Cher ami,
Le 30 juin 2006, votre univers financier a changé — radicalement. Aucune cloche n’a sonné. Aucune alarme ne s’est déclenchée. Personne n’est descendu dans la rue.
Et pourtant… depuis ce jour, le monde est bien différent pour les investisseurs. La principale tendance du dernier quart de siècle a pris fin.
Les conséquences de cet événement commencent seulement à se faire sentir aujourd’hui. Pendant un an, les autorités financières et économiques de la planètes ont réussi à sauvegarder les apparences. Mais les chocs qui ont ébranlé les marchés en février/mars puis en juillet/août dernier ne laissent plus aucun doute : l’heure des bouleversements a sonné.
Voyez-vous, au cours des 25 dernières années, le système financier mondial — de Paris à Hong Kong — a été dominé par une seule chose : la banque centrale américaine. La Fed a inondé le monde de nouvelles liquidités et de crédit facile. Les taux d’intérêt — le coût de l’emprunt, en d’autres termes — a baissé à partir de 1980 jusqu’à la fin du premier semestre 2005.
Mais à présent… tout a changé. De véritables bombes à retardement financières sont désormais enclenchées
Nous n’entrerons pas dans les détails économiques complexes de ce mécanisme. Par contre, nous allons vous donner des instructions détaillées sur ce que vous devriez y faire, en vous disant précisément quoi ACHETER et quoi VENDRE pour profiter de la nouvelle tendance qui est en train de se mettre en place.
Voici notre premier conseil…
Bombe à retardement financière n°1:
L’immobilier…
… et plus particulièrement l’immobilier de location. Voyez-vous, le meilleur moment pour acheter de l’immobilier dans le but de le louer, c’est lorsque les prix sont bas en termes réels. Pour vérifier si les prix en question sont hauts ou bas, il faut examiner les taux d’intérêt.
A long terme, la baisse des taux représente le facteur de hausse le plus important pour les prix de l’immobilier. En toute logique, vous devriez donc acheter avant ce que l’on espère être une période prolongée de taux d’intérêt bas.
Le problème, c’est que ce n’est pas le cas en ce moment. Le moment de vendre est sans doute venu. Le krach du marché immobilier pourrait s’accélérer encore… et se transformer en débâcle générale, si bien qu’il sera impossible de vendre à un prix décent — d’autant que la hausse des taux risque de se poursuivre.
La principale erreur commise par votre conseiller financier
Permettez-moi de faire une petite parenthèse pour vous expliquer “l’ensemble du tableau”. Parce que, pour être tout à fait honnête, nos recommandations ne valent rien si l’on ne comprend pas les choses dans leur totalité. Bien entendu, de nombreux conseillers financiers ne se soucient même pas de penser à l’ensemble du tableau. Ils se fient au passé récent, ce qui est une grave erreur.
Tant que les banques distribuaient quasiment de l’argent facile, le reste semblait n’avoir aucune importance. L’idée, c’était juste d’ACHETER !
On achetait donc des actions, ou de l’immobilier, ou des obligations — et on avait de bonnes chances d’en sortir gagnant. Les analystes en sont donc venus à croire qu’il était complètement inutile de réfléchir à l’ensemble des conditions économiques et financières. “Dites-moi juste quoi acheter”, disaient-ils.
Malheureusement, il arrive toujours un moment où l’on devrait vendre la plupart de ses investissements, plutôt que de les acheter.
Je m’explique. Pardonnez-moi si ces explications sont un peu longues, mais c’est important.
Le boom boursier entamé en 1980 — et qui s’est prolongé jusqu’à nos jours — trouve son origine dans un étrange phénomène qui s’était produit neuf ans auparavant. Le 15 août 1971, les Etats-Unis avaient définitivement cessé de faire semblant qu’ils rembourseraient un jour leurs dettes en or. A partir de ce jour-là, les détenteurs de dollars firent confiance à la bonne foi et au jugement de la Fed — et à rien d’autre.
Les Etats-Unis avaient soudain la permission d’imprimer de l’argent — autant qu’ils le souhaitaient. Cela a eu des répercussions catastrophiques de l’autre côté de l’Atlantique. En France, l’inflation passa à 13% par an durant le premier mandat de François Mitterrand.
“On ne peut pas faire confiance à la monnaie papier”, déclara la foule — et tout le monde vendit donc ses dollars, ses actions, ses obligations, tout. Les prix des maisons s’effondrèrent. Pour se protéger, les investisseurs firent grimper le prix de l’or à plus de 800 $ l’once.
