Selon le vice-president de la BEI
«Les investisseurs étrangers ont tort de bouder l’Algérie». Ce n’est pas là un propos de n’importe quel quidam pris par l’ambition de valoriser la multitude d’opportunités investissements qu’offre l’Algérie à l’endroit de ses partenaires étrangers.
Il s’agit en effet d’un avis d’expert incarné en la personne de M. Phillippe de Fontaine Vive, vice-président de la Banque européenne de l’investissement (BEI). Ce dernier fera part sans le moindre détour de l’attractivité de l’environnement économique algérien en soulignant que «l’Algérie est le meilleur marché de la rive sud de la Méditerranée pouvant drainer des investissements étrangers». Il en veut pour preuve l’embellie financière dont jouit le pays, conséquence de la flambée des prix du pétrole sur le marché international. «L’Algérie dispose de finances publiques suffisantes pour assurer des investissements dans d’importants projets structurants à même de renforcer sa souveraineté nationale et de garantir sa liberté d’action» a-t-il déclaré ce jeudi en marge de la 3e conférence euro-méditerranéenne des affaires, tenue à Marseille (France). Le vice-président de la BEI qui se dit «étonné» par l’hésitation des opérateurs étrangers par rapport à la conquête du marché algérien appuis avec force que «c’est maintenant qu’il faut investir en Algérie et non pas demain». Ces investisseurs étrangers encore réticents vis-à-vis du marché algérien «sont dans le tort» de l’avis de M. Phillippe de Fontaine Vive en soulignant, toutefois, que «l’Algérie n’a pas besoin d’apport européen ou étranger». Le vice-président de la BEI a aussi révélé que cette instituion vient d’entériner la décision d’orienter ses efforts sur le secteur privé algérien en vue d’accélérer la croissance et créer davantage d’emplois. Il informe également de sa venue en décembre prochaine en Algérie pour la signature d’un contrat de prise de participation de la BEI dans une entreprise algérienne activant dans le domaine des conserveries. En, les propos de M. Phillipe de Fontaine Vive mettant en exergue tout l’intérêt des investisseurs étrangers désirant conquérir le marché algérien vient d’être confirmé à juste titre par le biais d’une étude effectuée par le réseau euro-méditerranéen d’agences de promotion des investissements «Anima». Les résultats de cette étude tels que présentés jeudi dernier à l’occasion du 3e séminaire euro-méditerranéen des affaires place l’Algérie à la deuxième place (après l’Egypte) en matière de volumes des investissements directs étrangers (IDE) consentis en l’espace de neuf mois (de janvier à septembre 2007). Ce ne sont pas moins de 6,2 milliards d’euros qui ont été engagés pour financer 78 projets touchant différents créneaux et secteurs comme ceux des banques, des assurances, l’agroalimentaire, l’énergie, la santé, l’électronique, les services et la distribution. L’Egypte occupe la première place avec un volume de 7, 15 milliards d’euros pour 81 projets recensés. Dans cette étude, le réseau «Anima» constate pour la même période évoquée plus haut «une attractivité retrouvée par la région méditerranéenne».
Par Karim Aoudia (Le Jour d'Algérie)
«Les investisseurs étrangers ont tort de bouder l’Algérie». Ce n’est pas là un propos de n’importe quel quidam pris par l’ambition de valoriser la multitude d’opportunités investissements qu’offre l’Algérie à l’endroit de ses partenaires étrangers.
Il s’agit en effet d’un avis d’expert incarné en la personne de M. Phillippe de Fontaine Vive, vice-président de la Banque européenne de l’investissement (BEI). Ce dernier fera part sans le moindre détour de l’attractivité de l’environnement économique algérien en soulignant que «l’Algérie est le meilleur marché de la rive sud de la Méditerranée pouvant drainer des investissements étrangers». Il en veut pour preuve l’embellie financière dont jouit le pays, conséquence de la flambée des prix du pétrole sur le marché international. «L’Algérie dispose de finances publiques suffisantes pour assurer des investissements dans d’importants projets structurants à même de renforcer sa souveraineté nationale et de garantir sa liberté d’action» a-t-il déclaré ce jeudi en marge de la 3e conférence euro-méditerranéenne des affaires, tenue à Marseille (France). Le vice-président de la BEI qui se dit «étonné» par l’hésitation des opérateurs étrangers par rapport à la conquête du marché algérien appuis avec force que «c’est maintenant qu’il faut investir en Algérie et non pas demain». Ces investisseurs étrangers encore réticents vis-à-vis du marché algérien «sont dans le tort» de l’avis de M. Phillippe de Fontaine Vive en soulignant, toutefois, que «l’Algérie n’a pas besoin d’apport européen ou étranger». Le vice-président de la BEI a aussi révélé que cette instituion vient d’entériner la décision d’orienter ses efforts sur le secteur privé algérien en vue d’accélérer la croissance et créer davantage d’emplois. Il informe également de sa venue en décembre prochaine en Algérie pour la signature d’un contrat de prise de participation de la BEI dans une entreprise algérienne activant dans le domaine des conserveries. En, les propos de M. Phillipe de Fontaine Vive mettant en exergue tout l’intérêt des investisseurs étrangers désirant conquérir le marché algérien vient d’être confirmé à juste titre par le biais d’une étude effectuée par le réseau euro-méditerranéen d’agences de promotion des investissements «Anima». Les résultats de cette étude tels que présentés jeudi dernier à l’occasion du 3e séminaire euro-méditerranéen des affaires place l’Algérie à la deuxième place (après l’Egypte) en matière de volumes des investissements directs étrangers (IDE) consentis en l’espace de neuf mois (de janvier à septembre 2007). Ce ne sont pas moins de 6,2 milliards d’euros qui ont été engagés pour financer 78 projets touchant différents créneaux et secteurs comme ceux des banques, des assurances, l’agroalimentaire, l’énergie, la santé, l’électronique, les services et la distribution. L’Egypte occupe la première place avec un volume de 7, 15 milliards d’euros pour 81 projets recensés. Dans cette étude, le réseau «Anima» constate pour la même période évoquée plus haut «une attractivité retrouvée par la région méditerranéenne».
Par Karim Aoudia (Le Jour d'Algérie)
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