Crise au sein de l’état-major interarmes des États-Unis
Le plan d’attaque de l’Iran par les États-Unis prévoit de sacrifier la Cinquième flotte afin de justifier une réplique nucléaire. Il ne s’agit pas là d’un scénario hypothétique, mais d’une option discutée au sein de l’état-major interarmes US. Selon nos informations, l’amiral William Fallon a fait savoir que si un tel ordre était donné, il refuserait de le suivre et présenterait sa démission, ainsi que celle de l’ensemble de l’état-major du Centcom. C’est pour le moment la résistance des officiers supérieurs de la Navy et de l’Army qui ont empêché les néoconservateurs et l’Air Force de lancer les opérations.
par Michael Salla*
L’administration Bush occulte et ignore délibérément elle-même des analyses tactiques iconoclastes (basée sur la théorie des jeux) émanant du Pentagone, qui suggèrent qu’une attaque contre les installations nucléaires ou militaires de l’Iran conduira directement à l’anéantissement de la Cinquième Flotte de l’US Navy, au mouillage actuellement dans le Golfe Persique. Le lieutenant général Paul Van Riper a ainsi simulé le rôle du chef d’un État hypothétique du Golfe Persique, dans un scénario développé dans le cadre du jeu stratégique 2002 Millenium Challenge, et [la partie] s’est terminée par la destruction totale de la Cinquième Flotte [1]. Son expérimentation et ses conclusions au sujet de la vulnérabilité de cette flotte à un conflit armée asymétrique et des conséquences d’une guerre éventuelle contre l’Iran ont été ignorées. Les néoconservateurs de l’administration Bush sont en train de faire une promotion agressive d’opérations armées contre l’Iran, qui culmineront dans l’attaque, par ce pays, de la Cinquième Flotte de l’US Navy au moyen de missiles de croisière air-mer sophistiqués. Ils ignorent délibérément les expériences développées par Van Riper au cours de la simulation Millennium Challenge, et ses similitudes dangereusement suggestives avec le contentieux nucléaire actuel avec l’Iran.
L’Iran dispose d’une quantité de missiles de croisières amplement suffisante pour détruire en grande partie, voire totalement, la Cinquième Flotte, qui se trouve à portée des lanceurs de missiles mobiles iraniens, stratégiquement installés tout au long de sa chaîne montagneuse qui domine les côtes du Golfe Persique. L’administration Bush minimise délibérément la vulnérabilité de la Cinquième Flotte à la technologie avancée de l’Iran en matière de missiles, lesquels ont été achetés à la Russie et à la Chine à la fin des années 1990. Les plus sophistiqués de ces missiles iraniens sont les « Sunburn » (coup de soleil) et les « Yakhonts ». Ce sont des missiles contre lesquels les vaisseaux de guerre états-uniens n’ont pas de parade efficace, avertissent tous les experts militaires. En provoquant délibérément des représailles iraniennes contre une intervention armée US, les néoconservateurs s’apprêtent à sacrifier en toute connaissance de cause une grande partie, voire la totalité, de la Cinquième Flotte. Cela risque d’aboutir à un nouveau Pearl Harbor, qui créerait l’environnement politique idoine en vue d’une guerre totale contre l’Iran et d’actions armées s’étendant à l’ensemble de la région du Golfe persique.
La vulnérabilité de la Cinquième Flotte à l’arsenal des missiles air-mer iraniens
La Cinquième Flotte de l’US Navy a son QG dans l’état de Bahreïn, dans le Golfe. Ce QG est responsable de la surveillance par patrouilles du Golfe Persique, de la Mer d’Arabie, du Canal de Suez, ainsi que de certaines parties de l’Océan Indien. Actuellement, cette flotte comporte une flottille de porte-avions et deux porte-hélicos. Sa taille a atteint un maximum de cinq porte-avions et de six porte-hélicos durant l’invasion de l’Irak. L’escadre est dirigée par l’USS Enterprise (CVN-65), le premier porte-avion à propulsion nucléaire construit en 1961, lequel participait, le 2 de ce mois (novembre 2007), à un exercice naval dans le Golfe Persique.
