Fin de partie forcée pour Garry Kasparov. Le chef de file du mouvement d’opposition L’Autre Russie a été arrêté samedi à l’issue d’une manifestation anti-Poutine à Moscou. Le prodige des échecs a été interpellé alors qu’il tentait de rejoindre la Commission électorale centrale. Un détour en forme de provocation pour les forces de l’ordre. Les autorités qui avait autorisé la marche contre les élections législatives «injustes» du 2 décembre, avaient interdit au cortège de se rendre à la Commission.
L’interpellation du chef de l’Autre Russie a été musclée. Il aurait été battu et poussé à terre selon son assistante. Après avoir été bloqué contre un mur avec ses gardes du corps par des policiers anti-émeutes, Garry Kasparov a été embarqué dans un bus, direction le commissariat de Basmanny. Les journalistes comme les manifestants scandalisés qui hurlaient « liberté, liberté ! », ont été violemment repoussés. Cherchant à encourager ses supporters, l’ancien champion a fait le signe de la victoire à travers la fenêtre du véhicule.
Garry Kasparov déjà arrêté en avril
Le petit groupe d’une vingtaine de partisans qui l’accompagnait a également été interpellé. Parmi eux on compte de nombreuses figures clés du front anti-Poutine : le leader des nationaux-bolchéviques (extrême-gauche) Edouard Limonov, le défenseur des droits de l’Homme Lev Ponomarev et la responsable du parti libéral d’opposition SPS Maria Gaïdar. Cette dernière a été rapidement relâchée.
La manifestation avait pourtant débuté dans le calme. 2.000 personnes s’étaient rassemblées, avenue Sakharov, aux cris d’une «Russie sans Poutine», «Nous avons besoin d’une autre Russie» ou «Poutine va-t-en !». «Notre but est le démantèlement de ce régime qui couvre le pays de honte et le déteste. Nous allons sortir de ce marécage de corruption et de mensonge et nous gagnerons !», avait lancé à la foule Garry Kasparov, candidat de L’Autre Russie à la présidentielle de mars 2008.
Ce n’est pas la première fois que le champion du monde d’échecs paye de sa personne depuis son entrée en politique. En avril, la police avait déjà violemment dispersé une similaire «Marche du désaccord» au cours de laquelle Garry Kasparov avait été arrêté.
Par le Figaro
L’interpellation du chef de l’Autre Russie a été musclée. Il aurait été battu et poussé à terre selon son assistante. Après avoir été bloqué contre un mur avec ses gardes du corps par des policiers anti-émeutes, Garry Kasparov a été embarqué dans un bus, direction le commissariat de Basmanny. Les journalistes comme les manifestants scandalisés qui hurlaient « liberté, liberté ! », ont été violemment repoussés. Cherchant à encourager ses supporters, l’ancien champion a fait le signe de la victoire à travers la fenêtre du véhicule.
Garry Kasparov déjà arrêté en avril
Le petit groupe d’une vingtaine de partisans qui l’accompagnait a également été interpellé. Parmi eux on compte de nombreuses figures clés du front anti-Poutine : le leader des nationaux-bolchéviques (extrême-gauche) Edouard Limonov, le défenseur des droits de l’Homme Lev Ponomarev et la responsable du parti libéral d’opposition SPS Maria Gaïdar. Cette dernière a été rapidement relâchée.
La manifestation avait pourtant débuté dans le calme. 2.000 personnes s’étaient rassemblées, avenue Sakharov, aux cris d’une «Russie sans Poutine», «Nous avons besoin d’une autre Russie» ou «Poutine va-t-en !». «Notre but est le démantèlement de ce régime qui couvre le pays de honte et le déteste. Nous allons sortir de ce marécage de corruption et de mensonge et nous gagnerons !», avait lancé à la foule Garry Kasparov, candidat de L’Autre Russie à la présidentielle de mars 2008.
Ce n’est pas la première fois que le champion du monde d’échecs paye de sa personne depuis son entrée en politique. En avril, la police avait déjà violemment dispersé une similaire «Marche du désaccord» au cours de laquelle Garry Kasparov avait été arrêté.
Par le Figaro
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