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Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, avec son homologue algérienLes points de vue d’Alger et de Paris sur la question du Sahara ne sont pas aussi divergents qu’ils ne paraissent, a déclaré le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, lors d’une récente visite en France.
L’évolution du dossier du Sahara commence à faire bouger les esprits du côté d’Alger. C’est, du moins, ce que laisse entrevoir la déclaration faite par le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, lors d’une rencontre vendredi dernier à Paris avec son homologue français, Bernard Kouchner. «Nos points de vue ne sont pas aussi divergents qu’ils ne paraissent», a affirmé le chef de la diplomatie algérienne, dans un élan qui annonce un changement de ton dans la position du pays voisin sur la question du Sahara. Lors de son voyage parisien, qui intervient à la veille de la visite en Algérie du président français Nicolas Sarkozy, du 3 au 5 décembre prochain, le responsable algérien a fait cause commune avec son homologue français pour souhaiter, une fois n’est pas coutume, que les négociations entamées à Manhasset puissent (non seulement) être poursuivies, mais aussi et surtout «intensifiées» et «conduire à une solution définitive au problème du Sahara». Ce ton, inhabituel, adopté par Alger, à un mois de la reprise des négociations entre le Maroc et le Polisario, marque un nouveau virage dans la position (indéboulonnable) que les autorités algériennes ont jusqu’à peu adoptée. Qu’Alger affirme aujourd’hui que sa position ne diffère pas de celle de Paris sur la question du Sahara, revient à dire qu’Alger, au même titre que la France, est favorable à l’approche marocaine, accueillie d’ailleurs avec enthousiasme par la communauté internationale, pour tourner la page du conflit. Paris, comme Madrid, et plus encore Washington, avaient déclaré être favorables à l’offre marocaine d’autonomie, considérée comme une alternative «sérieuse» et «crédible» à la crise qui bloque l’avenir du Maghreb, tout comme celui du projet d’Union méditerranéenne, sur lequel le président Sarkozy a fondé toute sa politique étrangère. «Le Plan d'autonomie marocain existe, il est sur la table et il constitue un élément nouveau de proposition, après des années d'impasse. Je forme le souhait qu'il puisse servir de base de négociation pour la recherche d'un règlement raisonnable à la question du Sahara», a souligné M. Sarkozy, dans le mémorable discours qu’il a prononcé devant le Parlement marocain, au lendemain de son arrivée au Maroc le 23 octobre dernier. «Le Maroc d'aujourd'hui c'est aussi une approche nouvelle du Sahara occidental. Je veux prendre mes responsabilités en tant que chef de l'Etat : le Maroc a proposé un plan d'autonomie sérieux et crédible en tant que base de négociation», a estimé le chef d’Etat français. L’engagement ferme de Paris sur la question du Sahara, conjugué à celui de Madrid et Washington, pour ne citer que ces puissantes capitales, semble avoir été pour quelque chose dans l’infléchissement de la position de l’Algérie. Ce développement intervient alors que Rabat a récemment émis, par la voix du ministre des Affaires étrangères, Taïeb Fassi Fihri, son souhait que «l’Algérie prenne une attitude positive vis-à-vis de la proposition marocaine d’autonomie pour le Sahara lors de la prochaine phase de négociations», ajoutant que le troisième round de négociations, prévu probablement à Genève, se tiendra fin décembre ou début janvier.
Un troisième round qui annonce un nouveau cap, notamment après la résolution 1783 du Conseil de sécurité qui, tout en soulignant, encore une fois, la crédibilité et le sérieux de la partie marocaine, a appelé à engager des «négociations substantielles» pour régler un conflit vieux et néanmoins inutile.
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Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, avec son homologue algérienLes points de vue d’Alger et de Paris sur la question du Sahara ne sont pas aussi divergents qu’ils ne paraissent, a déclaré le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, lors d’une récente visite en France.
L’évolution du dossier du Sahara commence à faire bouger les esprits du côté d’Alger. C’est, du moins, ce que laisse entrevoir la déclaration faite par le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, lors d’une rencontre vendredi dernier à Paris avec son homologue français, Bernard Kouchner. «Nos points de vue ne sont pas aussi divergents qu’ils ne paraissent», a affirmé le chef de la diplomatie algérienne, dans un élan qui annonce un changement de ton dans la position du pays voisin sur la question du Sahara. Lors de son voyage parisien, qui intervient à la veille de la visite en Algérie du président français Nicolas Sarkozy, du 3 au 5 décembre prochain, le responsable algérien a fait cause commune avec son homologue français pour souhaiter, une fois n’est pas coutume, que les négociations entamées à Manhasset puissent (non seulement) être poursuivies, mais aussi et surtout «intensifiées» et «conduire à une solution définitive au problème du Sahara». Ce ton, inhabituel, adopté par Alger, à un mois de la reprise des négociations entre le Maroc et le Polisario, marque un nouveau virage dans la position (indéboulonnable) que les autorités algériennes ont jusqu’à peu adoptée. Qu’Alger affirme aujourd’hui que sa position ne diffère pas de celle de Paris sur la question du Sahara, revient à dire qu’Alger, au même titre que la France, est favorable à l’approche marocaine, accueillie d’ailleurs avec enthousiasme par la communauté internationale, pour tourner la page du conflit. Paris, comme Madrid, et plus encore Washington, avaient déclaré être favorables à l’offre marocaine d’autonomie, considérée comme une alternative «sérieuse» et «crédible» à la crise qui bloque l’avenir du Maghreb, tout comme celui du projet d’Union méditerranéenne, sur lequel le président Sarkozy a fondé toute sa politique étrangère. «Le Plan d'autonomie marocain existe, il est sur la table et il constitue un élément nouveau de proposition, après des années d'impasse. Je forme le souhait qu'il puisse servir de base de négociation pour la recherche d'un règlement raisonnable à la question du Sahara», a souligné M. Sarkozy, dans le mémorable discours qu’il a prononcé devant le Parlement marocain, au lendemain de son arrivée au Maroc le 23 octobre dernier. «Le Maroc d'aujourd'hui c'est aussi une approche nouvelle du Sahara occidental. Je veux prendre mes responsabilités en tant que chef de l'Etat : le Maroc a proposé un plan d'autonomie sérieux et crédible en tant que base de négociation», a estimé le chef d’Etat français. L’engagement ferme de Paris sur la question du Sahara, conjugué à celui de Madrid et Washington, pour ne citer que ces puissantes capitales, semble avoir été pour quelque chose dans l’infléchissement de la position de l’Algérie. Ce développement intervient alors que Rabat a récemment émis, par la voix du ministre des Affaires étrangères, Taïeb Fassi Fihri, son souhait que «l’Algérie prenne une attitude positive vis-à-vis de la proposition marocaine d’autonomie pour le Sahara lors de la prochaine phase de négociations», ajoutant que le troisième round de négociations, prévu probablement à Genève, se tiendra fin décembre ou début janvier.
Un troisième round qui annonce un nouveau cap, notamment après la résolution 1783 du Conseil de sécurité qui, tout en soulignant, encore une fois, la crédibilité et le sérieux de la partie marocaine, a appelé à engager des «négociations substantielles» pour régler un conflit vieux et néanmoins inutile.
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