Tout était en place pour une énorme surprise. Paul Volcker entra en scène aux Etats-Unis et tordit le cou à l’inflation. Avec des taux d’intérêts grimpant jusqu’à 20%, il resserra les boulons et l’économie entra dans une récession. Les Américains étaient dans une telle colère qu’ils se rassemblèrent sur les marches du Capitole, à Washington, et y brûlèrent une effigie de Volcker.
Mais ce dernier tint bon, et ses réformes furent maintenues. Le dollar se stabilisa. L’inflation déclina. Et durant les 24 années qui suivirent, les taux d’intérêt chutèrent, jusqu’à ce qu’Alan Greenspan les amène à leur plancher de 1% en 2002.
Pourquoi est-ce que je vous dit tout ça ?
Parce que lorsque Wall Street éternue, la Bourse de Paris s’enrhume. Qu’on le veuille ou non, en France, nous sommes liés aux décisions prises à Washington.
Je voudrais donc que vous compreniez une chose : ce n’était pas une coïncidence ou un coup de chance, si le CAC 40 a grimpé en flèche à la fin des années 90, puis à nouveau durant ces dernières années. Pas plus que le boom de l’immobilier français n’était un hasard. Ces deux phénomènes sont les conséquences directes d’un monde dans lequel l’argent — et le dollar américain est le roi de toutes les devises — est devenu plus facile à obtenir. En général, lorsque les taux d’intérêt baissent, les actions et les prix de l’immobilier grimpent. C’est aussi simple que ça.
Et que se passe-t-il lorsque les taux d’intérêt grimpent ? Exactement le contraire.
Notre prochaine recommandation est évidente :
Bombe à retardement financière n°2 :
Débarrassez-vous des actions américaines…
à quelques exceptions près !
En surface, les chiffres fondamentaux américains semblent plutôt sains… et le PIB des Etats-Unis a augmenté de 3,4% (en rythme annuel) au 2ème trimestre 2007. Les profits des entreprises sont eux aussi en hausse pour la plupart.
En apparence, tout va bien.
Sauf que les conditions fondamentales ont changé.
90% de la croissance du PIB américain provient des dépenses de consommation… et de l’immobilier — dont je vous parlais plus haut : avec des prix en déclin, une chute libre des mises en construction et des invendus en hausse de 40% dans certaines régions… pensez-vous vraiment que la croissance américaine a encore beaucoup de souffle ?
Sans parler du marché de l’emploi, soi-disant “en pleine forme” ! Sur les cinq millions d’emplois créés ces derniers temps, pas moins de 40% concernent des secteurs liés à l’immobilier (construction, organismes de prêt, etc.)
Et que pensez-vous du fait que le gouvernement américain emprunte 1,2 milliards de dollars par jour — pour nourrir notamment un déficit commercial de 68 milliards de dollars… et une dette de 76,62 milliers de milliards de dollars ?
Les faits sont là : la prospérité américaine a été nourrie par de l’argent facile et de la dette — et la croissance peut disparaître aussi rapidement qu’elle est arrivée.
Que va-t-il arriver maintenant ? Inflation ? Déflation ? Quoiqu’il en soit, ça ira de plus en plus mal pour les actions.
Voyez-vous, il y a des choses que nous savons déjà… et des choses qui restent à découvrir. L’économie mondiale est-elle en train de s’enfoncer dans la déflation — à cause des baisses de prix massives de la Chine et d’une gigantesque montagne de dettes ?
Ou alors… les banques centrales essayant désespérément de prolonger la partie, est-ce l’inflation que nous devons craindre ?
Nous n’avons pas de réponse exacte. Personne ne l’a. Mais nous avons une meilleure réponse que la plupart des gens. Ce que nous savons actuellement, c’est que l’économie mondiale est INSTABLE. Elle est instable parce que l’argent facile de la Fed a conduit à trop d’erreurs :
Trop de gens ont emprunté trop d’argent.
Trop de gens ont acheté des maisons dans lesquelles ils ne peuvent se permettre de vivre.
Trop de gens détiennent des actions ne valant pas vraiment le prix qu’ils ont payé.
Trop de gens aux Etats-Unis comptent sur l’épargne des étrangers simplement pour joindre les deux bouts.
Depuis le début des politiques d’argent facile, en 1980, le monde entier a été inondé de dette. On peut trouver un véritable Everest de statistiques et de données pour le prouver. Alan Greenspan, par exemple, a créé plus de liquide et de crédit que tous les autres présidents de la Fed — pris ensemble ! Ce nouvel argent ne s’appuyait pas sur l’or, ou les voitures, ou le blé, ou les tubes de dentifrice — ou quoi que ce soit d’autre. Il a simplement été créé — à partir de rien — par la Fed… grâce à cet audacieux changement de politique en 1971.
