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Le spectre de Bab El Oued

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  • Le spectre de Bab El Oued

    A quelques jours de la fin de la campagne électorale, Dame nature vient rappeler le déficit flagrant d’anticipation de nos responsables locaux.

    Regrettable! Le mot n’est pas trop fort pour les responsables au niveau de la wilaya d’Alger qui n’ont rien appris des inondations de Bab El Oued de novembre 2001. Deux personnes ont trouvé la mort à la suite des intempéries enregistrées hier, à Alger et huit autres personnes ont été blessées dans des éboulements et des glissements de terrain, a indiqué le chef de cabinet du wali d’Alger.

    Une cellule de crise a été installée au niveau de la wilaya d’Alger pour suivre la situation. Les différents responsables de la wilaya d’Alger ainsi que les services de la Protection civile se trouvent sur place pour gérer la situation. Dans l’Algérie de 2007 qui dort sur des milliards de pétrodollars, des pluies saisonnières tuent des citoyens à Alger. C’est regrettable aussi de voir le spectacle qu’offrait hier Alger.

    Les pluies qui se sont abattues sur la capitale durant la nuit de samedi à dimanche, ont remis à la surface les dysfonctionnements, les tares et le laisser-aller au niveau local. Il a tout juste fallu une nuit de pluie pour que la capitale soit coupée du reste du pays. Hier, en début de matinée, tous les accès vers Alger étaient bloqués. L’inondation des chaussées et des routes coupées ont rendu la circulation automobile pratiquement impossible. Le décor était à la limite de l’apocalypse. Des milliers de travailleurs habitant les banlieues, et des milliers de voyageurs ont été contraints de rebrousser chemin après avoir attendu pendant des heures sous un ciel d’où tombaient des cordes.

    Des centaines d’interventions ont été effectuées par les pompiers et la police pour essayer de dégager les routes bloquées. A quelques jours de la fin de la campagne électorale pour les élections municipales, jeudi prochain, Dame nature vient rappeler le déficit flagrant d’anticipation de nos responsables locaux. Il sera difficile de convaincre les citoyens de la bonne foi des prétendants à la gestion des collectivités locales. Il faut dire que de pareilles situations ne nécessitent pas de gros moyens comme laissent entendre, à chaque fois, les présidents des Assemblées communales pour fuir leurs responsabilités.

    «Les chutes de pluie ont causé au niveau de certains points de la wilaya d’Alger, des dégâts matériels», a indiqué le chargé de la communication de la Protection civile, le lieutenant Nassim Bernaoui. Ces dégâts ont causé des désagréments pour les automobilistes et les piétons. Un pont enjambant l’oued Beni Messous sur la RN11 reliant les localités côtières de Aïn Benian et Staouéli, ouest d’Alger, s’est affaissé dans l’après-midi d’hier. Ce pont jouxtant la nouvelle station d’épuration des eaux usées, érigé sur l’oued Beni Messous, réalisé en substitution du pont détruit par les inondations de novembre 2001, a cédé aux fortes crues de l’oued Beni Messous et à la force des eaux de pluie accumulées ces dernières 24 heures, selon des responsables de la direction des travaux publics de la wilaya d’Alger.

    Les usagers se sont rabattus sur le vieux pont, datant de 1879 créant, ainsi, une situation inextricable qui a été prise en charge par les services de l’ordre dont l’intervention a dissuadé les automobilistes à emprunter ce pont menaçant ruine. Aucune victime n’a été déplorée à la suite de l’affaissement du pont. La circulation sur la route nationale, reliant El Hamiz à Rouiba a été «coupée momentanément» en raison de l’inondation de la chaussée, a ajouté la même source, indiquant que les chaussées au niveau des localités de Hussein Dey, Bab El Oued et Beni Messous ont, également, été inondées.

    Les secours des services de la Protection civile ont également constaté des inondations au niveau de six habitations précaires à Dergana, ainsi que l’effondrement d’une cage d’escaliers d’une bâtisse inhabitée à la rue Rabah-Semmar à la Casbah d’Alger. Deux véhicules légers bloqués par les fortes précipitations ont, par ailleurs, été dégagés au niveau de la route du Frais-Vallon à Bab El Oued. Un premier bilan de l’Office national de météorologie (ONM), sur les perturbations qui ont touché le nord du pays, notamment les régions de l’ouest et du centre, dans la nuit de samedi à dimanche, fait état d’un cumul de pluie variant entre 10 et 20mm dans ces régions.

    Des perturbations sont également prévues pour aujourd’hui avec la reprise des précipitations touchant les régions côtières et proches côtières de l’ouest jusqu’à l’est (Béjaïa). Ces pluies ont réveillé la psychose des inondations, notamment chez les habitants du quartier de Bab El Oued où le souvenir douloureux d‘un certain 10 novembre 2001 est toujours vivace. Environ un millier de personnes ont péri à la suite des inondations. Cette psychose se lisait, hier, sur les visages. Une question était sur toutes les lèvres: «Combien de morts faut-il encore pour que nos responsables prennent des mesures et anticipent sur d’éventuelles catastrophes?»

    Fouad IRNATENE Pour L'Expression du 26.11.07.
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

  • #2
    Alger sous le déluge.

    Les pluies torrentielles qui se sont abattues hier tôt dans la matinée et en début d’après-midi sur la capitale ont semé la panique chez les Algérois. Routes coupées, inondations de la chaussée, maisons effondrées, des scénarios catastrophe qui ont mis la capitale sens dessus- dessous et nécessité des interventions ininterrompues des services de sécurité et de la Protection civile.

