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Révélations sur l'installation de l'usine Renault au Maroc

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    RÉVÉLATIONS SUR L’INSTALLATION DE L’USINE RENAULT AU MAROC
    Comment des Algériens torpillent leur pays
    25 Novembre 2007 - Page : 3


    Trois ans de négociations pour ensuite offrir sur un plateau d’or cette opportunité aux voisins marocains, plus pragmatiques.

    L’art de rater les opportunités. Si cette discipline existait, les responsables et les gestionnaires de l’Algérie indépendante en seraient les champions incontestés. Des révélations rapportées dans le dernier numéro de la revue Jeune Afrique, sur les raisons qui ont conduit le fabricant français, Renault, à installer son usine de montage à Tanger au Maroc, renseigne clairement comment des Algériens torpillent l’économie de leur pays.
    Selon Jeune Afrique, les intentions du constructeur français ont buté particulièrement sur la question de l’accès au foncier industriel, un vrai boulet, dont se plaignent les investisseurs locaux et étrangers. «Renault a négocié pendant trois ans sans résultat» a rapporté la revue, citant les propos du président de la Chambre française de commerce et d’industrie en Algérie (Cfcia), Michelle de Caffarelli. De guerre lasse, Renault a donc fini par se tourner vers le voisin marocain. «La société y a trouvé plus de facilités et toutes les infrastructures nécessaires», a encore indiqué Caffarelli. Trois ans de négociations pour ensuite offrir sur un plateau d’or cette opportunité aux voisins marocains, plus entreprenants, plus pragmatiques et plus patriotes, allons-nous dire.
    D’un coût estimé à 600 millions d’euros, l’unité de montage devrait produire 200.000 voitures low-cost par an à partir de l’année 2010. Cela sans compter les milliers d’emplois directs et indirects qu’elle allait créer. Interpellé sur ce sujet en octobre dernier, l’ambassadeur de France en Algérie, Bernard Bajolet, a diplomatiquement renvoyé la balle dans le camp des responsables algériens. «Il faut voir du côté des responsables algériens qui doivent s’interroger sur le fait que Renault installe son usine à Tanger», a-t-il réagi. «Pour l’installation de cette usine, Tanger était en compétition avec une ville roumaine, et une autre indienne mais pas avec l’Algérie, elle ne figurait pas sur la liste des compétiteurs, cette question aussi, il faut la poser aux responsables algériens. A cela, il faut ajouter les problèmes de la bureaucratie, de la disponibilité du foncier». Rater des opportunités, faire fuire des investisseurs, tourner le dos à des millions d’euros et refuser des milliers de postes d’emploi à ses concitoyens, est apparemment un art qu’affectionnent ceux qui décident des destinées de ce pays. Maintenant, on sait donc un peu plus sur les raisons qui ont poussé le constructeur français à ne pas s’implanter en Algérie. Mais ne cherchez pas à en savoir plus. Qui est responsable de ce ratage? A qui profite-t-il? Evidemment, on ne le saura jamais. «Détruisez, torpillez, il en restera toujours quelque chose dans ce pays.»
    Les chancelleries étrangères installées en Algérie ne cessent de lancer des appels pour plus d’ouverture et d’assouplissement des mesures d’investissement. Dans un entretien exclusif qu’il a accordé à L’Expression, en octobre dernier, l’ambassadeur des Etats-Unis en Algérie, Robert S. Ford, a fortement insisté sur les difficultés que rencontrent les entreprises américaines qui désirent s’installer en Algérie. «En général, nous souhaitons que le climat des affaires s’améliore en Algérie. (...) il y a encore de nombreuses difficultés», a regretté l’ambassadeur, citant «les problèmes de dédouanement au niveau du port, des problèmes de fiscalité puisqu’il y a des impôts qui ne sont pas clairs, il y a le problème des visas pour les hommes d’affaires américains qui trouvent d’énormes difficultés pour avoir un visa en Algérie».
    M.S.Ford signale enfin «toute une série de difficultés de laquelle se plaignent nos entreprises dont celle du foncier, les droits d’auteur, la propriété intellectuelle». Les investisseurs français et américains ne sont que deux exemples parmi des centaines d’autres prétendants découragés aux portes d’Alger avant même d’entamer leurs démarches. Finalement, si l’ouverture économique n’arrange pas le pays, pourquoi l’annoncer en grande pompe et l’adopter comme choix économique irréversible? Autant se résoudre à la logique de Louisa Hanoune qui incite au retour des nationalisations au lieu de conforter et d’amplifier les virtuels succès de la stratégie économique algérienne.

    Brahim TAKHEROUBT

  • #2
    facilités et toutes les infrastructures nécessaires», a encore indiqué Caffarelli. Trois ans de négociations pour ensuite offrir sur un plateau d’or cette opportunité aux voisins marocains, plus entreprenants, plus pragmatiques et plus patriotes, allons-nous dire.

    Voilà la phrase qu'il faut retenir !!, avec un bédouin comme Belkhadem aux commandes , il ne faut surtout pas parler de stratégie indutrielle , il faut parler de marchés de Bestiaux et de négoces de chameaux et dromadaires.
    ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

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    • #3
      Il me semble bien que ce genre de louper nous colle a la peau... on nous parle d'investisseurs Etrangers et de l'ouverture de notre economie mais rien de mieux sur le plan de la bureaucratie toujours le mem bordel au point de decourager meme les plus courageux ...

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