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L’Université sur une poudrière

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    RETARDS DANS LES DOMAINES PÉDAGOGIQUES ET STRUCTURELS
    L’Université sur une poudrière

    21 Novembre 2007 - Page : 3
    Lu 61 fois La tutelle reconnaît que l’Université est confrontée à un manque flagrant d’infrastructures pédagogiques.
    L’Université algérienne est sur une poudrière. A peine les enseignants ont-ils abandonné l’option de la grève que les étudiants la reprennent. Au rythme où vont les choses, l’Université risque d’être plongée, de nouveau, dans un mouvement de débrayage.
    Actuellement, plusieurs campus universitaires, à travers le pays, sont secoués par des mouvements de protestation. Le malaise est dû aux mauvaises conditions sociopédagogiques dont souffrent les étudiants, et à la mauvaise prestation des oeuvres sociales. A l’université de Tizi Ouzou, le manque flagrant d’infrastructures pédagogiques, conjugué aux conditions d’hébergement lamentables et un transport entre le campus et les cités universitaires, qui se fait de plus en plus rare, ont incité les étudiants à prendre leur problème à bras-le-corps.
    Ces derniers, tout en dénonçant leur situation, on ne peut plus déplorable, exigent le départ de l’actuelle directrice des oeuvres universitaires de Hasnaoua. Selon certains étudiants que nous avons joints hier par téléphone, un déficit flagrant est constaté en matière de transport, notamment au niveau de l’axe reliant Hasnaoua et la résidence universitaire de Boukhalfa, distantes d’environ 5 kilomètres. Les choses risquent d’empirer avec l’arrivée de l’hiver. D’autant plus que la région de Tizi Ouzou est connue pour la rudesse de son climat. A l’université de Béjaïa, les choses sont plus compliquées.
    A ce niveau, les étudiants ne manquent pas, eux aussi, de dénoncer les conditions sociopédagogiques qu’ils qualifient de «catastrophiques».
    Actuellement, la protestation bat son plein, notamment après le saccage, avant-hier, des bureaux de la direction régionale de l’Office des oeuvres universitaires de Béjaïa. Et selon toute vraisemblance, la colère des étudiants n’est pas près de s’estomper. Puisque le départ de la directrice des oeuvres universitaires est exigé. Cette responsable est, en effet, pointée du doigt pour «sa gestion chaotique des oeuvres universitaires, qui s’est traduite par des lacunes flagrantes constatées à tous les niveaux: restauration qui laisse à désirer, conditions d’hébergement indécentes...». Des cas pareils sont soulevés dans la majorité des universités du pays.
    Le ras-le-bol des étudiants est exprimé à Sétif, Bouira, Oran, Médéa, Boumerdès, Alger. Partout, c’est le même désarroi. Pourtant, l’Etat a consacré des sommes faramineuses au secteur de l’enseignement supérieur. La loi de finances 2008 a, d’ailleurs, consacré plus de 118 milliards de dinars pour ce secteur. Une enveloppe budgétaire que d’aucuns estiment importante pour que les étudiants algériens subissent de pareils «châtiments».
    Où réside le mal concernant l’Université algérienne? Contacté hier par L’Expression, le chargé de la communication au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Djamel Benhamouda, reconnaît que l’Université algérienne est confrontée à un vrai problème d’infrastructures.
    Il estime, néanmoins, que «les choses ne peuvent pas se régler du jour au lendemain». M.Benhamouda, tout en indiquant que l’Université algérienne enregistre une augmentation considérable du nombre d’étudiants, et un manque en places pédagogiques, ne manque pas, à son tour, d’accuser les entreprises, chargées de réaliser de nouvelles infrastructures universitaires, pour non-respect des délais de réalisation. «J’aimerais bien qu’on dise ça aussi, au lieu de vilipender le ministère de l’Enseignement supérieur», estime Djamel Benhamouda. Celui-ci indique, toutefois, qu’il «est inacceptable que les étudiants réagissent avec violence, parce que la violence n’a jamais porté de fruits».
    Il souligne, en outre, que «les étudiants, au lieu de s’occuper de l’administration et de la gestion des oeuvres universitaires, devraient plutôt réclamer des conditions plus conformes et demander des outils d’études plus adéquats». Mais cela ne fait qu’ajouter de l’huile sur le feu, car «Ne ressent la douleur de la braise que celui qui marche dessus».
    Hakim KATEB

