Concernant l’attitude du roi du Maroc sur le dossier du R.A.S.D je vous joins un article du journal marocain le Journal Hebdomadaire qui montre comment nos amis marocains plaide leur dossier aux USA…édifiant !
http://www.lejournal-hebdo.com/artic...d_article=4151
Couacs et méandres de « Free Them Now »
Aux USA, une pétition en ligne réclame la libération des 408 prisonniers de guerre marocains détenus à Tindouf.
Cette pétition, accessible sur le site www.freethemnow.org, est une initiative du Moroccan American Center of Policy (MACP), une plate-forme de lobbying récemment mise en place par le gouvernement avec le parrainage du Roi et légalement enregistrée au Département américain de la Justice.
Cependant, le site web www.freethemnow.org, censé proposer aux lecteurs des informations sur les conditions inhumaines dans lesquelles vivent ces militaires considérés comme « les plus vieux prisonniers de guerre du monde » est plutôt maigre. Si l'on apprend qu'ils sont 408, aucun nom, grade, affectation, date d'emprisonnement, photographies n'y figurent. Vous pouvez signer la pétition on-line si vous êtes américain, marocain, voire turc ou même israélien, mais pas… palestinien. Le site offre un lien au MACP où d'autres boulettes vous attendent : Tout en rappelant la rengaine é***ée du « Maroc, le plus ancien allié stratégique des Etats-Unis depuis 1776 », le MACP se définit comme un « agent du gouvernement Marocain » dont la mission s'articule autour de plusieurs objectifs dont par exemple « aider le Maroc dans son effort de démocratisation », « promouvoir le fait que le Maroc est un supporter de la politique américaine au Moyen-Orient (…) et dans la lutte contre le terrorisme ».
Lobbyistes en eaux troubles
Cerise sur le gâteau, le MACP confirme que toutes les informations accessibles de son site sont diffusées « sous couvert du gouvernement marocain ». Vous pouvez en apprécier la teneur en quelques clicks. Toutes les cartes du Royaume (notamment celles diffusées par le CIA factbook ou la BBC) le montrent amputé du Sahara Occidental…
Sur les promoteurs du MACP, c'est presque le trou noir. Seules deux adresses e-mail permettent d'en savoir un peu plus, celles de Robert Holley et de Jean Abinader. Holley était en 1999 le conseiller politique à l'ambassade américaine à Rabat. Il a notamment été le rédacteur des fameux rapports sur la situation des droits de l'Homme au Maroc, édités par le Département d'Etat. Petite anecdote croustillante, Holley s'était plaint avec véhémence en décembre 1999 du fait qu'il était constamment filé par des agents marocains du renseignement alors qu'il travaillait sur les « événements de Laâyoune ». Son témoignage figure toujours en bonne place sur les sites de propagande du Polisario. Depuis, il a épousé les thèses marocaines sur le conflit et s'est inscrit (n°5528) sur les tablettes du Département de la Justice américain comme lobbyiste du Royaume… Quant à Jean Abinader, son profil est à géométrie variable. Il est, en même temps, directeur de l'Arab American Institute de James Zogby, fondateur de IdeaCom Inc., une firme de marketing qui, en collaboration avec la société Berlitz, forme notamment les contractuels américains en Irak, patron de Global Dynamics qui sonde pour ses clients les opportunités d'investissement en Israël, promoteur d'un cabinet juridique, etc. Il fait aussi partie de l'Arab American Leadership Council qui a soutenu la campagne 2004 de Cynthia McKinney au Congrès, une ardente militante… du Polisario. Pourtant, Abinader compte bien convaincre Condoleezza Rice d'inclure le Polisario sur la liste noire des organisations terroristes internationales et espère faire annuler les visas US accordés aux officiels séparatistes…
Le lancement de l'initiative du MACP coïncide avec la visite aux Etats-Unis qu'effectue une délégation d'anciens détenus marocains de Tindouf. Le « Miami Herald » relate la solidarité avec le Maroc du Congressman de Floride, le républicain ultra-conservateur Lincoln Diaz-Balart, partisan acharné de la guerre en Irak et promoteur de l'idée de transférer l'ambassade américaine en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem. En mai 2004, une initiative similaire en Europe (Passeport pour la liberté) avait fait chou blanc… On peut comprendre pourquoi.
http://www.lejournal-hebdo.com/artic...d_article=4151
Couacs et méandres de « Free Them Now »
Aux USA, une pétition en ligne réclame la libération des 408 prisonniers de guerre marocains détenus à Tindouf.
