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Rébellion Touareg, développement du nord du mali et sécurisation des frontières

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  • Rébellion Touareg, développement du nord du mali et sécurisation des frontières

    Le président Abdelaziz Bouteflika a exprimé, hier, à Alger, le soutien de l'Algérie au Mali dans ses efforts pour la paix avec la rébellion touareg dans la région de Kidal où un chef dissident, Ibrahim Ag Bahanga, détient des otages. “Je tiens à vous assurer du soutien total de l'Algérie, de sa solidarité (...)”, a déclaré M. Bouteflika à son homologue malien, Amadou Toumani Touré, qui vient d'achever une visite officielle de 48 heures à Alger. M. Bouteflika a appelé à une application “scrupuleuse et intégrale de l'accord pour la restauration de la paix, de la sécurité et du développement dans la région de Kidal”, signé le 4 juillet 2006 à Alger entre le gouvernement malien et la rébellion touareg. Selon cet accord, les Touareg ne doivent plus réclamer l'autonomie de leur région tandis que Bamako doit accélérer le développement du Nord désertique (Kidal, Tombouctou et Gao) abritant l'essentiel de la communauté touareg. Conclu grâce à une médiation algérienne, cet accord a mis fin à une crise survenue après les attaques, le 23 mai, de trois camps militaires dans le nord et l'est du pays par d'ex-rebelles touareg déserteurs de l'armée, qui avaient fait six morts. Le chef de l'État a également estimé que la persistance des troubles dans la région de Kidal constituait un “danger et des menaces” pour “la paix, la sécurité et la stabilité dans le nord du Mali”. Début novembre, le chef des ex-rebelles touareg maliens Iyad Ag Ghaly et Ibrahim Ag Bahanga s'étaient rencontrés en Algérie pour relancer le processus de paix en panne. Cette relance du processus de paix, passe par la libération d'une vingtaine d'otages toujours détenus par Ag Bahanga et “l'accélération” de l'application des accords de paix d'Alger de juillet 2006, selon l'entourage d'Iyad Ag Ghaly. Fin août, Ag Bahanga, un Targui, chef malien en rupture de ban, a déclenché plusieurs opérations contre l'armée dans la même région, kidnappant une cinquantaine de personnes dont une vingtaine sont toujours détenues. Ag Bahanga n'a pas formulé de revendications, mais il avait été accusé par le gouvernement de vouloir prendre le contrôle du poste-frontière de Tinzaouatène pour se livrer au trafic de drogue. Cette localité difficile d'accès est située dans une zone désertique et montagneuse de l'Adrar des Iforas, proche de l'Algérie. Depuis le 18 septembre, une trêve est respectée sur le terrain, mais le déploiement de l'armée suscite des doutes sur la durée de la cessation des hostilités, la deuxième depuis le début de la crise. Lors de la visite du chef d'État malien, Alger et Bamako ont signé le procès-verbal de la 10e session du comité frontalier bilatéral qui s'est tenue les 19 et 20 novembre à Alger. Selon les recommandations du Comité frontalier, l'Algérie et le Mali veulent assurer une meilleure circulation des personnes et des biens et renforcer la coopération entre leurs services de sécurité aux frontières dans la lutte contre le terrorisme, le banditisme et l'émigration illégale.
    R. B. La liberté 26/11/2007.

  • #2
    M. Bouteflika a appelé à une application “scrupuleuse et intégrale de l'accord pour la restauration de la paix, de la sécurité et du développement dans la région de Kidal”, signé le 4 juillet 2006 à Alger entre le gouvernement malien et la rébellion touareg. Selon cet accord, les Touareg ne doivent plus réclamer l'autonomie de leur région tandis que Bamako doit accélérer le développement du Nord désertique (Kidal, Tombouctou et Gao) abritant l'essentiel de la communauté touareg. Conclu grâce à une médiation algérienne
    pauvre sahraoui.
    nos frere touareg ne demande que l'autonomie, et rien de plus.

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    • #3
      A auscasa
      pauvre sahraoui.
      nos frere touareg ne demande que l'autonomie, et rien de plus.
      Alors qui tirera la sonnette d alarme de ces pauvres sahraouis et les Touaregs ?? Pas surement les colons et les anciens colons de l Afriques !!!
      -L Algerie a joué un role important dans plusieurs organisations internationales dans le maientien de la paix et de la sécurité internationale.
      Le Président Bouteflika a fait un retour triomphal de l’Algérie sur la scène internationale l’une de ses priorités en matière de politique étrangère.
      S’appuyant sur les succès enregistrés par sa diplomatie à partir de 1999 (médiation entre l’Ethiopie et l’Erythrée permettant la signature de l’accord d’Alger en décembre 2000, fondation du NEPAD avec le Nigéria et l’Afrique du Sud en 2001, médiation au Mali au printemps 2006 entre le gouvernement malien et les rebelles touaregs) ..

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      • #4
        auscasa,
        comme tu dis nos frères touareg n'ont pas demandé d'avoir du petrole...
        Article à lire qui éclaire un peu plus:

        Pluie d'or noir sur le Sahel ?
        - 20 juin 2004 - par SAMIR GHARBI
        Après le Tchad hier et la Mauritanie demain, le Mali et le Niger pourraient eux aussi connaître un avenir pétrolier. Des recherches préliminaires semblent l'attester. Leurs résultats devraient changer la face de la région.

        Pour une fois, ce ne sont pas les investisseurs français qui ouvrent le bal, mais un homme qui vient de loin, de très loin. L'explorateur pétrolier Max de Vietri, 51 ans, vient d'Australie...

        Le reste est sur:

        ht tp://www.jeuneafrique.com/jeune_afrique/article_jeune_afrique.asp?art_cle=LIN20064pluieleh ase0

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