La base de la Cinquième, au Bahreïn, n’est qu’à 150 miles marins de la côte iranienne, et elle serait elle-même à portée d’une nouvelle génération de missiles air-mer iraniens. Par ailleurs, n’importe quel bâtiment de la Navy, dans le terrain d’opération confiné du Golfe Persique, aurait des difficultés à manœuvrer et se trouverait à faible distance de la côte rocheuse et en dents de scie de l’Iran, tout au long du Golfe Persique, jusqu’à la Mer d’Arabie.
L’Iran a commencé à acheter de la technologie militaire à la Russie peu après que celle-ci se soit rétractée, en 2000, du Gore-Chernomyrdin Protocol (Protocole Gore-Chernomyrdin), lequel limitait les ventes d’équipement militaire par la Russie à l’Iran. À la suite de quoi, la Russie se mit à vendre à l’Iran de la technologie militaire susceptible d’être utilisée dans n’importe quel conflit avec les États-Unis, notamment des systèmes de défense anti-aérienne et des missiles sol-mer, équipements dans lesquels la Russie s’était spécialisée précisément afin de contrebalancer l’écrasante supériorité maritime des États-Unis.
Le missile SS-N-22, dit « Sunburn », atteint la vitesse de mach 2,5, soit 1 500 miles/heure. Il utilise la technologie furtive et sa portée atteint les 130 miles. Il véhicule une tête explosive conventionnelle de 750 livres, capable de détruire la plupart des bâtiments de guerre. Plus préoccupant encore est le SSN-X-26 de fabrication russe, dit « Yakhont ». C’est un missile de croisière d’une portée de 185 miles, qui rend tous les bâtiments de l’US Navy présents dans le Golfe Persique vulnérables. Plus grave : les Yakhonts ont été mis au point spécifiquement pour être utilisés contre des porte-avions, et ils ont été vendus par la Russie sur les marchés internationaux des armements.
Tant les missiles Yakhont que les missiles Sunburn sont conçus pour esquiver les radars de surveillance Aegis, actuellement utilisés sur les bâtiments de l’US Navy, grâce à leur technologie furtive et à leurs manœuvres en vol à très basse altitude, qui épousent les aspérités du terrain. Dans leur approche terminale, ces missiles adoptent des trajectoires d’esquive qui leur permettent d’échapper aux tirs anti-missiles terre-mer. Si importante est la menace représentée par les Sunburn, les Yakhonts et d’autres missiles mis au point par la Russie et vendus par elle à la Chine, à l’Iran et à d’autres pays, que le service de testage des armes du Pentagone a pris la décision, cette année, de cesser la production de tous les nouveaux types de porte-avions tant qu’une défense anti-missile efficace n’aurait pas été mise au point.
Les jeux de stratégie Millenium Challenge
Le “Millennium Challenge” fut le jeu de guerre le plus important jamais effectué jusqu’ici. Cet exercice a impliqué 13 500 soldats, répartis dans plus de 17 régions du globe. Les jeux stratégiques impliquent un usage intensif des simulations informatiques, s’étendant sur une période de trois semaines, pour un coût de 250 millions de dollars. Millennium Challenge mettait en jeu une guerre asymétrique entre les forces armées américaines, sous le commandement du Général William Kernan, et un pays non spécifié du Golfe Persique. D’après le Général Kernan, ces jeux stratégiques « devaient servir à tester une série de nouveaux concepts opérationnels récemment mis au point par le Pentagone ». En ayant eu recours à un ensemble d’attaques asymétriques, à des stratégies utilisant des navires civils maquillés afin de lancer des offensives, des avions pour des attaques kamikazes, et des missiles de croisière Silkworm, c’est la quasi-totalité de la Cinquième Flotte qui s’est retrouvée par le fond. Les simulations ont révélé à quel point des stratégies asymétriques étaient susceptibles de tirer profit de la vulnérabilité de la Cinquième Flotte face à des missiles de croisière terre-mer, en particulier dans les eaux confinées du Golfe Persique.
