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Deux morts à Alger suite aux inondations

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  • Deux morts à Alger suite aux inondations

    Liberté (Lundi 26 Novembre 2007)


    Inondations, routes impraticables et maisons effondrées
    Alger paralysée : 2 morts et 8 blesses

    Les intempéries ont encore une fois apporté leurs lots de douleur. 2 morts et 8 blessés sont à déplorer à Alger. Pour les inondations des routes et les bouchons qui s’ensuivent, les Algérois ont dû prendre leur mal en patience. Les services de la météo ont lancé un nouveau BMS.

    Deux personnes sont décédées suite aux intempéries enregistrées hier à Alger et huit autres personnes ont été blessées dans des éboulements et autres glissements de terrain. L’information a été donnée à l’APS par le chef de cabinet du wali d’Alger. Il faut savoir qu’une cellule de crise a été installée au niveau de la wilaya d’Alger pour suivre la situation caractérisée par des coupures de routes, totales et/ou partielles, des effondrements et menaces d’effondrement de maisons du vieux bâti et des éboulements et glissements de terrains, souligne le même responsable.
    Les différents responsables de la wilaya d’Alger, ainsi que les services de la Protection civile se trouvent sur place pour gérer la situation induite par les fortes pluies qui s’abattent sur Alger et ses environs, et pour porter secours aux victimes et aux familles et automobilistes nécessitant aide. Des itinéraires de remplacement sont proposés aux automobilistes sur les axes routiers coupés à la circulation par les inondations. Par ailleurs, il faut noter qu’un pont enjambant l’oued Beni-Messous sur la RN11, reliant les localités côtières de Aïn Benian et Staouéli, à l’ouest d’Alger, s'est affaissé dans l’après-midi, suite aux crues dues à l’abondance des pluies qui s’abattent sur l’Algérois depuis samedi soir. Ce pont, jouxtant la nouvelle station d'épuration des eaux usées, érigée sur l'oued Beni-Messous, réalisé en substitution du pont détruit par les inondations de novembre 2001, a été “déstabilisé" hier et a cédé aux fortes crues de l’oued Beni-Messous et à la force des eaux de pluies accumulées ces dernières 24 heures. Les perturbations atmosphériques, qui ont touché les régions ouest et centre du pays, ont, selon un communiqué de l’Office national météorologique, donné lieu à des précipitations très appréciables dont se réjouissent les services de l’hydraulique et les agriculteurs.
    Cependant, si cette aubaine, venue du ciel, fait le bonheur des uns, il est malheureux de constater qu’elle génère un tas de désagréments pour les autres avec, encore une fois, son lot de morts. Ainsi, selon les mêmes sources, le cumul de pluies sur l’Algérois s’élevait en l’espace de 2 heures dans la matinée à 58 mm. Les pluies, qui se sont accentuées au petit matin de dimanche, ont provoqué d’énormes perturbations dans la circulation routière. Contacté à ce sujet, le commandant Achour de la Protection civile a indiqué, hier, que ses éléments ont eu à intervenir au niveau de plusieurs endroits de la capitale comme à Dergana où six habitations étaient inondées, à La Casbah, rue Rabah-Smara, où une vieille bâtisse R+2 non habitée s’est effondrée, et le dégagement de deux véhicules pris dans les eaux et la boue sur la route de Frais-Vallon (hauteur de Bab El-Oued). La RN5, quant à elle, complètement inondée était coupée à la circulation dans la matinée d’hier entre El-Hamiz et Rouiba, ce qui a engendré de gros bouchons aux alentours des deux localités.
    La réaction des citoyens a été manifeste au niveau de Hussein-Dey, à proximité de la station Naftal ou encore sur la route reliant Heraoua à Aïn Taya.
    La population est carrément sortie dans la rue pour exprimer son mécontentement et sa colère face au silence des collectivités locales incapables de trouver la solution à des inondations récurrentes.
    Il est vrai que certaines municipalités ont pris les choses en main en dépêchant des équipes d’entretien sur place, mais cela reste parfois insuffisant car c’est une question de gros moyens et non de bricolage.
    C’est le cas à Miramar, où les habitants ont dû faire face seuls aux désagréments causés par les inondations. Ils ont été contraints de trouver un tracteur afin de déblayer la chaussée, et rendre la route praticable.
    Les services de la météo prévoient d’autres perturbations à partir de lundi soir sur les régions côtières et proches côtières de l’Ouest jusqu’à Béjaïa et l’on s’attend à de fortes précipitations au cours de la nuit de lundi.

    A. FARES
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

  • #2
    Ce pont, jouxtant la nouvelle station d'épuration des eaux usées, érigée sur l'oued Beni-Messous, réalisé en substitution du pont détruit par les inondations de novembre 2001, a été “déstabilisé" hier et a cédé aux fortes crues de l’oued Beni-Messous et à la force des eaux de pluies accumulées ces dernières 24 heures.
    comme quoi les leçons du passé n'ont pas servit à grand chose. Ce pont reconstruit n'a même pas résisté à cette "petite" inondation.......
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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