La France, dont le président Nicolas Sarkozy doit effectuer une visite d'Etat en Algérie début décembre, veut faire de cette ex-colonie, avec laquelle les rapports sont complexes, « un pays frère », a déclaré samedi le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner. "L'Algérie est un grand pays, c'est un pays ami, nous voulons en faire un pays frère", a affirmé M. Kouchner, lors d'une conférence de presse commune avec son homologue algérien Mourad Medelci.
Interrogé sur la notion de "pardon" alors que l'Algérie demande à la France de reconnaître les "crimes" commis durant les 132 ans de la colonisation, M. Kouchner a répondu que "le temps n'est ni à la repentance ni à l'acrimonie". "Il ne faut offenser personne. Certains sont capables de l'entendre, d'autres non. Laissez le temps offrir son temps, non pas du pardon, mais du passé. Ni pour les uns, ni pour les autres, le pardon est un mot qui s'impose", a-t-il estimé.
Il a rappelé que la France "était divisée" pendant la colonisation et que lui-même se trouvait du côté de ceux qui considéraient l'indépendance de l'Algérie "comme indispensable, nécessaire, et évidente". "Nous avons eu des divergences et des fracas, maintenant construisons ensemble", a-t-il plaidé, en soulignant que Paris voulait faire de sa relation avec Alger "une relation stratégique" et du pays "un partenaire de premier choix".
Medelci a répondu que l'Algérie avait la "volonté politique" pour "aller de l'avant dans cette relation. Il a réaffirmé le soutien de son pays au projet d'Union méditerranéenne de M. Sarkozy, en soulignant que l'Algérie n'avait "aucune réserve de principe" à ce sujet. Le ministre algérien a assuré par ailleurs que son pays, qui peine à attirer les hommes d'affaires étrangers, en dehors du secteur des hydrocarbures, allait améliorer les "conditions d'accueil des investissements" et faciliter la délivrance de visas de long séjour.
AFP
Interrogé sur la notion de "pardon" alors que l'Algérie demande à la France de reconnaître les "crimes" commis durant les 132 ans de la colonisation, M. Kouchner a répondu que "le temps n'est ni à la repentance ni à l'acrimonie". "Il ne faut offenser personne. Certains sont capables de l'entendre, d'autres non. Laissez le temps offrir son temps, non pas du pardon, mais du passé. Ni pour les uns, ni pour les autres, le pardon est un mot qui s'impose", a-t-il estimé.
Il a rappelé que la France "était divisée" pendant la colonisation et que lui-même se trouvait du côté de ceux qui considéraient l'indépendance de l'Algérie "comme indispensable, nécessaire, et évidente". "Nous avons eu des divergences et des fracas, maintenant construisons ensemble", a-t-il plaidé, en soulignant que Paris voulait faire de sa relation avec Alger "une relation stratégique" et du pays "un partenaire de premier choix".
Medelci a répondu que l'Algérie avait la "volonté politique" pour "aller de l'avant dans cette relation. Il a réaffirmé le soutien de son pays au projet d'Union méditerranéenne de M. Sarkozy, en soulignant que l'Algérie n'avait "aucune réserve de principe" à ce sujet. Le ministre algérien a assuré par ailleurs que son pays, qui peine à attirer les hommes d'affaires étrangers, en dehors du secteur des hydrocarbures, allait améliorer les "conditions d'accueil des investissements" et faciliter la délivrance de visas de long séjour.
AFP
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