Prenant une décision éminemment discutable, le Pentagone choisit, tout simplement, de « remettre à flot » la Cinquième Flotte afin de poursuivre l’exercice, qui aboutit, au final, à la défaite du pays du Golfe Persique fictif choisi. L’envoi par le fond de la Cinquième Flotte fut un épisode malheureux vite oublié, et l’exercice fut déclaré un succès pour les « nouveaux concepts de conduite de la guerre » adoptés par le Général Kernan. Cela amena le lieutenant général Paul Van Riper, commandant de l’État du Golfe mythique, à qualifier les résultats officiels de cet exercice de « slogans creux ». Au cours d’une interview télévisée réalisée peu après, le général Riper a déclaré : « les concepts en cours de test par le commandement ne s’étant pas révélé à la hauteur, le commandement s’est mis à réécrire le scénario de l’exerce à sa façon, afin de démontrer la validité de leurs concepts hypothétiques du départ. C’est là-dessus que porte essentiellement ma plainte. »
Plus graves furent les affirmations du général Riper, au sujet de l’efficience de la technologie de missiles de croisière réformés, les missiles Silkworm, qui avaient été utilisés pour couler un porte-avions et deux porte-hélicos bondés de Marines, sur le total des seize bâtiments envoyés au fond. Alors qu’on lui demandait de confirmer les allégations de Riper, le général Kernar répondit : « Oh, vous savez… j’sais pas. Pour être franc avec vous, j’ai pas eu l’opportunité d’évaluer ce qui s’est passé. Mais c’est une possibilité… Quant aux spécificités de ce type particulier de missile de croisière… j’peux vraiment pas répondre à cette question. Nous devrons revenir vers vous ultérieurement ».
Le plan d’attaque de l’Iran par les États-Unis prévoit de sacrifier la Cinquième flotte afin de justifier une réplique nucléaire. Il ne s’agit pas là d’un scénario hypothétique, mais d’une option discutée au sein de l’état-major interarmes US. Selon nos informations, l’amiral William Fallon a fait savoir que si un tel ordre était donné, il refuserait de le suivre et présenterait sa démission, ainsi que celle de l’ensemble de l’état-major du Centcom. C’est pour le moment la résistance des officiers supérieurs de la Navy et de l’Army qui ont empêché les néoconservateurs et l’Air Force de lancer les opérations.
par Michael Salla*
L’administration Bush occulte et ignore délibérément elle-même des analyses tactiques iconoclastes (basée sur la théorie des jeux) émanant du Pentagone, qui suggèrent qu’une attaque contre les installations nucléaires ou militaires de l’Iran conduira directement à l’anéantissement de la Cinquième Flotte de l’US Navy, au mouillage actuellement dans le Golfe Persique. Le lieutenant général Paul Van Riper a ainsi simulé le rôle du chef d’un État hypothétique du Golfe Persique, dans un scénario développé dans le cadre du jeu stratégique 2002 Millenium Challenge, et [la partie] s’est terminée par la destruction totale de la Cinquième Flotte [1]. Son expérimentation et ses conclusions au sujet de la vulnérabilité de cette flotte à un conflit armée asymétrique et des conséquences d’une guerre éventuelle contre l’Iran ont été ignorées. Les néoconservateurs de l’administration Bush sont en train de faire une promotion agressive d’opérations armées contre l’Iran, qui culmineront dans l’attaque, par ce pays, de la Cinquième Flotte de l’US Navy au moyen de missiles de croisière air-mer sophistiqués. Ils ignorent délibérément les expériences développées par Van Riper au cours de la simulation Millennium Challenge, et ses similitudes dangereusement suggestives avec le contentieux nucléaire actuel avec l’Iran.
