Il pleut sur la ville comme il pleure dans les cœurs
par Mohamed Badaoui Mieux qu’une manifestation publique, la pluie qui est tombée sur Alger hier a est une éclatante preuve que les présidents d’APC ne font pas le travail pour lequel ils ont été élus. Dans tous les quartiers, les canalisations bouchées recrachaient l’eau au lieu de l’évacuer.
Les routes, mal goudronnées et parsemées de nids-de-poule, sont devenues, par endroits, de petits marécages où l’on peut s’enfoncer jusqu’aux genoux. Il n’y a pas d’autre mot, mais la ville ressemblait à un insupportable bourbier. De plus, une circulation de fin du monde obstruait pratiquement toutes les artères avec des bouchons longs parfois de plusieurs kilomètres.
Aussi, le trajet qui prenait d’habitude une trentaine de minutes devenait un long périple de plusieurs heures. Mouillée jusqu’aux os, toute la population de la capitale était unie par un sentiment de colère et ne rêvait apparemment que d’une chose : fuir ce chaos vers l’étranger.
La désolation et le dégoût se lisaient sur tous les visages, surtout que les transports publics étaient défaillants. Sur ce registre, il faut noter le machiavélisme des chauffeurs de taxi qui, comme à chaque grosse pluie, préfèrent rester à la maison.
Et ce qui était d’autant plus pathétique, ce sont les slogans de la campagne électorale qui promettent un avenir radieux à un peuple qui vit le calvaire au quotidien. Hier, l’Algérie était loin de l’image d’un pays qui avance, mais donnait plutôt l’impression de s’enfoncer.
le jeune independant
par Mohamed Badaoui Mieux qu’une manifestation publique, la pluie qui est tombée sur Alger hier a est une éclatante preuve que les présidents d’APC ne font pas le travail pour lequel ils ont été élus. Dans tous les quartiers, les canalisations bouchées recrachaient l’eau au lieu de l’évacuer.
Les routes, mal goudronnées et parsemées de nids-de-poule, sont devenues, par endroits, de petits marécages où l’on peut s’enfoncer jusqu’aux genoux. Il n’y a pas d’autre mot, mais la ville ressemblait à un insupportable bourbier. De plus, une circulation de fin du monde obstruait pratiquement toutes les artères avec des bouchons longs parfois de plusieurs kilomètres.
Aussi, le trajet qui prenait d’habitude une trentaine de minutes devenait un long périple de plusieurs heures. Mouillée jusqu’aux os, toute la population de la capitale était unie par un sentiment de colère et ne rêvait apparemment que d’une chose : fuir ce chaos vers l’étranger.
La désolation et le dégoût se lisaient sur tous les visages, surtout que les transports publics étaient défaillants. Sur ce registre, il faut noter le machiavélisme des chauffeurs de taxi qui, comme à chaque grosse pluie, préfèrent rester à la maison.
Et ce qui était d’autant plus pathétique, ce sont les slogans de la campagne électorale qui promettent un avenir radieux à un peuple qui vit le calvaire au quotidien. Hier, l’Algérie était loin de l’image d’un pays qui avance, mais donnait plutôt l’impression de s’enfoncer.
le jeune independant
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