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Les Chinois en force dans le BTPH à Oran

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  • Les Chinois en force dans le BTPH à Oran

    Sur les quelque 3 220 travailleurs étrangers exerçant dans la wilaya d’Oran, plus de la moitié, soit 2 174, exercent dans le BTPH. Cette main-d’œuvre est évidemment à prédominance chinoise, puisque pas moins de 2 182 travailleurs proviennent de l’empire du Milieu, laissant loin derrière d’autres nationalités comme la Turquie (197), la Malaisie (142) ou encore l’Egypte avec moins de 80 travailleurs.

    «Il est évident que ce sont les Chinois qui ont le vent en poupe ces dernières années, confirme un entrepreneur en bâtiment. Ils travaillent vite et bien et ne rechignent jamais à la tâche.» A telle enseigne d’ailleurs que les particuliers les plus nantis n’hésitent pas à les solliciter pour de petits ou grands travaux en bâtiment.

    Après le BTPH, secteur qui comprend le plus grand nombre de travailleurs étrangers, le secteur de l’industrie et les services suivent avec, respectivement, 959 et 78 travailleurs. L’agriculture arrive en dernier avec uniquement neuf travailleurs (probablement des Syriens, au nombre de 73 personnes à Oran), aucune nationalité étrangère n’étant enregistrée dans les institutions et administrations publiques ni dans le secteur de l’artisanat.
    La plus grande partie des projets structurants d’Oran -réalisés ou en cours de réalisation- ont été confiés aux Chinois. Cela va, dans le désordre, de l’hôtel Sheraton à l’EHU en passant par la mosquée Ibn Badis (le projet ayant été retiré à Bati/Or à cause de retards flagrants) ou encore l’autoroute Est-Ouest, le nouvel établissement hospitalier de haï Sabah, le chantier d’assainissement des eaux usées d’El Kerma et d’Ibn Sina. Le dernier projet à avoir été confié aux Chinois par le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme est le futur stade olympique d’Oran de 40 000 places, pour un montant de près de 10,5 milliards de dinars.

    Le projet devrait être livré dans une trentaine de mois. Bref, les entreprises chinoises du bâtiment raflent pratiquement les projets de constructions d’Oran en raison de leur célérité dans l’exécution et leur sérieux dans le travail. Cette «mainmise» n’a pas manqué de faire réagir des constructeurs nationaux, qui ont dénoncé «un favoritisme de mauvais aloi» au détriment des Algériens.

    Cela a notamment été le cas en octobre dernier, à l’occasion de la Foire internationale d’Oran, lors d’une rencontre entre investisseurs français et algériens, des opérateurs nationaux se sont insurgés contre cette «discrimination qui les tue».

    Par la Tribune

  • #2
    «un favoritisme de mauvais aloi» au détriment des Algériens.

    C'est plutot une plainte de mauvaise foi.Toutes les années ou il n'y avait pas les chinois ca bossait mal et lentement, maintenant que les chinois sont là...
    Je ne parle pas des problèmes économiques qu'a connu l'Algérie, et que les chinois sont là au bon moment, car d'après l'article tout le monde les sollicite meme les particuliers.Pour les immigrés ils suffit de leur demander en combien de temps ils ont construit leur maisons au bled.Nous par exemple en passant par la main d'oeuvre locale, il nous a fallut 20 ans et c'est pas encore finit.Il a fallut que mon père soit à la retraite et sur place pour que les choses avancent! Et je vous parle meme pas de la qualité du travail.
    On peut nouer un fil rompu, mais il y aura toujours le noeud.

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