L’Iran dispose d’une quantité de missiles de croisières amplement suffisante pour détruire en grande partie, voire totalement, la Cinquième Flotte, qui se trouve à portée des lanceurs de missiles mobiles iraniens, stratégiquement installés tout au long de sa chaîne montagneuse qui domine les côtes du Golfe Persique. L’administration Bush minimise délibérément la vulnérabilité de la Cinquième Flotte à la technologie avancée de l’Iran en matière de missiles, lesquels ont été achetés à la Russie et à la Chine à la fin des années 1990. Les plus sophistiqués de ces missiles iraniens sont les « Sunburn » (coup de soleil) et les « Yakhonts ». Ce sont des missiles contre lesquels les vaisseaux de guerre états-uniens n’ont pas de parade efficace, avertissent tous les experts militaires. En provoquant délibérément des représailles iraniennes contre une intervention armée US, les néoconservateurs s’apprêtent à sacrifier en toute connaissance de cause une grande partie, voire la totalité, de la Cinquième Flotte. Cela risque d’aboutir à un nouveau Pearl Harbor, qui créerait l’environnement politique idoine en vue d’une guerre totale contre l’Iran et d’actions armées s’étendant à l’ensemble de la région du Golfe persique.
La vulnérabilité de la Cinquième Flotte à l’arsenal des missiles air-mer iraniens
La Cinquième Flotte de l’US Navy a son QG dans l’état de Bahreïn, dans le Golfe. Ce QG est responsable de la surveillance par patrouilles du Golfe Persique, de la Mer d’Arabie, du Canal de Suez, ainsi que de certaines parties de l’Océan Indien. Actuellement, cette flotte comporte une flottille de porte-avions et deux porte-hélicos. Sa taille a atteint un maximum de cinq porte-avions et de six porte-hélicos durant l’invasion de l’Irak. L’escadre est dirigée par l’USS Enterprise (CVN-65), le premier porte-avion à propulsion nucléaire construit en 1961, lequel participait, le 2 de ce mois (novembre 2007), à un exercice naval dans le Golfe Persique.
La base de la Cinquième, au Bahreïn, n’est qu’à 150 miles marins de la côte iranienne, et elle serait elle-même à portée d’une nouvelle génération de missiles air-mer iraniens. Par ailleurs, n’importe quel bâtiment de la Navy, dans le terrain d’opération confiné du Golfe Persique, aurait des difficultés à manœuvrer et se trouverait à faible distance de la côte rocheuse et en dents de scie de l’Iran, tout au long du Golfe Persique, jusqu’à la Mer d’Arabie.
L’Iran a commencé à acheter de la technologie militaire à la Russie peu après que celle-ci se soit rétractée, en 2000, du Gore-Chernomyrdin Protocol (Protocole Gore-Chernomyrdin), lequel limitait les ventes d’équipement militaire par la Russie à l’Iran. À la suite de quoi, la Russie se mit à vendre à l’Iran de la technologie militaire susceptible d’être utilisée dans n’importe quel conflit avec les États-Unis, notamment des systèmes de défense anti-aérienne et des missiles sol-mer, équipements dans lesquels la Russie s’était spécialisée précisément afin de contrebalancer l’écrasante supériorité maritime des États-Unis.
Le missile SS-N-22, dit « Sunburn », atteint la vitesse de mach 2,5, soit 1 500 miles/heure. Il utilise la technologie furtive et sa portée atteint les 130 miles. Il véhicule une tête explosive conventionnelle de 750 livres, capable de détruire la plupart des bâtiments de guerre. Plus préoccupant encore est le SSN-X-26 de fabrication russe, dit « Yakhont ». C’est un missile de croisière d’une portée de 185 miles, qui rend tous les bâtiments de l’US Navy présents dans le Golfe Persique vulnérables. Plus grave : les Yakhonts ont été mis au point spécifiquement pour être utilisés contre des porte-avions, et ils ont été vendus par la Russie sur les marchés internationaux des armements.
