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Algérie : les compétences algériennes intéressent les groupes émiratis

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  • Algérie : les compétences algériennes intéressent les groupes émiratis

    Entre les pays du Golf, le Canada et l'Europe, si les salaires ne suivent pas en Algérie, ça va être dur de trouver des cadres dans le pays
    ---------------------------------------------------------------

    Les travailleurs algériens ont la cote auprès des sociétés du Golfe. Plusieurs groupes émiratis viennent de lancer une vaste campagne de recrutement en Algérie. Confiée à Sabah Invest, un bureau de consulting émirati basé à Alger, la campagne cible particulièrement les nouveaux diplômés et les jeunes cadres des sociétés privées et publiques. Plusieurs centaines de postes sont à pourvoir dans de nombreux domaines.

    «Nous avons remarqué que les cadres algériens travaillent dans de grands groupes à l'étranger. Nous avons remarqué aussi que les cadres algériens travaillant aux Émirats Arabes Unis bénéficient d'une bonne réputation auprès de leurs employeurs», affirme une source proche du cabinet Sabah Invest.

    Tous les secteurs sont concernés par cette campagne, la première du genre par son ampleur. Par le passé, des compagnies du Golfe avaient lancé quelques campagnes de recrutement ciblées, notamment dans les secteurs des hydrocarbures et du transport aérien. Dans ces deux secteurs, les Algériens sont réputés pour leur expérience et compétence.

    Cette fois, les Émiratis s'intéressent non seulement à nos pilotes, hôtesses de l'air et ingénieurs pétroliers, mais aussi à nos informaticiens, médecins et ingénieurs de travaux publics, bâtiment, télécommunications etc. «Pour travailler aux Émirats, les candidats doivent transmettre leur CV à Sabah Invest et attendre un entretien d'embauche qui se déroule à Alger. Les salaires offerts sont équivalents aux rémunérations actuellement en vigueur dans notre pays», affirme notre source.

    En lançant une campagne de recrutement pour attirer les compétences nationales, les Émiratis se placent en concurrents notamment des Français qui cherchent eux aussi à recruter nos cerveaux notamment dans l'informatique.

    Tout sur l'Algérie
    Dernière modification par zek, 26 novembre 2007, 18h51.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    apparament il on la cote partous sauf en algerie:deux hypothése
    1)les algeriens n'aime pas l'algerie
    2)les algeriens connaisse trop bien les algeriens pour remétre en cause la dite compétance
    tu tombe je tombe car mane e mane
    après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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    • #3
      "apparament il on la cote partous sauf en algerie:deux hypothése
      1)les algeriens n'aime pas l'algerie
      2)les algeriens connaisse trop bien les algeriens pour remétre en cause la dite compétance"

      ou tout simplement parce qu'il y a pas de boulot en algerie

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      • #4
        1)les algeriens n'aime pas l'algerie
        on peut aller bosser ailleurs tout en aimant son pays gardant l Algerie dans le coeur!

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        • #5
          Le marché de l’emploi est régi par l’offre et la demande. Il y a des ingénieurs algériens qui trouvent leur compte en Algérie d’autres ailleurs. Je prends l’exemple des télécoms que je connais bien, beaucoup d’algériens sont venus de l’étranger pour travailler chez les opérateurs de télécoms et les fournisseurs de solutions. Des ingénieurs locaux sont montés en compétence et cherche maintenant à s'expatrier pour améliorer leurs salaires et compétences.

          Je pense que l’expatriation est une chose positive. Il ne faut pas considerer ca comme une perte car nos ingénieurs peuvent revenir à tout moment si des opportunités plus intéressantes se présentent en Algérie. Tout dépend de l’ouverture du marché de l’emploi.

          Le phénomène est un peu nouveau chez nous mais beaucoup de pays arabes sont habitués à l’expatriation de leurs cadres (Liban, Egypte, Jordanie …).
          Dernière modification par shadok, 26 novembre 2007, 19h14.
          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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          • #6
            "Je pense que l’expatriation est une chose positive. Il ne faut pas considerer ca comme une perte car nos ingénieurs peuvent revenir à tout moment si des opportunités plus intéressantes se présentent en Algérie. Tout dépend de l’ouverture du marché de l’emploi."

            si c'est une perte car cela a un cout de les former, donc déjà c'est une perte financiere mais en plus c'est une perte de main d'oeuvre qualifiée nécessaire à l'algérie.

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            • #7
              ca va permettre a d'autres de les remplacer
              ?

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              • #8
                Envoyé par thorstein
                si c'est une perte car cela a un cout de les former, donc déjà c'est une perte financiere mais en plus c'est une perte de main d'oeuvre qualifiée nécessaire à l'algérie.
                Il n y a que les opportunités de travail intéressantes qui peuvent retenir nos cadres en Algérie. Malheureusement, actuellement les opportunités intéressantes ne se trouvent que chez les compagnies étrangères. Les administrations et le secteur public n'attire pas les compétences. Plus, il y aura d'investissement étrangers et plus c'est mieux pour nos cadres. Pour le secteur public, il n'a qu'à se mettre à niveau et s'adapter au marché du travail.
                Dernière modification par shadok, 26 novembre 2007, 19h47.
                Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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