Comme nous le révélions en exclusivité dès le 28 septembre (lire notre article), l’Algérie a lancé cet été un appel d’offres international pour l’acquisition d’un système de protection de ses frontières. Le projet vient de franchir une nouvelle étape avec la remise des offres techniques et financières.
Selon des informations recueillies par «********************» auprès de sources proches du dossier, cinq groupes et groupements internationaux ont remis leurs offres au gouvernement algérien : le groupement français Thales-CS Communication & Systemes, l’allemand EADS, le groupement espagnol Indra-Alcatel Espagne, le groupe italien Selex et l’américain Raytheon.
Selon nos sources, les offres contenant tous les détails techniques et financiers ont été déposées mi-octobre. Le gouvernement algérien n’a donné aucune indication concernant la date de l’attribution de ce marché estimé entre 500 et 700 millions d’euros, soit près d’un milliard de dollars. Le choix du groupe qui réalisera ce projet devrait toutefois intervenir en 2008.
Les gouvernements des pays dont sont issus les entreprises candidates devraient se livrer dans les prochains semaines à d’intenses activités de lobbying auprès des autorités algériennes. Selon nos sources, le sujet sera évoqué lors de la prochaine visite de Nicolas Sarkozy en Algérie. Les Français, qui estiment avoir été exclus des gros contrats algériens de ces dernières années, souhaitent en effet s’emparer de ce projet.
L’Algérie entend déployer ce système sur l’ensemble de ses frontières terrestres et maritimes. Avec ce projet, les frontières algériennes seront équipées, dans le futur, de systèmes électroniques très sophistiqués. «L’Algérie a demandé des systèmes intégrant les dernières technologies en matière de surveillance et de défense. Elle souhaite avoir quelque chose d’équivalent à ceux utilisés dans les pays occidentaux ou en Israël», affirme une source proche du dossier qui a requis l’anonymat. L’Algérie souhaite, via ce système, se protéger contre des incursions terroristes et anticiper des conflits dans la région : l’instabilité au Sahel et de probables troubles chez les voisins du Maghreb constituent autant de motifs d’inquiétudes pour les autorités algériennes.
samir allam (TSA)
Selon des informations recueillies par «********************» auprès de sources proches du dossier, cinq groupes et groupements internationaux ont remis leurs offres au gouvernement algérien : le groupement français Thales-CS Communication & Systemes, l’allemand EADS, le groupement espagnol Indra-Alcatel Espagne, le groupe italien Selex et l’américain Raytheon.
Selon nos sources, les offres contenant tous les détails techniques et financiers ont été déposées mi-octobre. Le gouvernement algérien n’a donné aucune indication concernant la date de l’attribution de ce marché estimé entre 500 et 700 millions d’euros, soit près d’un milliard de dollars. Le choix du groupe qui réalisera ce projet devrait toutefois intervenir en 2008.
Les gouvernements des pays dont sont issus les entreprises candidates devraient se livrer dans les prochains semaines à d’intenses activités de lobbying auprès des autorités algériennes. Selon nos sources, le sujet sera évoqué lors de la prochaine visite de Nicolas Sarkozy en Algérie. Les Français, qui estiment avoir été exclus des gros contrats algériens de ces dernières années, souhaitent en effet s’emparer de ce projet.
L’Algérie entend déployer ce système sur l’ensemble de ses frontières terrestres et maritimes. Avec ce projet, les frontières algériennes seront équipées, dans le futur, de systèmes électroniques très sophistiqués. «L’Algérie a demandé des systèmes intégrant les dernières technologies en matière de surveillance et de défense. Elle souhaite avoir quelque chose d’équivalent à ceux utilisés dans les pays occidentaux ou en Israël», affirme une source proche du dossier qui a requis l’anonymat. L’Algérie souhaite, via ce système, se protéger contre des incursions terroristes et anticiper des conflits dans la région : l’instabilité au Sahel et de probables troubles chez les voisins du Maghreb constituent autant de motifs d’inquiétudes pour les autorités algériennes.
samir allam (TSA)
Commentaire