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L'Algérie se protège des positions dominantes
L'Algérie veut limiter à 45 % les parts qu'un groupe peut détenir sur son marché. Excepté les carburants et l'électricité, deux monopoles détenus par des sociétés nationales, tous les autres produits sont touchés. Adoptée récemment par le conseil du gouvernement, la mesure entrera en vigueur avec l'installation prochaine d'un conseil national de la concurrence chargé de réguler et de contrôler le marché. La mesure concerne aussi les marchés publics, un groupement local ou étranger ne pouvant remporter au même temps trois appels d'offres dans le même secteur.
Décidée par le président Bouteflika et appliquée par les grandes sociétés étatiques comme Sonatrach, cette mesure vise à diversifier les partenaires économiques de l'Algérie et à limiter la présence des groupes chinois de bâtiment et de travaux publics qui ont raflé la mise dans les grands travaux. " On ne veut plus dépendre d'un seul fournisseur ", affirme Abdelhafid Feghouli, vice-président de Sonatrach. Des dérogations sont toutefois possibles.
ANTICONCENTRATION
La loi antitrust est destinée aussi à empêcher les ententes entre opérateurs et les concentrations d'entreprises détenant plus de 45 % de part de marché sur un produit. " Au-delà de ce seuil, toute concentration de sociétés doit obtenir l'aval du conseil national de la concurrence ", précise le ministère du Commerce. Les sociétés qui détiennent 45 % des parts de marché ne seront pas, par exemple, autorisées à racheter des entreprises publiques dans le même secteur d'activité. Des groupes privés locaux comme Cevital (agroalimentaire, verre plat, automobile) et des sociétés étrangères comme Castel (boissons alcoolisées) et Orascom (téléphonie mobile) sont concernés. " On a fait des investissements importants pour se développer, mais si on a gagné des parts de marché, le gouvernement ne peut pas nous les enlever ", estime le directeur de la filiale d'un groupe français.
Par La Tribune, Paris)
Décidée par le président Bouteflika et appliquée par les grandes sociétés étatiques comme Sonatrach, cette mesure vise à diversifier les partenaires économiques de l'Algérie et à limiter la présence des groupes chinois de bâtiment et de travaux publics qui ont raflé la mise dans les grands travaux. " On ne veut plus dépendre d'un seul fournisseur ", affirme Abdelhafid Feghouli, vice-président de Sonatrach. Des dérogations sont toutefois possibles.
ANTICONCENTRATION
La loi antitrust est destinée aussi à empêcher les ententes entre opérateurs et les concentrations d'entreprises détenant plus de 45 % de part de marché sur un produit. " Au-delà de ce seuil, toute concentration de sociétés doit obtenir l'aval du conseil national de la concurrence ", précise le ministère du Commerce. Les sociétés qui détiennent 45 % des parts de marché ne seront pas, par exemple, autorisées à racheter des entreprises publiques dans le même secteur d'activité. Des groupes privés locaux comme Cevital (agroalimentaire, verre plat, automobile) et des sociétés étrangères comme Castel (boissons alcoolisées) et Orascom (téléphonie mobile) sont concernés. " On a fait des investissements importants pour se développer, mais si on a gagné des parts de marché, le gouvernement ne peut pas nous les enlever ", estime le directeur de la filiale d'un groupe français.
Par La Tribune, Paris)