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Maroc: des ONG dénoncent des abus contre 360 détenus islamistes à Salé

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  • Maroc: des ONG dénoncent des abus contre 360 détenus islamistes à Salé

    huit ONG marocaines des droits de l'Homme ont dénoncé mardi des abus commis contre 360 détenus islamistes incarcérés à Salé près de Rabat et appelé à une amélioration urgente de leurs conditions de vie, lors d'une conférence de presse.Sur invitation du ministère de la Justice ces ONG, dont l'Association, l'Organisation et la Ligue des droits de l'Homme (AMDH, OMDH, LMDH), le FVJ (Forum vérité et justice) et l'OMP (Observatoire marocain des prisons) ont effectué le 23 octobre une visite à la prison de Salé alors que les détenus islamistes étaient en grève de la faim.
    Les huit ONG ont conclu dans un rapport présenté lors d'une conférence de presse mardi à Rabat qu'"il y avait des cas de torture" et d'autres "abus commis par les fonctionnaires de la prison à l'encontre des détenus".
    Elle ont relevé "l'entassement, une alimentation et un encadrement sanitaire déficients, et une tranche de temps insuffisante pour les +promenades+".
    Les ONG ont noté "la présence d'agents de sécurité qui ne relèvent pas de l'administration pénitentiaire dans la prison de Salé".
    Dans un rapport présenté mardi à Rabat, elles ont recommandé d'"exclure la violence et la coercition" et de recourir au dialogue pour mettre un terme aux grèves de la faim des détenus.
    Elles ont également appelé à "l'ouverture d'une enquête judiciaire sur les accusations de torture et de mauvais traitements" ainsi qu'à "l'examen des cas nécessitant une grâce ou une libération conditionnelle".
    Le ministère de la Justice, après avoir pris connaissance des recommandations des huit ONG, en a accepté la plupart, a assuré Abderrahim Jamaï, président de l'OMP.
    "Nous avons constaté lors d'une rencontre avec le secrétaire général du ministère lundi à Rabat une prédisposition à la coopération pour améliorer les conditions de vie des détenus", a ajouté M. Jamaï.
    "Le ministère n'est pas non plus hostile à la mise sur pied d'une institution indépendante qui se chargerait du suivi de la situation dans les prisons", a-t-il affirmé.
    Contacté mardi par l'AFP, Abderahim Mouhtad, président d'Ennassir (association de soutien aux prisonniers islamistes) a jugé "positif" le travail des huit ONG et formulé le souhait que la création d'une institution de suivi puisse se concrétiser.
    Le nombre des détenus islamistes soupçonnés de terrorisme est estimé à environ 800 personnes réparties dans une dizaine de prisons.
    le monde
    Dernière modification par hurican, 28 novembre 2007, 10h33.
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