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Hamid Lounaouci a présidé le meeting tenu par le RCD à Témouchent. Virulent, le discours a visiblement porté. Les habitués des meetings l’ont jugé extrêmement « audacieux ».
Pour donner corps à ses critiques sur les pratiques du pouvoir en place, Lounaouci a dressé un procès en règle ciblant le wali de Chlef connu à Témouchent pour y avoir exercé en tant que secrétaire général de wilaya dans les années 1990. Il l’a accusé de perfidie pour avoir rejeté sous des prétextes fallacieux des candidatures RCD : « Comment peut-on reprocher un comportement séditieux à un professeur d’université ? Comment peut-on rejeter également celle de celui qui a fait de Morcelli un champion du monde au motif que des associations se sont opposées à sa candidature ? Nous sommes des opposants, certes mais pas contre l’Etat comme on veut le faire croire ! Nous sommes contre le pouvoir en place, c’est différent. Vous savez quel est le poison le plus grave qu’on est en train d’inoculer à notre pays ? C’est le régionalisme. Eh bien, le wali de Chlef a conseillé au docteur Degouaïch, ici présent, de quitter hizb Zouaoua s’il veut être élu ! Que la malédiction divine soit sur un wali de ce genre, un wali qui sème la division. En 132 ans de colonisation, l’occupant n’a pas réussi à diviser les Algériens. Eux sont en train d’y arriver. Ce pays a été libéré par tous les Algériens, des Algériens qui n’ont pas combattu tous dans leur région natale. Rappelez-vous Zeroual ! Je dis chapeau bas à cet homme qui n’est pas venu au pouvoir pour le pouvoir. Je le dis et j’en suis aise parce que nous avons été ses opposants. Eh bien, aux affaires, il avait autour de lui aux postes clés des hommes issus de toutes les régions. Lui n’a pas ramené sept ministres de sa dechra. Si au moins ils faisaient montre de quelques bienfaits pour le pays, cela pourrait passer. On aurait même à ce moment demandé dix ministres issus de cette dechra. Eh bien, nous, nous serons là, irréductiblement opposés à ceux qui veulent faire de nous des étrangers dans notre pays. »
M. Kali (El-watan)
Pour donner corps à ses critiques sur les pratiques du pouvoir en place, Lounaouci a dressé un procès en règle ciblant le wali de Chlef connu à Témouchent pour y avoir exercé en tant que secrétaire général de wilaya dans les années 1990. Il l’a accusé de perfidie pour avoir rejeté sous des prétextes fallacieux des candidatures RCD : « Comment peut-on reprocher un comportement séditieux à un professeur d’université ? Comment peut-on rejeter également celle de celui qui a fait de Morcelli un champion du monde au motif que des associations se sont opposées à sa candidature ? Nous sommes des opposants, certes mais pas contre l’Etat comme on veut le faire croire ! Nous sommes contre le pouvoir en place, c’est différent. Vous savez quel est le poison le plus grave qu’on est en train d’inoculer à notre pays ? C’est le régionalisme. Eh bien, le wali de Chlef a conseillé au docteur Degouaïch, ici présent, de quitter hizb Zouaoua s’il veut être élu ! Que la malédiction divine soit sur un wali de ce genre, un wali qui sème la division. En 132 ans de colonisation, l’occupant n’a pas réussi à diviser les Algériens. Eux sont en train d’y arriver. Ce pays a été libéré par tous les Algériens, des Algériens qui n’ont pas combattu tous dans leur région natale. Rappelez-vous Zeroual ! Je dis chapeau bas à cet homme qui n’est pas venu au pouvoir pour le pouvoir. Je le dis et j’en suis aise parce que nous avons été ses opposants. Eh bien, aux affaires, il avait autour de lui aux postes clés des hommes issus de toutes les régions. Lui n’a pas ramené sept ministres de sa dechra. Si au moins ils faisaient montre de quelques bienfaits pour le pays, cela pourrait passer. On aurait même à ce moment demandé dix ministres issus de cette dechra. Eh bien, nous, nous serons là, irréductiblement opposés à ceux qui veulent faire de nous des étrangers dans notre pays. »
M. Kali (El-watan)
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