    F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Une peur panique s’est emparée hier des habitants de Bab-El-Oued et de ses hauteurs. Dès l’aube, les pluies, qui sont violemment tombées durant toute la nuit, ont fini par former des trombes d’eau qui ont déferlé depuis le Frais Vallon vers Triolet et Bab- El-Oued. Très vite, le niveau de l’eau dans ce carrefour est monté inondant la chaussée et bloquant la circulation. Les habitants de ce quartier comme les passants ont vécu une véritable frayeur en se remémorant les inondations du 10 novembre 2001 qui ont fait un millier de morts et marqué la mémoire des Algérois de façon indélébile. Comme durant cette matinée de l’horreur, le scénario catastrophe a failli se répéter n’étaient les avaloirs et autres installations réalisés suite au drame vécu dans ce quartier.

    Dès six heures du matin alors que la circulation a commencé à s’intensifier, les automobilistes ont été piégés par les eaux en furie. Le passage était difficile, et ceux qui ont tenté de se frayer un chemin en changeant de direction n’ont pas été mieux nantis puisque toutes les rues et artères étaient bouchées par les eaux. Le pire a été vécu au niveau de la voie rapide du Frais Vallon, une descente particulièrement difficile, et qui a vu se déverser les eaux des pluies particulièrement abondantes.

    Ce qui a compliqué les choses c’est l’importante circulation observée durant cette heure de pointe, moment où les enfants se rendent à l’école et les plus grands vers leurs lieux de travail. D’ailleurs, beaucoup de parents ont choisi de garder leurs enfants chez eux de peur que la situation s’aggrave. Même les adultes ont rebroussé chemin pour retourner à leur domicile devant la persistance de la pluie et la montée impressionnante des eaux. Ce n’est que vers neuf heures du matin que la circulation a repris son cours normal. Ceci après l’intervention des agents de la voirie qui sont intervenus pour déboucher les avaloirs obstrués par la boue et les détritus charriés par la déferlante. Mais le calme ne durera pas longtemps avec la reprise des averses, les crues se sont vite reformées.

    Elles ont dévalé le Frais Vallon et en début d’après-midi trois véhicules se sont renversés près du Triolet nécessitant l’intervention des services de la Protection civile. Ces derniers étaient déjà intervenus tôt dans la matinée pour secourir les occupants de deux autres véhicules bloqués par les eaux au niveau du Frais Vallon. Cette voie a d’ailleurs été fermée à la circulation après l’accident. Les fortes pluies ont, une nouvelle fois, entraîné les détritus enlevés dans la matinée et rebouché les avaloirs.

    La situation dans d’autres communes de la capitale n’a pas été meilleure puisque des quartiers ont été inondés et beaucoup d’artères ont été quasiment bloquées, comme cela a été le cas à Hussein-Dey et Beni-Messous. Ceci, alors que les inondations ont gagné l’avenue de l’ALN où la circulation a été ralentie tout au long de la journée. Sur la route qui mène vers la Pérouse, la montée des eaux a été telle qu’elle a contraint les habitants à utiliser des planches à voile et des tenues de plongée pour se déplacer.

    Selon les services de la Protection civile, un nombre important d’interventions ont été nécessaires pour dégager des voies de circulation où intervenir auprès des habitants de La Casbah et Bologhine, notamment à Dergana où six habitations se sont effondrées. La RN 5, la route qui mène d’El Hamiz vers Rouiba a aussi été coupée à la circulation en raison des inondations. A Aïn-Benian, au niveau des Dunes, le nouveau pont a été fermé à la circulation hier en début d’après-midi. Les services concernés ont expliqué cette fermeture par le fait que l’ouvrage a été fragilisé et qu’il ne pouvait supporter le passage des véhicules avant une expertise des spécialistes .
    F. Z. B.

    Temps instable jusqu’au week-end

    La dégradation de la situation climatique durant les dernières quarante-huit heures est due aux pluies importantes qui se sont abattues sur le centre du pays et plus exactement sur la capitale et sa périphérie. Selon les services de l’Office national de la météorologie, 73 millimètres de pluies sont tombés hier matin à Alger.

    Les pluies n’ont pas été aussi importantes à Dar-El-Beïda, par exemple, qui n’a enregistré que 37 millimètres. Cette perturbation, selon l’ONM, se poursuivra jusqu’au week-end prochain et un temps instable est prévu. Il s’agira d’alternances d’averses plus ou moins importantes et de périodes d’éclaircie. Les prévisions annoncent, de ce fait, des pluies assez marquées sur tout le nord du pays. Ceci, alors que les températures avoisineront les 18 degrés sur les régions du Centre.

    F. Z. B. (Le Soir d'Algérie)
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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    • #3
      alger est une capitale d'un grand pays,c dommage qu'elle n'as pas sue avoir des responsable de qualité.
      les election arrive c l'occasion de sanctioné

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      • #4
        (...les election arrive c l'occasion de sanctioné...)

        Pour sanctionner,il faut d'abord aller voter...
        et ceux qui boycottent les elections, n'ont pas le droit de raler,
        du moins,c'est comme ça,que je vois les choses.

        Mes sincères condoléances aux familles des victimes de ces inondations.
        Ina lillahi wa ina ilaihi raji3oune.

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        • #5
          Encore une fois le peuple sanctionné...

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          • #6
            Misi

            Voter en Algérie alors que les résultats sont connus d'avance ??? sous la surveillance de comités, la démocratie aurait une chance mais tant que les sous fifres du gouvernement tiennent les rênes, c'est se déplacer pour pas grand chose.....
            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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