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Ultime préparation avant la visite de Sarkozy en Algérie

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  • Ultime préparation avant la visite de Sarkozy en Algérie

    La préparation de la toute prochaine visite d’Etat en Algérie du président Sarkozy a certainement connu, samedi après-midi à Paris, une impulsion, une avancée significative grâce aux résultats issus de l’entretien qui s’est déroulé entre M. Bernard Kouchner et son homologue algérien, M. Mourad Medelci. C’est la conclusion qui se dégage du compte rendu fait par les deux ministres lors d’un point de presse commun tenu au Quai d’Orsay.

    De l’avis de M. Kouchner, il a discuté avec son hôte sur «tous les dossiers communs qui vont être abordés en partie ou en totalité lors de la visite d’Etat». «Nous avons revisité l’ensemble de nos relations sans exclusion aucune et de manière extrêmement franche», a dit M. Medelci. Mais les deux ministres, surtout l’algérien, le français préférant se mettre plutôt relativement en retrait, ne se sont pas contentés de prononcer des généralités ou de manier la langue de bois.

    «Nous avons travaillé, a déclaré M. Medelci en guise d’introduction à ses interventions, de manière intense depuis plusieurs mois pour préparer la visite d’Etat, éclairés que nous sommes par la volonté de nos deux présidents qui ont marqué le cadrage général de la coopération à la fois dans son esprit et dans ses grands axes. Cette coopération qui se situe au niveau économique mais également sociétal et humain doit conduire à aller de l’avant pour faire de la coopération économique non seulement une réalité qui s’auto-alimente mais une projection vers le futur.»

    Concrètement, ce travail mené depuis des mois, et qui se poursuivra au cours des prochains jours, a–t-il abouti à des résultats probants en plus de ceux déjà annoncés à l’issue des visites parisiennes des ministres algériens Temmar et Khelil ?. Assurément oui avec, en particulier, comme l’a dit M. Medelci, «la refondation» de la convention culturelle, scientifique et technique. Cette convention arrivée au terme de son existence (1986-2006) sera remplacée par celle qui sera signée certainement à Alger au cours de la visite de M. Sarkozy. «Nous l’avons renouvelée en y ajoutant des segments qui sont importants, comme des segments économiques et d’autres segments», a révélé le ministre algérien, en précisant : «Ce qui fait que nous avons maintenant en projet une convention de partenariat beaucoup plus large.»
    Cette convention, a-t-il ajouté, «va être mise en œuvre à travers des accords particuliers qui seront, chacun, l’expression d’une volonté de faire un projet précis, concret». A titre d’exemple, il a cité la création d’«un dispositif de compagnonnage qui va accompagner les petites et moyennes entreprises françaises et algériennes, leur permettant de travailler ensemble, de distribuer ensemble des produits créés ensemble». Pour M. Medelci, il s’agit d’une initiative «à inscrire dans des démarches nouvelles» car «nous voulons des choses nouvelles, mais substantielles et concrètes».

    En ce qui concerne les investissements français en Algérie, les deux parties sont tombées d’accord pour enregistrer une évolution positive et encourageante depuis deux ans, tout en constatant qu’ils demeurent insuffisants. «Nous allons faire en sorte pour que ces investissements se développent. Nous allons d’ailleurs faire notre part d’effort en améliorant de façon substantielle les conditions d’accueil en Algérie.» «Vous ne serez pas déçus», a dit pour sa part M. Kouchner, en indiquant qu’il y a en préparation de grands projets exigeant de grands moyens financiers.

    La circulation des personnes entre les deux pays, qui demeure un point sensible, a été également au menu des entretiens de Paris. C’est M. Medelci qui s’est exprimé à ce sujet avec des termes qui incitent à l’optimisme. «Si nous arrivons, a-t-il déclaré, à régler de manière positive la question des visas, et il y a une volonté politique de part et d’autre, d’améliorer les conditions d’accès aux visas, de rallonger les durées de visas pour les Français qui souhaitent venir en Algérie [hommes d’affaires], d’ici le 3 décembre, nous aurons clarifié notre démarche qui aboutit maintenant à des solutions concrètes. Nous espérons même les formaliser dans une déclaration nous engageant.» Et pour le concret proche, il a indiqué : «Nous avons bien compris que l’ambassade de France à Alger est en train de renforcer ses moyens pour que le nombre des fonctionnaires habilités à traiter les dossiers soit multiplié par un chiffre aussi important que possible. Nous retenons qu’il y a un mieux qui va se ressentir de manière substantielle au début de l’année prochaine parce que l’ensemble des moyens additionnels que compte mettre en place l’ambassade de France sera effectivement opérationnel.»