Cette pétition, accessible sur le site www.freethemnow.org, est une initiative du Moroccan American Center of Policy (MACP), une plate-forme de lobbying récemment mise en place par le gouvernement avec le parrainage du Roi et légalement enregistrée au Département américain de la Justice.
Cependant, le site web www.freethemnow.org, censé proposer aux lecteurs des informations sur les conditions inhumaines dans lesquelles vivent ces militaires considérés comme « les plus vieux prisonniers de guerre du monde » est plutôt maigre. Si l'on apprend qu'ils sont 408, aucun nom, grade, affectation, date d'emprisonnement, photographies n'y figurent. Vous pouvez signer la pétition on-line si vous êtes américain, marocain, voire turc ou même israélien, mais pas… palestinien. Le site offre un lien au MACP où d'autres boulettes vous attendent : Tout en rappelant la rengaine é***ée du « Maroc, le plus ancien allié stratégique des Etats-Unis depuis 1776 », le MACP se définit comme un « agent du gouvernement Marocain » dont la mission s'articule autour de plusieurs objectifs dont par exemple « aider le Maroc dans son effort de démocratisation », « promouvoir le fait que le Maroc est un supporter de la politique américaine au Moyen-Orient (…) et dans la lutte contre le terrorisme ».
Lobbyistes en eaux troubles
Cerise sur le gâteau, le MACP confirme que toutes les informations accessibles de son site sont diffusées « sous couvert du gouvernement marocain ». Vous pouvez en apprécier la teneur en quelques clicks. Toutes les cartes du Royaume (notamment celles diffusées par le CIA factbook ou la BBC) le montrent amputé du Sahara Occidental…
Sur les promoteurs du MACP, c'est presque le trou noir. Seules deux adresses e-mail permettent d'en savoir un peu plus, celles de Robert Holley et de Jean Abinader. Holley était en 1999 le conseiller politique à l'ambassade américaine à Rabat. Il a notamment été le rédacteur des fameux rapports sur la situation des droits de l'Homme au Maroc, édités par le Département d'Etat. Petite anecdote croustillante, Holley s'était plaint avec véhémence en décembre 1999 du fait qu'il était constamment filé par des agents marocains du renseignement alors qu'il travaillait sur les « événements de Laâyoune ». Son témoignage figure toujours en bonne place sur les sites de propagande du Polisario. Depuis, il a épousé les thèses marocaines sur le conflit et s'est inscrit (n°5528) sur les tablettes du Département de la Justice américain comme lobbyiste du Royaume… Quant à Jean Abinader, son profil est à géométrie variable. Il est, en même temps, directeur de l'Arab American Institute de James Zogby, fondateur de IdeaCom Inc., une firme de marketing qui, en collaboration avec la société Berlitz, forme notamment les contractuels américains en Irak, patron de Global Dynamics qui sonde pour ses clients les opportunités d'investissement en Israël, promoteur d'un cabinet juridique, etc. Il fait aussi partie de l'Arab American Leadership Council qui a soutenu la campagne 2004 de Cynthia McKinney au Congrès, une ardente militante… du Polisario. Pourtant, Abinader compte bien convaincre Condoleezza Rice d'inclure le Polisario sur la liste noire des organisations terroristes internationales et espère faire annuler les visas US accordés aux officiels séparatistes…
Le lancement de l'initiative du MACP coïncide avec la visite aux Etats-Unis qu'effectue une délégation d'anciens détenus marocains de Tindouf. Le « Miami Herald » relate la solidarité avec le Maroc du Congressman de Floride, le républicain ultra-conservateur Lincoln Diaz-Balart, partisan acharné de la guerre en Irak et promoteur de l'idée de transférer l'ambassade américaine en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem. En mai 2004, une initiative similaire en Europe (Passeport pour la liberté) avait fait chou blanc… On peut comprendre pourquoi.
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