chefs du DRS dans les années 1996-1998, quand ils utilisaient les fameux GIA (contrôlés grâce à des « émirs » retournés ou des agents infiltrés), à la fois pour terroriser la population et pour adresser, par massacres de civils interposés, des « messages » à leurs adversaires au sein du pouvoir qu’ils cherchaient à affaiblir.
                    Pourquoi ce sinistre scénario se répète-t-il aujourd’hui, sous de nouvelles formes ? La raison la plus évidente est la fragilisation du « clan Tewfik ». Depuis 1999, celui-ci avait réussi à imposer son hégémonie en imposant l’« élection » du président Bouteflika et en nouant ensuite une alliance stratégique avec les États-Unis. Celle-ci a permis aux chefs du DRS et à leurs affidés de réaliser de fructueuses affaires secrètes avec certains grands groupes pétroliers américains. Et aussi, grâce à la « coopération antiterroriste », de sortir l’Algérie de son isolement international lors des « années de sang ». Mais, depuis 2006, l’hégémonie des chefs du DRS est mise en cause par leurs pairs, car ils n’ont pu atteindre leur objectif d’une « sortie de crise » instaurant durablement un nouveau mode de pouvoir, en assurant à tous à la fois l’impunité pour leurs crimes contre l’humanité des années 1990, une relative paix sociale et la certitude de poursuivre le pillage organisé des ressources naturelles du pays. L’« autoamnistie » des chefs de l’armée et du DRS organisée par la « Charte pour la paix et la réconciliation nationale » reste contestée par les familles des victimes ­ en butte à une répression permanente. Quant au front social, l’échec est absolu : la dégradation des conditions de vie d’une grande majorité d’Algériens est telle que les émeutes sont devenues quasi quotidiennes. La stabilité économique, garante des rentes de corruption, n’est pas plus assurée : l’économie réelle est sinistrée, en dehors du secteur des hydrocarbures, où se concentrent les investissements étrangers.
                    Or, à cet égard, l’intérêt de l’alliance stratégique avec les États-Unis pour les généraux, tous clans confondus, s’est nettement amoindri. L’explosion des prix des hydrocarbures a en effet augmenté de façon vertigineuse les richesses du pays, aiguisant les appétits de ceux qui contestent maintenant la domination du clan Tewfik. Et la nouvelle donne que représentent les débâcles américaines en Irak, en Afghanistan et au Liban, le refus de pays comme le Venezuela ou l’Iran de se plier aux règles du gendarme mondial, ainsi que la montée en puissance de la Russie et de la Chine indiquent que la subordination à la politique américaine n’est pas nécessairement la seule option possible.
                    Enfin, la maladie du Président Abdelaziz Bouteflika, condamné à plus ou moins brève échéance, impose de renouveler la façade civile du pouvoir réel, selon de nouveaux équilibres difficiles à trouver. D’où la montée au créneau contre le clan Tewfik d’un autre clan militaire (sans doute celui des ex-généraux de l’armée écartés par le DRS) pour tenter d’élargir sa « part du gâteau » et d’imposer son propre « poulain civil ». Un jeu trouble où la France sarkozyenne, les États-Unis, la Russie et la Chine poussent aussi leurs pions. Et où le peuple algérien, une nouvelle fois, est la victime des soubresauts sanglants d’un « système » à bout de souffle.

                    Voir www.algeria-watch.org, où l’on pourra lire une analyse plus détaillée, sous le titre : « Les attentats du 11 avril 2007 à Alger : luttes de clans sur fond de conflits géopolitiques ».
                    François Gèze est aussi éditeur, directeur des éditions La Découverte.

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                    • #11
                      Qui gouverne en Algerie?

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                      • #12
                        Y a t' il un militant FLN sur ce Forum.

                        A leur place, je mettrais ce partie dans un musee, et puis de laisser la chance au NON KHOBZYSTE.

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                        • #13
                          La DRS aussi...

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                          • #14
                            la DRS est a l'origine de la recrudescence du terrorisme résiduel instrumentalisé comme moyen de pression pour le départ de Bouteflika comme on l’a fait par le passé pour déstabiliser et pousser Zeroual et Betchine à partir sans oublier l’assassinat de Boudiaf par un agent du gis islamiste !!! tout cela m’amène à dire que le vrai cancer de l’Algérie est le DRS, après les hommes des cavernes, les hommes des casernes. Le cauchemar continue…

                            Un citoyen algerien
                            Meme pour ca tu fais des copiés collés (blog de benchicou)!! : 0
                            Tu es incapable de reflechir de maniere rationnelle, d'elaborer le moindre raisonnement intellectuel par toi meme.
                            Wakila rak ancien modele de robot... programme integré restreint à 2 fonctions: copié et collé, le khorti vers lequel on l'oriente 8 -)

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                            • #15
                              @Sammi
                              Ta réaction est tout à fait normale....Je te comprend...

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