  • #2
    Salut Far_Solitaire

    Citation

    Cette responsable est, en effet, pointée du doigt pour «sa gestion chaotique des oeuvres universitaires, qui s’est traduite par des lacunes flagrantes constatées à tous les niveaux: restauration qui laisse à désirer, conditions d’hébergement indécentes...». Des cas pareils sont soulevés dans la majorité des universités du pays.

    Bonjour c'est Franca, on se connait un peu !!!! ??? n'est ce pas.

    En effet il y a des problèmes à l'université, ils sont épisodiques, ils apparaissent et disparaissent comme par enchantement.
    -Ils sont là en général en début d'année, ça c'est la cotûme qui le veut.
    -Ils sont là à chaque fois qu'il y a un nouveau responsable (Recteur, Directeur des OU...), ça on ne sait pas pourquoi.
    -Des fois il y a une curieuse coincidence avec la vie politique, là non plus on ne sait pas pourquoi.
    -A l'approche des examens mais de manière facultative, ça c'est aussi une coutûme.

    Dans quelques temps les protestions disparaissent et pourtant les véritables problèmes sont toujours là.
    Peut être qu'on fera partir cette pauvre directrice puisque c'est une revendication des étudiants. Et ensuite:
    -On changera de transporteur pour résoudre ce problème
    -On fera venir un entrepreneur pour améliorer l'hebergement
    -On cherchera de nouveaux fournisseurs pour améliorer la restauration
    -On réduira le volume des cours à examiner et on fera une réunion avec les enseignants pour leur donner instruction d'être souple sur les notes.

    En résumé, tout un chacun trouve son compte amélioré pour un moment. Les oeuvres sociales et leurs fournisseurs d'une part et les étudiants d'autre part et en plus chacun est payé dans la devise qui le concerne.

    Cher ami, je t'avais promis de faire des efforts, c'est chose faite. Encore une fois à mon avis le problème des universités est ailleurs.

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    • #3
      salut

      La solution pour les oeuvres U c'est de les privatiser :

      Mais avant ça, il faut augmenter la bourse des étudiants, de 900 DA/mois (actuellement) à au moins 4000 DA/mois ce qui permettra d'augmenter le prix du plat à 30 ou 40 DA.

      Cette bourse (9 euro/mois ) est une honte
      Dernière modification par absent, 21 novembre 2007, 18h31.

      Commentaire


      • #4
        C'est Franca

        Citation

        La solution pour les oeuvres U c'est de les privatiser :

        Mais les OU sont quelque part dèjà "privatisées" puisque ceux sont ses fournisseurs qui font la pluie et le beau temps. Derrière chaque responsable au niveau de cette institution il n'y a que des affairistes: Fournisseur de pain, d'oeuf, de fromage....puisque c'est l'essentiel du menu.
        -Vous avez une idée sur le nombre de pains, d'oeufs ou de portions de fromage (2 à 3 par étudiant/ jour) THEORIQUEMENT livré chaque jour dans un petit centre universitaire de 2000 étudiants...
        -Vous avez une idée sur le nombre d'étudiants réellement présents chaque jour dans ce même petit centre (moins du tiers, sauf en période d'examen).
        -Vous avez une idée sur le nombre de repas THEORIQUEMENT servis chaque jour.

        Sans être expert en la matière, tout un chacun vous dira que normalement dans ces conditions, les étudiants mangeraient 3 fois mieux avec les moyens actuels.

        La question est: Où vont les 2/3 des moyens engagés pour le bien-être de nos étudiants ?

