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Les restaurants les plus chers du monde

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    Paris reste la ville la plus chère au monde pour dîner. (Photo François Bouchon/Le Figaro)
    Les additions de certains restaurants donnent le vertige. Et pourtant, il faut penser à réserver à l’avance...
    Lire également notre dossier spécial Investir dans le luxe
    Dépenser 150 $ pour un repas au restaurant peut sembler excessif pour certaines personnes. Chez Masa, le temple du sushi du Time Warner Center à Manhattan, c’est à peine le coût de l’annulation de dernière minute de votre réservation. Si vous dînez dans ce restaurant, prévoyez d’allonger un minimum de 500 $. Vraiment cher. Mais il faut savoir que le menu à 400 $ de Masa comporte environ 25 plats. Les taxes ne sont pas comprises, ni le pourboire automatique de 20% - par ici la monnaie ! Quant aux boissons, elles ne sont pas comprises non plus. Le saké le moins cher du menu est le Otokoyama Momenya. Un verre de 24 centilitres coûte 24 $.

    Sorties au restaurant onéreuses
    Ce restaurant est le plus cher de New York City (même le Per Se qui se situe dans ce centre commercial de luxe semble abordable par comparaison). Mais pas par rapport à d’autres capitales culinaires comme Paris ou Tokyo. À l’Aragawa de Tokyo, vous paierez le prix fixe du Masa pour un morceau de steak Kobé de 227 grammes provenant d’un bœuf Wagyu nourri au saké qui a reçu davantage de massages qu’une héritière de Beverly Hills.
    Même si Tokyo bat le reste du monde dans la catégorie du «morceau le plus cher», elle se classe troisième derrière Londres et deuxième derrière Paris en termes de ville la plus chère pour dîner. Selon l’enquête Zagat 2008, l’addition moyenne pour un dîner dans la capitale britannique atteint les 79 $ par personne. Un dîner à Tokyo et à Paris vous coûtera en moyenne respectivement 70 $ et 74 $, contre seulement 39 $ à New York.
    Mais Tokyo bat tout de même Londres dans la catégorie «prix moyen par personne dans ses 20 restaurants les plus chers» : 205 $, contre 178 $ à Londres. C’est à peu près ce que vous paierez dans des endroits tels que le Restaurant Gordon Ramsay, où le menu dégustation aux sept plats vaut 224 $, et ne cesse d’augmenter.
    Derrière les chiffres
    En parcourant les capitales culinaires du monde à la recherche de leurs restaurants les plus chers, nous avons basé notre liste sur les prix des entrées et, dans la plupart des cas, nous avons cherché la bouteille de vin (ou de saké) la moins chère pour évaluer la somme minimum que l’on peut s’attendre à débourser pour de l’alcool.
    Dans certains cas, comme au Tetsuya’s de Sydney ou à L’Arpege à Paris, le menu dégustation est le seul choix possible, et peut faire monter la note jusqu’à plusieurs centaines de dollars. Dans d’autres, les entrées seules vont chercher dans les 40 $ à 50 $ et plus.
    Tom Colicchio, principal juge de l’émission Top Chef diffusée sur la chaîne de télévision Bravo, met cette hausse des prix sur le compte des coûts du «milieu de l’assiette», autrement dit les ingrédients onéreux. «Les personnes qui s’y connaissent en cuisine et qui vont souvent dîner au restaurant savent de quoi je parle.», dit-il. Ce grand chef qui ne jure que par les bons ingrédients a déjà fait venir des produits du Santa Monica Farmers Market en Californie en avion jusqu’à son restaurant Craft, situé à New York. Chez Craft, lorsque vous concoctez votre propre repas, une entrée peut facilement vous coûter 50 $ ou 60 $ si vous ajoutez un féculent ou un légume qui a peut-être voyagé par FedEx.
    Bret Thorn, rédacteur culinaire de Nation’s Restaurant News, déclare qu’il est intéressant et quelque peu ironique que les prix pratiqués par les restaurants soient en hausse à une époque où la formalité est sur le déclin. Bret Thorn affirme que les dîners aux États-Unis peuvent en partie accuser les coûts du carburant à la hausse, qui font également augmenter en flèche le coût de l’expédition d’un oursin depuis Tokyo. Les prix de l’immobilier qui ne cessent d’augmenter sont également à blâmer.
    Aux États-Unis, les protéines sont devenues plus chères en raison de l’approvisionnement en maïs de la nation qui est détourné vers l’éthanol, augmentant ainsi le coût de l’alimentation animale. Mais les prix sont également à la hausse ici comme partout ailleurs, affirme Bret Thorn. Ceci s’explique par le fait que les «gens ont montré qu’ils sont prêts à payer ce genre de prix,» dit-il. «Au cours du dernier siècle et demi, nous avons dédaigné la nourriture aux États-Unis et au Royaume-Uni. Maintenant que nous l’avons «découverte», nous perdons quelque peu la tête pour elle.»
    Ceux qui sont prêts à payer des sommes astronomiques (environ 300 $) pour un dîner extravagant se rendent à El Bulli, le célèbre restaurant expérimental de Ferran Adria situé en Catalogne. Il est déjà réservé tout au long de la saison 2008.
    Et bonne chance pour obtenir une réservation sous deux mois à The French Laundry, ou Alinea, où le menu «voyage culinaire» aux 24 plats d’une valeur de 195 $ est devenu véritablement culte. Mais avec une économie américaine qui s’affaiblit et dont la situation devrait encore empirer, les dîners s’effaroucheront-ils de ces additions onéreuses ? Non, répond Bret Thorn. À une époque comme la nôtre, ces restaurants très haut de gamme sont encore plus attrayants aux yeux des personnes dont les moyens sont limités. «Vous êtes sans doute plus susceptible de dépenser de l’argent sur un petit extra comme manger dans un grand restaurant que d’aller en vacances en Italie par exemple», déclare-t-il.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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