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Moisson record de contrats pour Nicolas Sarkozy en Chine

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    Un «montant inégalé de grands contrats», aux dires de Nicolas Sarkozy: le président a fait lundi une moisson record de contrats avec la Chine à hauteur de plus de 20 milliards d'euros

    Areva vendra notamment à Pékin deux réacteurs EPR et Airbus 160 avions A320 et A330.

    «Nous sommes à environ 20 milliards d'euros de contrats», soit «un montant inégalé de grands contrats», s'est félicité Nicolas Sarkozy lors d'une déclaration avec son homologue chinois Hu Jintao au Grand palais du peuple de Pékin, au deuxième jour de sa visite en Chine. Un peu avant, les deux dirigeants avaient présidé à une cérémonie de signature de contrats. La presse n'a pas été autorisée à poser de questions lors de cette réunion, faute de temps officiellement.

    Sans surprise, le groupe nucléaire Areva fournira au premier électricien nucléaire chinois, China Guangdong Nuclear Power Corps (CGNPC), deux réacteurs EPR de troisième génération. Ils seront livrés fin 2013 début 2014 sur le site de Taishan, dans le sud-est de la Chine, près de Macao pour 8 milliards d'euros. Cet accord prévoit également la fourniture du combustible uranium pour faire fonctionner les deux réacteurs jusqu'en 2026.

    Fait rare, la majeure partie de ce contrat historique pour le groupe d'Anne Lauvergeon sera «payée en euros», sauf le volet uranium qui sera libellé en dollars. «Nous n'avons pas de risques de change, c'est une première», s'est félicitée la patronne d'Areva, qui fait partie de la délégation d'une quarantaine de grands patrons qui accompagnent Nicolas Sarkozy.

    Et ce n'est pas tout. Areva pourrait travailler à la construction d'ici deux ou trois ans en Chine d'une usine de retraitement d'uranium pour près de 15 milliards d'euros. «Mais on ne signe pas de contrat aujourd'hui», a précisé Anne Lauvergeon. Au total, c'est le «plus gros contrat que l'industrie nucléaire civile ait jamais conclu», a-t-elle salué sur RTL. Une revanche pour Areva, qui s'était fait souffler quatre réacteurs de troisième génération par l'Américain Westinghouse en 2006. La Chine envisage de construire 32 centrales nucléaires d'ici 2020.

    «Quand nous faisons des grands contrats de ce genre, que ce soit en Chine ou que ce soit dans d'autres pays, nous entraînons avec nous beaucoup d'autres entreprises, (...) 200 ou 250 (PME), (....) et un salarié nouveau embauché chez Areva, c'est en moyenne deux à trois salariés embauchés chez nos sous-traitants», a affirmé sur Europe-1 Mme Lauvergeon.

    Le groupe EDF sera étroitement associé au contrat d'Areva, puisqu'il va prendre près de 30% de la filiale franco-chinoise qui sera créée pour exploiter les deux EPR. «Nous allons avec CGNPC, notre partenaire depuis vingt ans, créer une filiale pour construire et exploiter» ces deux réacteurs, a expliqué à la presse le PDG d'EDF Pierre Gadonneix, aussi présent en Chine.

    Deuxième grand gagnant, Airbus a vendu 160 nouveaux avions à la Chine, dont 110 A320 et 50 A330. Montant: dix milliards d'euros selon l'Elysée, 17 milliards de dollars selon Airbus qui précise qu'il s'agit d'un prix catalogue. En 2005 et 2006, Airbus avait déjà vendu 300 A320 à Pékin. «C'est une réussite», s'est réjoui Louis Gallois, PDG d'EADS, maison-mère d'Airbus. Il a précisé qu'un accord industriel permettra à la Chine d'être partenaire à hauteur de 5% du futur A350. Enfin, «quelques éléments» sur des hélicoptères pourraient être annoncés mardi à Shanghaï, où le président français achèvera sa visite officielle de trois jours en Chine.

    Le marché chinois est actuellement dominé par le concurrent américain d'Airbus, Boeing.

    Outre Areva et Airbus, la France devait parapher lundi plusieurs autres contrats: Alcatel a noué un accord de 750 millions d'euros avec China Mobile, Alstom de 43 millions d'euros pour la signalisation du métro de Shanghaï, Eurocopter de 80 millions d'euros pour dix hélicoptères EC-155, et Natixis de 60 millions d'euros. Soit au total, selon les calculs de l'Elysée, 19 milliards d'euros de contrats, auxquels s'ajoute 1,2 milliard d'euros d'investissements en Chine de plusieurs groupes dont EDF ou Sanofi-Aventis.

    Selon les chiffres officiels, la part de marché de la France en Chine plafonne à 1,43%, avec un déficit bilatéral de 13,8 milliards d'euros. La France est le 8e client de la Chine... et son 16e fournisseur.

    Source: AP

  • #2
    dans 20 ans ça sera le contraire, c'est la france qui achetera à la chine des avions.

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    • #3
      je pense aussi, ça me fait penser au japon des années 60, quant il achetait à tout va !!! pour ensuite faire des copies et les revendres au monde...

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