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L’Algérie et les États-Unis ont la même vision sur le nucléaire

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  • L’Algérie et les États-Unis ont la même vision sur le nucléaire

    L’ambassadeur américain auprès de l’AIEA à Alger
    À l’issue de ses entretiens avec le secrétaire général du ministère algérien des Affaires étrangères et du ministre de l’Énergie et des Mines, Gregory Schulte affirme que les points de vue d’Alger et de Washington concordent sur la question du nucléaire.

    Indiquant que le protocole additionnel du Traité de non-prolifération nucléaire négocié par l’Algérie avec l’AIEA, en 2004, a été adopté par le conseil des gouverneurs de l’agence, le représentant américain affirme qu’il ne reste plus que sa signature. Cela permettra, selon lui, “de renforcer la confiance existante et de développer en Algérie l’énergie nucléaire à des fins civiles, pour le grand bien de l’Algérie”. Dans ce cadre, il a déclaré avoir eu des discussions “très intéressantes”, avant-hier, avec le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, en l’absence du ministre Mourad Medelci parti à Annapolis pour participer à la conférence de paix au Proche-Orient. Il en fut de même, a-t-il ajouté, lors de sa rencontre hier avec Chakib Khelil, le ministre de l’Énergie et des Mines. Partant de là, Gregory L. Schulte soulignera que la vision de l’Algérie et des États-Unis est similaire sur le sujet, notamment sur le point de l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques, et qu’il n’existe aucun différend sur la question. Il profitera de l’occasion pour saluer le “travail excellent” de Mme Ferroukhi, la représentante de l’Algérie auprès de l’AIEA, et des “très bons rapports” qu’il entretient avec elle au sein de cette instance. Interrogé sur le rôle que peut jouer Alger dans la résolution de la crise nucléaire iranienne, l’ambassadeur américain auprès de l’AIEA affirme que l’Algérie a déjà apporté sa contribution en transmettant aux dirigeants iraniens de manière publique et privée des messages de la communauté internationale, les appelant à respecter les exigences de la communauté internationale. Sur ce sujet épineux, qui préoccupe particulièrement les États-Unis, Schulte dira qu’“il n’existe pas de preuves que l’Iran va fabriquer des armes atomiques, mais nous pensons qu’il n’a pas besoin d’enrichir l’uranium pour l’utiliser à des fins civiles”. En refusant de suspendre l’enrichissement de l’uranium, Téhéran se met au ban de la communauté internationale, estime le diplomate américain qui ne manque pas de préciser que le but des sanctions adoptées jusque-là par le Conseil de sécurité des Nations unies n’est pas de punir le peuple iranien, mais de pousser les leaders de ce pays à coopérer réellement avec l’Agence internationale de l’énergie atomique.
    En échange d’une véritable coopération, qui démontrera que l’Iran ne cherche pas à s’équiper d’armes nucléaires, les États-Unis, la Russie et la Chine s’engagent à lui apporter toute l’aide et l’assistance nécessaires en la matière. Cela étant, Gregory Schulte rappellera qu’en plus des deux résolutions de sanctions adoptées déjà par le Conseil de sécurité de l’ONU, une troisième résolution est en préparation pour durcir les sanctions et amener l’Iran à accepter de se soumettre aux contrôles de l’AIEA.
    Pour l’homme de confiance de George Bush dans le dossier du nucléaire, l’Iran n’a d’autre choix que de suspendre l’enrichissement de l’uranium sous peine de s’isoler davantage sur la scène internationale et de confirmer que les doutes sur ses intentions de fabriquer des armes nucléaires sont fondées.
    Il n’évoquera cependant à aucun moment l’éventualité d’une guerre contre ce pays.
    En fin diplomate, il esquivera également avec beaucoup de tact toutes les questions ayant trait aux armes nucléaires détenues par Israël, dans le cadre d’un Moyen-Orient dénucléarisé, comme le prônent les États-Unis.
    En effet, Gregory L. Schulte confirmera que l’objectif des Américains est de faire du Moyen-Orient une région dénucléarisée, sans faire à aucun moment référence à Israël, qui posséderait, selon des estimations non officielles, plus de 200 ogives nucléaires.
    Sur la question du refus des pays africains d’accueillir le siège de l’Africom, que les États-Unis veulent installer sur le continent africain, le représentant américain affirmera qu’il n’est pas dans l’intention de son pays de ramener des troupes militaires, mais uniquement de renforcer la coopération avec les pays africains dans le cadre de la lutte antiterroriste et contre la drogue.
    Il formulera l’espoir que l’Africom puisse développer la coopération entre les États-Unis et les pays africains pour venir à bout de ces fléaux, qui menacent la sécurité dans le continent



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