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Visite de Nicomas Sarkozy en Algérie : Alger-Paris, ça chauffe ?

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  • Visite de Nicomas Sarkozy en Algérie : Alger-Paris, ça chauffe ?

    Visite de Nicomas Sarkozy en Algérie : Alger-Paris, ça chauffe ?

    lundi 26 novembre 2007.

    Il y a comme un petit nuage gris qui plane sur les relations entre l’Algérie et la France à quelques jours seulement de la visite d’Etat du président français, Nicolas Sarkozy.


    Il y a eu, tout d’abord, le feuille-ton Renault qui a décidé d’installer son usine au Maroc. S’en est suivie la polémique sur la présence de Enrico Macias parmi les membres de la délégation accompagnant le président Sarkozy. Le dernier « incident », si on peut le qualifier ainsi, se situe dans la suspension de la privatisation de la banque CPA à la veille de l’ouverture des plis où quatre banques françaises sur cinq soumissionnaires sont en course, en l’occurrence Crédit Agricole, Société Générale, BNP Paribas et Banque populaire.

    La raison officiellement invoquée par la partie algérienne réside dans le fait que le ministère des Finances veut temporiser afin d’avoir une meilleure idée sur « l’impact non encore évalué de la crise internationale des crédits hypothécaires ».

    Mais d’autres lectures se prêtent à cette décision qui a fait l’effet de séisme dans le monde financier algérien. L’une d’entre elles pourrait se résumer dans le fait qu’Alger exercerait une sorte de mesure de rétorsion contre la décision du constructeur français Renault (public) qui a décidé, après trois années de négociations, d’implanter son usine de montage au Maroc pour un coût de 600 millions d’euros et quelque 200.000 véhicules par an d’ici 2010, sans oublier les milliers d’emplois qui seront créés.

    Si tel est le cas, ce serait là une réaction frappée de « real politik » de l’Algérie prenant ainsi des mesures pour défendre ses intérêts devant la fébrilité des investisseurs français. Ces derniers invoquant, à chaque fois, l’épineux problème du foncier ou encore de la détérioration du climat des affaires alors que le code des investissements algérien est le plus attrayant au niveau du Maghreb. S’ajoute à cela la loi de Finances 2008 qui est venue conforter cette voie en proposant une panoplie de mesures incitatives au profit de l’investissement direct étranger (IDE) au détriment même des opérateurs nationaux qui déplorent toutes ces discriminations.

    A l’heure où le ministre de l’Industrie et de la Promotion de l’investissement plaide, pour sa part, pour la fusion des secteurs stratégiques (public-privé), notamment dans le secteur pharmaceutique, pour faire face à ces groupements transnationaux dans la finance et dans l’industrie ainsi que des multinationales du pétrole qui ne cherchent qu’à rapatrier les dividendes sans se donner la peine d’investir réellement dans la production pour dynamiser la machine économique du pays. D’autant plus que les partenariats réussis de Mittal Steel et de Henkel et dans les télécoms et autres joint-ventures, sont les preuves vivantes du bon climat des affaires tant décrié par les entreprises françaises.

    La visite du président français, prévue pour début décembre, fera-t-elle dépassionner les débats économiques et impulser une nouvelle vision pragmatique entre les deux pays. En économiste avéré, Nicolas Sarkozy, qui dispose de plusieurs tours dans son sac, proposera, peut-être, de meilleures offres.

    Enfin, il est bon de signaler que la banque espagnole, Santander, a décidé, en dernière minute, de se retirer de la course pour la privatisation du CPA. Selon certaines indiscrétions, la banque espagnole a ressenti, en premier, les « répliques » du conflit gazier algéro-espagnol. Madrid se ravisant, par la suite, en faveur des bonnes relations entre les deux pays et des mesures de réciprocité qui en incombent, en donnant ainsi accès à Sonatrach pour commercialiser son gaz sur les terres ibériques.

    Auteur : Abed Tilioua — La Voix de L’Oranie

  • #2
    Il y a eu, tout d’abord, le feuille-ton Renault qui a décidé d’installer son usine au Maroc. S’en est suivie la polémique sur la présence de Enrico Macias parmi les membres de la délégation accompagnant le président Sarkozy. Le dernier « incident », si on peut le qualifier ainsi, se situe dans la suspension de la privatisation de la banque CPA à la veille de l’ouverture des plis où quatre banques françaises sur cinq soumissionnaires sont en course, en l’occurrence Crédit Agricole, Société Générale, BNP Paribas et Banque populaire.
    Pourquoi ne pas inclure aussi les dernières intempéries d'Alger ? Pour ce qui est de la météo Algéro-Française.... elle a toujours été capricieuse.

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