Le 30 juin 2006, votre univers financier a changé — radicalement. Aucune cloche n’a sonné. Aucune alarme ne s’est déclenchée. Personne n’est descendu dans la rue.
Et pourtant… depuis ce jour, le monde est bien différent pour les investisseurs. La principale tendance du dernier quart de siècle a pris fin.
Les conséquences de cet événement commencent seulement à se faire sentir aujourd’hui. Pendant un an, les autorités financières et économiques de la planètes ont réussi à sauvegarder les apparences. Mais les chocs qui ont ébranlé les marchés en février/mars puis en juillet/août dernier ne laissent plus aucun doute : l’heure des bouleversements a sonné.
Voyez-vous, au cours des 25 dernières années, le système financier mondial — de Paris à Hong Kong — a été dominé par une seule chose : la banque centrale américaine. La Fed a inondé le monde de nouvelles liquidités et de crédit facile. Les taux d’intérêt — le coût de l’emprunt, en d’autres termes — a baissé à partir de 1980 jusqu’à la fin du premier semestre 2005.
Mais à présent… tout a changé. De véritables bombes à retardement financières sont désormais enclenchées
Nous n’entrerons pas dans les détails économiques complexes de ce mécanisme. Par contre, nous allons vous donner des instructions détaillées sur ce que vous devriez y faire, en vous disant précisément quoi ACHETER et quoi VENDRE pour profiter de la nouvelle tendance qui est en train de se mettre en place.
Voici notre premier conseil…
Bombe à retardement financière n°1:
L’immobilier…
… et plus particulièrement l’immobilier de location. Voyez-vous, le meilleur moment pour acheter de l’immobilier dans le but de le louer, c’est lorsque les prix sont bas en termes réels. Pour vérifier si les prix en question sont hauts ou bas, il faut examiner les taux d’intérêt.
A long terme, la baisse des taux représente le facteur de hausse le plus important pour les prix de l’immobilier. En toute logique, vous devriez donc acheter avant ce que l’on espère être une période prolongée de taux d’intérêt bas.
Le problème, c’est que ce n’est pas le cas en ce moment. Le moment de vendre est sans doute venu. Le krach du marché immobilier pourrait s’accélérer encore… et se transformer en débâcle générale, si bien qu’il sera impossible de vendre à un prix décent — d’autant que la hausse des taux risque de se poursuivre.
La principale erreur commise par votre conseiller financier
Permettez-moi de faire une petite parenthèse pour vous expliquer “l’ensemble du tableau”. Parce que, pour être tout à fait honnête, nos recommandations ne valent rien si l’on ne comprend pas les choses dans leur totalité. Bien entendu, de nombreux conseillers financiers ne se soucient même pas de penser à l’ensemble du tableau. Ils se fient au passé récent, ce qui est une grave erreur.
Tant que les banques distribuaient quasiment de l’argent facile, le reste semblait n’avoir aucune importance. L’idée, c’était juste d’ACHETER !
On achetait donc des actions, ou de l’immobilier, ou des obligations — et on avait de bonnes chances d’en sortir gagnant. Les analystes en sont donc venus à croire qu’il était complètement inutile de réfléchir à l’ensemble des conditions économiques et financières. “Dites-moi juste quoi acheter”, disaient-ils.
Malheureusement, il arrive toujours un moment où l’on devrait vendre la plupart de ses investissements, plutôt que de les acheter.
Je m’explique. Pardonnez-moi si ces explications sont un peu longues, mais c’est important.
Le boom boursier entamé en 1980 — et qui s’est prolongé jusqu’à nos jours — trouve son origine dans un étrange phénomène qui s’était produit neuf ans auparavant. Le 15 août 1971, les Etats-Unis avaient définitivement cessé de faire semblant qu’ils rembourseraient un jour leurs dettes en or. A partir de ce jour-là, les détenteurs de dollars firent confiance à la bonne foi et au jugement de la Fed — et à rien d’autre.
Les Etats-Unis avaient soudain la permission d’imprimer de l’argent — autant qu’ils le souhaitaient. Cela a eu des répercussions catastrophiques de l’autre côté de l’Atlantique. En France, l’inflation passa à 13% par an durant le premier mandat de François Mitterrand.
“On ne peut pas faire confiance à la monnaie papier”, déclara la foule — et tout le monde vendit donc ses dollars, ses actions, ses obligations, tout. Les prix des maisons s’effondrèrent. Pour se protéger, les investisseurs firent grimper le prix de l’or à plus de 800 $ l’once.
