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Ahmed Ouyahia à l’ENTV ''Je suis toujours éradicateur''

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  • Ahmed Ouyahia à l’ENTV ''Je suis toujours éradicateur''

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    Invité à l’émission " Baramidjouhuom " diffusée par l’Unique à l’occasion de la campagne électorale pour les élections locales du 29 novembre, Ahmed Ouyahia, secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), a mis l’accent sur la nécessité de relancer l’économie du pays. S’attaquant, sans le nommer, à Djamel Ould Abbas, ministre de la Solidarité nationale, Ouyahia a déclaré que le peuple ne peut être bien que lorsqu’il n’attend pas le couffin du Ramadan. Une allusion à la politique de l’aumône prônée par le département de Ould Abbas.

    Interrogé par l’animateur de l’émission sur ses positions par rapport au terrorisme, tout en insistant sur les bienfaits de la Charte pour la paix, Ouyahia a souligné qu’ “il est toujours éradicateur tant qu’il y a des gens qui continuent de détruire mon pays ".

    Sur un autre plan, le SG du RND, qui se dit toujours au pouvoir, a insisté sur la nécessité de réviser le Code communal, en introduisant une nouvelle formule de décentralisation. Sans verser dans les détails de la décentralisation qu’il prône, l’ancien Chef de gouvernement a déclaré que l’on doit créer une concurrence et une compétitivité entre les APC. Ceci dit, aucun décollage économique ne peut être réalisé sans un retour à la base qui est la municipalité, a-t-il estimé.

    A propos de l’Alliance, dont il est membre depuis sa création en 2004, Ouyahia a indiqué que cette initiative a amené de nouvelles mœurs politiques pour le pays. Tout en reconnaissant que des critiques fusent entre les membres, Ouyahia a signalé qu’un consensus est né notamment entre ses députés des trois formations, du moins entre ceux du RND et ceux du FLN.

    Revenant au chapitre de Ould Abbas, Ahmed Ouyahia a ajouté que des citoyens l’interpellent sur les promesses données et non tenues par Ould Abbas et de dire qu’ “il ne faut pas promettre pour ne rien faire ".

    Sur son passage à la tête de l’Exécutif, Ouyahia a reconnu que des manques ont émaillé les réalisations de son gouvernement, et a, en des termes sibyllins, égratigné la politique du gouvernement de Belkhadem en déclarant que "les banques doivent prendre des risques et le pays avec afin de relancer notre économie ". toujours sur le même volet, l’ancien Chef de gouvernement a indiqué que l’Etat doit ouvrir le champ aux investissements en offrant plus de libertés et de chances aux investisseurs dans le but de créer plus d’emplois pour épargner aux jeunes tous les malheurs qui les entourent.

    Apostrophé sur le phénomène des harragas et des kamikazes, Ouyahia a qualifié de cris de détresse ces nouveaux comportements, en signalant que la responsabilité est partagée par tous.

    La Dépêche de Kabylie
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