    Bien d’autres thèmes ont alimenté les discussions entre Kouchner et Medelci, dont l’inévitable projet d’Union méditerranéenne, cher au président Sarkozy. S’il a souligné que l’Algérie «n’a pas de réserve de principe» à l’initiative française, le ministre algérien a tenu à préciser que le projet est d’abord «un projet politique qui est bien porté par le président Sarkozy», avant de préciser : «Il faut qu’il soit porté aussi par d’autres partenaires européens. A partir de là, je crois qu’il n’y aura aucun problème à le considérer de part et d’autre de la Méditerranée comme un vrai processus de consolidation du processus de Barcelone, avec cette fois des projets concrets et des ressources mobilisables.» Pour M. Kouchner, «ce qui caractérise le projet d’Union méditerranéenne, qui n’est pas un concurrent, qui n’est pas destiné à fracasser le processus de Barcelone ni Euro-Med, ce seront les projets. Des projets clairs, financés pour la plupart, qui feront la différence».

    Sur le plan des questions internationales, Kouchner a bien indiqué qu’il a abordé avec Medelci la question libanaise, le Darfour, le Tchad, l’Union africaine à la veille de la réunion de Lisbonne avec l’Union européenne, la Palestine et la réunion d’Annapolis. Mais quid du Sahara occidental, lui qui était défenseur du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, comme auparavant militant pour l’indépendance de l’Algérie ? Une question d’une journaliste demandant si le Sahara occidental était devenu un sujet tabou a permis à Medelci de faire la réponse suivante : «La question du Sahara occidental a été évoquée. Nous avons échangé nos points de vue qui, en définitive, ne sont pas aussi divergents qu’il apparaît. Je voudrais vous dire que nous sommes déterminés à travailler dans le cadre des institutions internationales et nous avons émis l’espoir, de part et d’autre, que les négociations, qui ont été entamées à Manhasset, puissent être poursuivies, intensifiées, et conduire à une solution.»

    «L’Algérie est un grand pays, un pays ami. Nous voulons en faire un pays frère. C’est en train de s’initier, de se mettre en place.» Ces mots de conclusion de M. Kouchner expriment l’état d’esprit qui règne actuellement entre Paris et Alger.

    Par la Tribune

  • #2
    «Vous ne serez pas déçus», a dit pour sa part M. Kouchner, en indiquant qu’il y a en préparation de grands projets exigeant de grands moyens financiers.

    Qui paiera la facture?
    On peut nouer un fil rompu, mais il y aura toujours le noeud.

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    • #3
      "L’Algérie est un grand pays, un pays ami. Nous voulons en faire un pays frère"

      un ami quand il est dans la ***** on l'aide on l'enfonce pas en faisant un embargo miltaire alors qu'il est en guerre contre des barbus.
      en tout cas dans les années 90, c'est la corée du sud qui nous a aidé en formant nos militaires contre les moyen ageux, et qui nous conseillent économiquement maintenant ? les coréens et tant mieux.
      la france se rend compte depuis quelques années que l'algérie ne lui appartient plus, l'algérie se tourne vers les pays anglos-saxons et asiatiques et serieusement ça me plait. D'ailleurs l'algérie ne veut pas rentrer dans l'oif mais louche sur le commonwealth, tout en sachant que l'angleterre est favorable à son entrée et que l'afrique du sud fait du lobbying pour nous.
      sinon juste une chose, l'algérie doit s'adapter au monde d'aujourdh'ui mais aussi à celui de demain, un monde anglo saxons et asiatique.

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