Tout était en place pour une énorme surprise. Paul Volcker entra en scène aux Etats-Unis et tordit le cou à l’inflation. Avec des taux d’intérêts grimpant jusqu’à 20%, il resserra les boulons et l’économie entra dans une récession. Les Américains étaient dans une telle colère qu’ils se rassemblèrent sur les marches du Capitole, à Washington, et y brûlèrent une effigie de Volcker.
Mais ce dernier tint bon, et ses réformes furent maintenues. Le dollar se stabilisa. L’inflation déclina. Et durant les 24 années qui suivirent, les taux d’intérêt chutèrent, jusqu’à ce qu’Alan Greenspan les amène à leur plancher de 1% en 2002.
Pourquoi est-ce que je vous dit tout ça ?
Parce que lorsque Wall Street éternue, la Bourse de Paris s’enrhume. Qu’on le veuille ou non, en France, nous sommes liés aux décisions prises à Washington.
Je voudrais donc que vous compreniez une chose : ce n’était pas une coïncidence ou un coup de chance, si le CAC 40 a grimpé en flèche à la fin des années 90, puis à nouveau durant ces dernières années. Pas plus que le boom de l’immobilier français n’était un hasard. Ces deux phénomènes sont les conséquences directes d’un monde dans lequel l’argent — et le dollar américain est le roi de toutes les devises — est devenu plus facile à obtenir. En général, lorsque les taux d’intérêt baissent, les actions et les prix de l’immobilier grimpent. C’est aussi simple que ça.
Et que se passe-t-il lorsque les taux d’intérêt grimpent ? Exactement le contraire.
Notre prochaine recommandation est évidente :
Bombe à retardement financière n°2 :
Débarrassez-vous des actions américaines…
à quelques exceptions près !
En surface, les chiffres fondamentaux américains semblent plutôt sains… et le PIB des Etats-Unis a augmenté de 3,4% (en rythme annuel) au 2ème trimestre 2007. Les profits des entreprises sont eux aussi en hausse pour la plupart.
En apparence, tout va bien.
Sauf que les conditions fondamentales ont changé.
90% de la croissance du PIB américain provient des dépenses de consommation… et de l’immobilier — dont je vous parlais plus haut : avec des prix en déclin, une chute libre des mises en construction et des invendus en hausse de 40% dans certaines régions… pensez-vous vraiment que la croissance américaine a encore beaucoup de souffle ?
Sans parler du marché de l’emploi, soi-disant “en pleine forme” ! Sur les cinq millions d’emplois créés ces derniers temps, pas moins de 40% concernent des secteurs liés à l’immobilier (construction, organismes de prêt, etc.)
Et que pensez-vous du fait que le gouvernement américain emprunte 1,2 milliards de dollars par jour — pour nourrir notamment un déficit commercial de 68 milliards de dollars… et une dette de 76,62 milliers de milliards de dollars ?
Les faits sont là : la prospérité américaine a été nourrie par de l’argent facile et de la dette — et la croissance peut disparaître aussi rapidement qu’elle est arrivée.
Que va-t-il arriver maintenant ? Inflation ? Déflation ? Quoiqu’il en soit, ça ira de plus en plus mal pour les actions.
Voyez-vous, il y a des choses que nous savons déjà… et des choses qui restent à découvrir. L’économie mondiale est-elle en train de s’enfoncer dans la déflation — à cause des baisses de prix massives de la Chine et d’une gigantesque montagne de dettes ?
Ou alors… les banques centrales essayant désespérément de prolonger la partie, est-ce l’inflation que nous devons craindre ?
Nous n’avons pas de réponse exacte. Personne ne l’a. Mais nous avons une meilleure réponse que la plupart des gens. Ce que nous savons actuellement, c’est que l’économie mondiale est INSTABLE. Elle est instable parce que l’argent facile de la Fed a conduit à trop d’erreurs :
Trop de gens ont emprunté trop d’argent.
Trop de gens ont acheté des maisons dans lesquelles ils ne peuvent se permettre de vivre.
Trop de gens détiennent des actions ne valant pas vraiment le prix qu’ils ont payé.
Trop de gens aux Etats-Unis comptent sur l’épargne des étrangers simplement pour joindre les deux bouts.
Depuis le début des politiques d’argent facile, en 1980, le monde entier a été inondé de dette. On peut trouver un véritable Everest de statistiques et de données pour le prouver. Alan Greenspan, par exemple, a créé plus de liquide et de crédit que tous les autres présidents de la Fed — pris ensemble ! Ce nouvel argent ne s’appuyait pas sur l’or, ou les voitures, ou le blé, ou les tubes de dentifrice — ou quoi que ce soit d’autre. Il a simplement été créé — à partir de rien — par la Fed… grâce à cet audacieux changement de politique en 1971.
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