Tant les missiles Yakhont que les missiles Sunburn sont conçus pour esquiver les radars de surveillance Aegis, actuellement utilisés sur les bâtiments de l’US Navy, grâce à leur technologie furtive et à leurs manœuvres en vol à très basse altitude, qui épousent les aspérités du terrain. Dans leur approche terminale, ces missiles adoptent des trajectoires d’esquive qui leur permettent d’échapper aux tirs anti-missiles terre-mer. Si importante est la menace représentée par les Sunburn, les Yakhonts et d’autres missiles mis au point par la Russie et vendus par elle à la Chine, à l’Iran et à d’autres pays, que le service de testage des armes du Pentagone a pris la décision, cette année, de cesser la production de tous les nouveaux types de porte-avions tant qu’une défense anti-missile efficace n’aurait pas été mise au point.
Les jeux de stratégie Millenium Challenge
Le “Millennium Challenge” fut le jeu de guerre le plus important jamais effectué jusqu’ici. Cet exercice a impliqué 13 500 soldats, répartis dans plus de 17 régions du globe. Les jeux stratégiques impliquent un usage intensif des simulations informatiques, s’étendant sur une période de trois semaines, pour un coût de 250 millions de dollars. Millennium Challenge mettait en jeu une guerre asymétrique entre les forces armées américaines, sous le commandement du Général William Kernan, et un pays non spécifié du Golfe Persique. D’après le Général Kernan, ces jeux stratégiques « devaient servir à tester une série de nouveaux concepts opérationnels récemment mis au point par le Pentagone ». En ayant eu recours à un ensemble d’attaques asymétriques, à des stratégies utilisant des navires civils maquillés afin de lancer des offensives, des avions pour des attaques kamikazes, et des missiles de croisière Silkworm, c’est la quasi-totalité de la Cinquième Flotte qui s’est retrouvée par le fond. Les simulations ont révélé à quel point des stratégies asymétriques étaient susceptibles de tirer profit de la vulnérabilité de la Cinquième Flotte face à des missiles de croisière terre-mer, en particulier dans les eaux confinées du Golfe Persique.
Prenant une décision éminemment discutable, le Pentagone choisit, tout simplement, de « remettre à flot » la Cinquième Flotte afin de poursuivre l’exercice, qui aboutit, au final, à la défaite du pays du Golfe Persique fictif choisi. L’envoi par le fond de la Cinquième Flotte fut un épisode malheureux vite oublié, et l’exercice fut déclaré un succès pour les « nouveaux concepts de conduite de la guerre » adoptés par le Général Kernan. Cela amena le lieutenant général Paul Van Riper, commandant de l’État du Golfe mythique, à qualifier les résultats officiels de cet exercice de « slogans creux ». Au cours d’une interview télévisée réalisée peu après, le général Riper a déclaré : « les concepts en cours de test par le commandement ne s’étant pas révélé à la hauteur, le commandement s’est mis à réécrire le scénario de l’exerce à sa façon, afin de démontrer la validité de leurs concepts hypothétiques du départ. C’est là-dessus que porte essentiellement ma plainte. »
Plus graves furent les affirmations du général Riper, au sujet de l’efficience de la technologie de missiles de croisière réformés, les missiles Silkworm, qui avaient été utilisés pour couler un porte-avions et deux porte-hélicos bondés de Marines, sur le total des seize bâtiments envoyés au fond. Alors qu’on lui demandait de confirmer les allégations de Riper, le général Kernar répondit : « Oh, vous savez… j’sais pas. Pour être franc avec vous, j’ai pas eu l’opportunité d’évaluer ce qui s’est passé. Mais c’est une possibilité… Quant aux spécificités de ce type particulier de missile de croisière… j’peux vraiment pas répondre à cette question. Nous devrons revenir vers vous ultérieurement ».
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