Bonjour
Plusieurs manifestations ont eu lieu ce week-end en en Suisse et dans le monde à l'occasion dimanche de la Journée internationale contre les violences faites aux femmes.
A Genève, une trentaine de personnes se sont réunies samedi sur la Place du Bourg de Four.
Autour de la statue de Clémentine, dédiée aux indignations et aux témoignages, elles ont exprimé leur tristesse et leur révolte face à ces violences, a indiqué à l'ATS Martine Sumi, conseillère municipale socialiste en Ville de Genève et membre de la Marche mondiale des femmes, à l'origine de la manifestation.
Elle a rappelé qu'en Suisse, 28 femmes en moyenne sont tuées chaque année dans un contexte domestique, dont 6 à Genève. Il faut donc à la fois lutter contre la banalisation de ces crimes et donner des moyens aux organisations qui viennent en aide aux femmes battues, a revendiqué Mme Sumi.
A Genève pourtant, les subventions aux associations qui oeuvrent dans ce sens sont actuellement diminuées, s'est-elle indignée. Et en 2005, 474 femmes n'ont pas pu trouver refuge dans les 18 maisons d'accueils que compte la Suisse, faute de places suffisantes.
La plupart des maisons de femmes de Suisse avaient d'ailleurs appelé à manifester samedi à Zurich en compagnie de personnalités du monde politique et de la culture. Les participants ont rappelé que selon les statistiques de la police zurichoise, 1250 femmes et jeunes filles ont été victimes de violences domestiques l'an dernier.
Affiches en Suisse romande
L'association Vivre sans violence a de son côté lancé une campagne romande sur ce thème. Intitulée «Il m'a juré que ça n'arriverait plus», elle se décline en affiches dans les transports publics, les cinémas et sur Internet.
Avec des slogans chocs, déclinés en «je», elle veut interpeller les passants et passantes. «Jeudi j'étais son amour, aujourd'hui une connasse», proclame ainsi l'une des affiches. Il ne s'agit pas que de coups physiques, précise l'association dans un communiqué, mais aussi de l'impact d'une insulte.
Source: SDA/ATS
Plusieurs manifestations ont eu lieu ce week-end en en Suisse et dans le monde à l'occasion dimanche de la Journée internationale contre les violences faites aux femmes.
A Genève, une trentaine de personnes se sont réunies samedi sur la Place du Bourg de Four.
Autour de la statue de Clémentine, dédiée aux indignations et aux témoignages, elles ont exprimé leur tristesse et leur révolte face à ces violences, a indiqué à l'ATS Martine Sumi, conseillère municipale socialiste en Ville de Genève et membre de la Marche mondiale des femmes, à l'origine de la manifestation.
Elle a rappelé qu'en Suisse, 28 femmes en moyenne sont tuées chaque année dans un contexte domestique, dont 6 à Genève. Il faut donc à la fois lutter contre la banalisation de ces crimes et donner des moyens aux organisations qui viennent en aide aux femmes battues, a revendiqué Mme Sumi.
A Genève pourtant, les subventions aux associations qui oeuvrent dans ce sens sont actuellement diminuées, s'est-elle indignée. Et en 2005, 474 femmes n'ont pas pu trouver refuge dans les 18 maisons d'accueils que compte la Suisse, faute de places suffisantes.
La plupart des maisons de femmes de Suisse avaient d'ailleurs appelé à manifester samedi à Zurich en compagnie de personnalités du monde politique et de la culture. Les participants ont rappelé que selon les statistiques de la police zurichoise, 1250 femmes et jeunes filles ont été victimes de violences domestiques l'an dernier.
Affiches en Suisse romande
L'association Vivre sans violence a de son côté lancé une campagne romande sur ce thème. Intitulée «Il m'a juré que ça n'arriverait plus», elle se décline en affiches dans les transports publics, les cinémas et sur Internet.
Avec des slogans chocs, déclinés en «je», elle veut interpeller les passants et passantes. «Jeudi j'étais son amour, aujourd'hui une connasse», proclame ainsi l'une des affiches. Il ne s'agit pas que de coups physiques, précise l'association dans un communiqué, mais aussi de l'impact d'une insulte.
Source: SDA/ATS
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