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        • #5
          la solution c la qualité c tt .. c le travail , il faut une bourse de 15000 da aux etudiants performants dont la moyenne anuelle depasse les 12ou 13/ 20, pas de chambre , pas de bourse , pas de restau aux redoublants , aux mediocres , les chambres , le resto doit etre payant, cette clochardisation de l'université , qui releve du polpulisme pur n'a aucun sens , puisque l'âme meme de l'université est la qualité , l'elite, une université mediocre n'a pas lieu d'etre vaut mieu la fermer alors et n'en parlons plus
          en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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          • #6
            Salut Jamaloup

            Moi c'est Franca

            Radicale ta solution mais elle sera certainement efficace. Moi aussi je suis de cet avis, il faut que la bourse soit méritée et son attribution sera au départ en fonction de la moyenne du BAC (un des rares examen encore crédible). Parceque les moyennes à l'université c'est une autre discussion.

            Une question: Pourquoi a-t-on réduit ou entièrement supprimé la coopération dans l'enseignement supérieur ? Le système n'est-il pas en train de recycler ces propres déchets ?

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            • #7
              Envoyé par franca
              Mais les OU sont quelque part dèjà "privatisées" puisque ceux sont ses fournisseurs qui font la pluie et le beau temps.
              justement non, elles sont étatiques et c'est la raison du catastrophisme qui s'y trouve.
              Envoyé par jamaloup
              il faut une bourse de 15000 da aux etudiants performants dont la moyenne anuelle depasse les 12ou 13/ 20, pas de chambre , pas de bourse , pas de restau aux redoublants , aux mediocres , les chambres
              Cette mesure quelque peu discriminatoire (même si elle se base sur le merite) risque de créer des problèmes. La solution est une bourse decente pour tous, 15000 DA/mois C'est beaucoup, l'état n'a pas les moyens de payer 2,4 Milliard$ par an aux étudiants (1 million d'étudiants). une bourse de 4000 DA/mois serai plus dans les capacités de l'état et assurera le minimum dont a besoin l'étudiant.

              Il faut par contre remettre sur pied les bourses à l'ètranger pour les majors avec des garantis solides de retour (où bien qu'ils rendent l'argent s'ils veulent rester à l'étranger) et aussi garantis de poste.

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              • #8
                En algerie, nous avons "la chance" d'acceder aux etudes superieures pour presque rien, je pense donc qu'il est tout à fait normal qu'on retrouve pas la qualité souhaité. Il est illusoire d'esperer une bonne formation, avec ce que nous payons.
                Pour ce qui est de la privatisation, je suis tout a fait d'accord pour que l'etat cède certain secteur au privé pour mieux en controler d'autre, mais la privatisation aussi ne doit pas se faire n'importe comment, car le privé doit etre contôler, surveillé et c tt le problème chez nous.

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                • #9
                  far 15000 da ne seront surement pas decernés a 1 millions d'etudiants a moins que nous ayons 1 millions de super etudiants !! tu verras qu'ils seront tres peu a pretendre aux 15000 da ,vu le niveau chez nous , mais en memem temps il fo 150000 da aux profs, et des prof doivent aussi repondre à la meme regle du niveau fini les PHD bidons, et les magisteres copier/coller ,,il fo une reference internationale .. mais aussi et surtt faire tt pour lancer des partenariat scientifiques avec des puissances etrangeres en ouvrant des université , des ecoles specialisées en cooperation avec des universités etrangeres. internationaliser nos labo en creant des equipes de recherche mixtes les dotants convenablement en materiel , et en competences quite a la recruter aupres de notre dispora scientifique , l'université d'un million d'etudiant doit etre le premier cercle , le vivier pour alimenter les grandes ecoles ,et les grands labos c la seule voie pour casser le cercle vicieux de la mediocrité qui s'autoalimente
                  en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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                  • #10
                    Pour toi Far solitaire

                    Salut c'est Franca

                    Reprise

                    Mais les OU sont quelque part dèjà "privatisées" puisque ceux sont ses fournisseurs qui font la pluie et le beau temps.

                    Mais je sais que les OU sont étatiques, c'est eux qui signent les chèques pour les fournisseurs qu'on leur a désiigné. C'est entre les lignes qu'il faut lire. Est ce que tu considère que tu es autonome quand on te dicte ce qu'il faut acheter et chez qui il faut le faire.

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