Le premier quotidien économique du Maroc à propos des rapports avec l'Algérie
Le premier quotidien économique du Maroc publie dans sa dernière édition, un article intitulé : "Gaz, la grande bêtise de Rabat".
L'article indique que 20 milliards de mètres cubes de gaz algérien traversent le sol marocain chaque année, pour être déversés en Europe et que le Maroc ne profite pas de ce pipeline pour optimiser ses coûts énergétiques.
Le seul profit que le Maroc tire du pipeline qui traverse son territoire, est la redevance que versent les exploitants à l'Etat, ce qui représente 6 à 7% du prix et de la quantité transportée chaque année. En 2008, cette redevance sera de 1,3 milliard de dirhams contre 1,6 milliard de dirhams en 2007. L'auteur poursuit son article en affirmant que les Tunisiens, plus réalistes, s'approvisionnent auprès de leur voisin algérien et que la coopération énergétique entre les deux pays se renforce davantage, puisque les quantités de gaz naturel qui passent par le pipeline reliant l'Algérie à l'Italie via la Tunisie passeront de 27,4 à 33,9 milliards de mètres cubes, et ce, malgré le lancement des travaux du gazoduc qui reliera l'Algérie à l'Italie via la Méditerranée. L'article, qui précise que le Maroc et l'Algérie ont toujours coopéré dans la production électrique, même durant les pires disputes qui les ont opposés, reproche au Maroc d'avoir fait le choix de s'approvisionner en gaz auprès des fournisseurs du Golfe au lieu de négocier un approvisionnement direct à partir du gazoduc reliant l'Algérie à l'Europe.
L'auteur de l'article s'interroge sur les raisons de cette situation en se demandant s'il s'agit d'un chantage de l'Algérie ou d'un manque de confiance du Maroc, avant de souligner que le Maroc a maladroitement géré le dossier Medgaz, deuxième réseau gazier reliant l'Algérie à l'Espagne, pensant que jamais le pipeline sous-marin ne serait construit et qu'il pourrait indéfiniment augmenter ses exigences.
Le retour de manivelle est terrible, analyse l'auteur, qui affirme que cet entêtement fait perdre des opportunités d'affaires en or avant de conclure qu'au-delà de toutes ces considérations, le Maroc et l'Algérie doivent retourner à la réalpolitik.
K. H.
Le premier quotidien économique du Maroc publie dans sa dernière édition, un article intitulé : "Gaz, la grande bêtise de Rabat".
L'article indique que 20 milliards de mètres cubes de gaz algérien traversent le sol marocain chaque année, pour être déversés en Europe et que le Maroc ne profite pas de ce pipeline pour optimiser ses coûts énergétiques.
Le seul profit que le Maroc tire du pipeline qui traverse son territoire, est la redevance que versent les exploitants à l'Etat, ce qui représente 6 à 7% du prix et de la quantité transportée chaque année. En 2008, cette redevance sera de 1,3 milliard de dirhams contre 1,6 milliard de dirhams en 2007. L'auteur poursuit son article en affirmant que les Tunisiens, plus réalistes, s'approvisionnent auprès de leur voisin algérien et que la coopération énergétique entre les deux pays se renforce davantage, puisque les quantités de gaz naturel qui passent par le pipeline reliant l'Algérie à l'Italie via la Tunisie passeront de 27,4 à 33,9 milliards de mètres cubes, et ce, malgré le lancement des travaux du gazoduc qui reliera l'Algérie à l'Italie via la Méditerranée. L'article, qui précise que le Maroc et l'Algérie ont toujours coopéré dans la production électrique, même durant les pires disputes qui les ont opposés, reproche au Maroc d'avoir fait le choix de s'approvisionner en gaz auprès des fournisseurs du Golfe au lieu de négocier un approvisionnement direct à partir du gazoduc reliant l'Algérie à l'Europe.
L'auteur de l'article s'interroge sur les raisons de cette situation en se demandant s'il s'agit d'un chantage de l'Algérie ou d'un manque de confiance du Maroc, avant de souligner que le Maroc a maladroitement géré le dossier Medgaz, deuxième réseau gazier reliant l'Algérie à l'Espagne, pensant que jamais le pipeline sous-marin ne serait construit et qu'il pourrait indéfiniment augmenter ses exigences.
Le retour de manivelle est terrible, analyse l'auteur, qui affirme que cet entêtement fait perdre des opportunités d'affaires en or avant de conclure qu'au-delà de toutes ces considérations, le Maroc et l'Algérie doivent retourner à la réalpolitik.
K. H.
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