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Les termites au service des biocarburants

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  • Les termites au service des biocarburants

    Les chercheurs américains ont publié dans la revue Nature une analyse génétique des microbes présents dans les intestins des termites, dont la capacité à digérer le bois n’est plus à démontrer. La connaissance de ce métagénome devrait les aider à isoler et à synthétiser des enzymes destinées à améliorer les procédés actuels de transformation des fibres de bois en biocarburant.

    Face aux problèmes posés par les agrocarburants –augmentation du prix des denrées alimentaires, pollution des terres agricoles..- la transformation de déchets de bois en bioéthanol semble une meilleure solution pour répondre aux besoins en carburant vert de la planète. Cependant, à l’heure actuelle, il est plus facile de faire de l’essence à partir du maïs ou de la canne à sucre que des fibres du bois. Ces dernières contiennent des molécules plus difficiles à casser : la lignine, la cellulose et l’hémicellulose.

    Des petites bêtes redoutées sont très bien équipées pour cela : les termites. Leurs intestins abritent des communautés bactériennes spécialisées dans la digestion du bois. En théorie, l’intestin des termites peut transformer une feuille de papier A4 en deux litres d’hydrogène. Cependant, ces microbes intestinaux sont généralement impossibles à cultiver en laboratoire. Pour les identifier, il faut avoir recours à la génétique.

    Après avoir extrait le contenu de l’intestin postérieur de 165 termites prélevées au Costa Rica, l’équipe de Falk Warneke, de l’Institut pour la génomique du département américain de l’énergie (DOE JGI) et de Jared Leadbetter (Caltech, USA), a donc reconstitué l’ADN des bactéries présentes dans l’échantillon. Les chercheurs ont trouvé pas moins de 500 gènes impliqués dans la destruction de la cellulose et de l’hémicellulose.

    Deux grands groupes de bactéries sont à l’œuvre chez les insectes amateurs de bois, expliquent les chercheurs dans Nature : des spirochètes (qui doivent leur nom à une forme en spirale) et des Fibrobacter, bactéries cousines de celles qui cassent les molécules de cellulose chez les ruminants. Warneke et ses collègues ont identifié chez la termite un important réservoir d’enzymes qui dégradent le bois et le transforment en produit fermenté utile au métabolisme de l’insecte. Le passage au procédé industriel demandera encore beaucoup de travail. Parallèlement, les chercheurs du DOE JGI projettent le séquençage du métagénome d’autres bêtes aptes à digérer les fibres cellulosiques, comme le longicorne asiatique ou le wallaby de l’île Eugène, un petit marsupial australien.

    Par Sciences et Avenir

  • #2
    la science est tjs facinante

    si elle n'explique pas la nature des choses

    elle fouille dans les entrailles de cette nature pour que l(humanité puisse SURVIVRE

    mais en orientant cette recherche vers les biocarburants tirés des cultures sa savoir le mais , canne a sucre, betteraves etc.............
    que va t il rester a l'homme

    ne s'agit il pas d'un echappatoire non durable
    Gone with the Wind.........

    Commentaire


    • #3
      la science est tjs facinante
      ᴎᴏᴛ ᴇᴠᴇᴎ ᴡᴙᴏᴎɢ!

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