Hassan Hattab a été condamné, hier, à la peine capitale par contumace par le tribunal criminel de Tizi-Ouzou dans l’affaire de la tentative d’assassinat du général Kamel Abderrahim. Mohamed Billam, son complice, a été condamné à la même peine.
Le fondateur du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) a, une nouvelle fois, été condamné à mort par contumace. Hassan Hattab ne s’est pas présenté, hier, à l’audience du tribunal criminel de la cour de Tizi-Ouzou. Il ne s’est même pas fait représenter par un défenseur contrairement à son coaccusé, Billam Mohamed son complice, un Français d’origine algérienne, âgé de 40 ans, actuellement hospitalisé en France. Me Chaouche Abdenacer, son avocat, n’a toutefois pu se constituer en l’absence du prévenu. Une situation qui a provoqué une altercation entre l’avocat et le président du tribunal. «Je n’ai pas l’intention de me constituer, je viens seulement vous informer des raisons de l’absence de mon client, a indiqué l’avocat de Billam au magistrat. L’absence du principal accusé, qui s’est pourtant rendu aux autorités et dont le ministre de l’Intérieur a promis qu’il s’expliquerait devant la justice, a donné lieu à une énième condamnation à mort par contumace.
L’affaire jugée, hier, remonte, rappelons-le, à un samedi matin de l’année 1993 où le général Kamel Abderrahim, propriétaire de l’usine de produits pharmaceutiques de Rouiba, a essuyé plusieurs coups de feu au moment où il s’apprêtait à entrer dans son usine au volant de son véhicule. Un homme vêtu d’une blouse de travail s’est approché côté chauffeur pour tirer sur sa cible visant la tête de sa victime sans l’atteindre. Il videra son chargeur dans le dos du général qui tentait de sortir par la porte droite, a indiqué un agent de sécurité témoin de la scène. «Ce jour-là, contrairement à son habitude, le chef de la sécurité s’était absenté de son poste quelques instants seulement avant l’attaque, la clef ouvrant la porte d’entrée spécialement réservée au patron n’était pas à sa place habituelle », a déclaré l’agent. Il précisera avoir, auparavant, attiré l’attention du chef de la sécurité sur la présence de deux véhicules suspects à proximité de l’entrée. «On m’a intimé l’ordre de m’occuper de mon poste», a-t-il ajouté. Ce dernier tiendra à rappeler au tribunal que c’est lui qui a sauvé le général en le conduisant à tombeau ouvert vers l’hôpital militaire de Aïn Nadjaâ. «Je l’ai fait au risque de ma propre vie, car nous étions poursuivis par les terroristes». C’est le même agent qui a reconnu, sans être affirmatif à 100%, Billam Mohamed parmi les assaillants lors de l’enquête menée par la police judiciaire.
L’acolyte de Hattab n’a été arrêté qu’en 2002 à son entrée de France en vertu d’un avis de recherche délivré par le juge d’instruction de Rouiba dans le cadre de l’enquête. D’après son avocat, Billam a séjourné quelques mois à la prison d’El Harrach avant de bénéficier d’une remise en liberté d’office pour vice de procédure. Il serait tombé malade quelque temps après et il a été évacué par le Samu en France où son état de santé n’a fait qu’empirer selon la défense.
Par le Soir
Le fondateur du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) a, une nouvelle fois, été condamné à mort par contumace. Hassan Hattab ne s’est pas présenté, hier, à l’audience du tribunal criminel de la cour de Tizi-Ouzou. Il ne s’est même pas fait représenter par un défenseur contrairement à son coaccusé, Billam Mohamed son complice, un Français d’origine algérienne, âgé de 40 ans, actuellement hospitalisé en France. Me Chaouche Abdenacer, son avocat, n’a toutefois pu se constituer en l’absence du prévenu. Une situation qui a provoqué une altercation entre l’avocat et le président du tribunal. «Je n’ai pas l’intention de me constituer, je viens seulement vous informer des raisons de l’absence de mon client, a indiqué l’avocat de Billam au magistrat. L’absence du principal accusé, qui s’est pourtant rendu aux autorités et dont le ministre de l’Intérieur a promis qu’il s’expliquerait devant la justice, a donné lieu à une énième condamnation à mort par contumace.
L’affaire jugée, hier, remonte, rappelons-le, à un samedi matin de l’année 1993 où le général Kamel Abderrahim, propriétaire de l’usine de produits pharmaceutiques de Rouiba, a essuyé plusieurs coups de feu au moment où il s’apprêtait à entrer dans son usine au volant de son véhicule. Un homme vêtu d’une blouse de travail s’est approché côté chauffeur pour tirer sur sa cible visant la tête de sa victime sans l’atteindre. Il videra son chargeur dans le dos du général qui tentait de sortir par la porte droite, a indiqué un agent de sécurité témoin de la scène. «Ce jour-là, contrairement à son habitude, le chef de la sécurité s’était absenté de son poste quelques instants seulement avant l’attaque, la clef ouvrant la porte d’entrée spécialement réservée au patron n’était pas à sa place habituelle », a déclaré l’agent. Il précisera avoir, auparavant, attiré l’attention du chef de la sécurité sur la présence de deux véhicules suspects à proximité de l’entrée. «On m’a intimé l’ordre de m’occuper de mon poste», a-t-il ajouté. Ce dernier tiendra à rappeler au tribunal que c’est lui qui a sauvé le général en le conduisant à tombeau ouvert vers l’hôpital militaire de Aïn Nadjaâ. «Je l’ai fait au risque de ma propre vie, car nous étions poursuivis par les terroristes». C’est le même agent qui a reconnu, sans être affirmatif à 100%, Billam Mohamed parmi les assaillants lors de l’enquête menée par la police judiciaire.
L’acolyte de Hattab n’a été arrêté qu’en 2002 à son entrée de France en vertu d’un avis de recherche délivré par le juge d’instruction de Rouiba dans le cadre de l’enquête. D’après son avocat, Billam a séjourné quelques mois à la prison d’El Harrach avant de bénéficier d’une remise en liberté d’office pour vice de procédure. Il serait tombé malade quelque temps après et il a été évacué par le Samu en France où son état de santé n’a fait qu’empirer selon la défense.
Par le Soir
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