L'Algérie n'est même pas sur la liste, c'est pas une surprise.
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INNOVATION. Après l'arrivée, il y a cinq ans, du concept de BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine), d'autres pays émergents à fort potentiel de rendement englobés sous le terme «New Frontiers» constituent une des destinations les plus attractives pour un investissement à long terme.
Ce ne sont pas les pays du groupe BRIC, ni la Corée. Il n'y a pas de définition exhaustive des «New Frontiers». L'indice S&P/IFP liste 26 pays, mais les rares fonds de placement qui existent en ce moment englobent un univers de plus de 30, avec entre autres:
1. En Afrique: Botswana, Egypte, Ghana, Kenya, Côte d'Ivoire, île Maurice, Maroc, Namibie, Nigeria, Tunisie, Zambie, Zimbabwe.
2. En Asie: Bangladesh, Cambodge, Indonésie, Macao, Pakistan, Philippines, Sri Lanka, Vietnam.
3. Aux Caraïbes: Jamaïque, Trinité-et-Tobago.
4. En Europe de l'Est: Bulgarie, Croatie, Chypre, Estonie, Géorgie, Kazakhstan, Lettonie, Lituanie, Roumanie, Serbie, Slovaquie, Slovénie, Ukraine.
5. En Amérique latine: Argentine, Colombie, Equateur, Panama, Pérou, Venezuela.
6. Au Moyen-Orient: Bahreïn, Jordanie, Koweït, Liban, Oman, Qatar, Emirats arabes unis.
Leurs caractéristiques clefs sont les suivantes: une grande ouverture au commerce international, des économies bénéficiant de la croissance la plus rapide, une amélioration des fondamentaux économiques et de la stabilité politique. Et des valorisations attractives.
Ils diffèrent fortement d'un pays à l'autre: ressources naturelles en Afrique subsaharienne (diamants au Botswana, cuivre et cobalt en Zambie, or et agriculture en Tanzanie, pétrole au Nigeria et agriculture au Kenya), convergence avec l'Union européenne en Europe de l'Est due à la grande qualité des ressources humaines et aux niveaux bas d'endettement du secteur privé, ainsi que du thème encore une fois du pétrole pour la Roumanie et l'Ukraine. Le moteur démographique est puissant surtout en Asie, ainsi que les taux d'épargne élevés et la migration rurale qui créent un rapide développement de la consommation privée et une forte croissance des investissements corporatifs. Au Moyen-Orient, les principaux moteurs sont les revenus du pétrole et les dépenses en infrastructure.
On y investira maintenant parce que leur croissance est plus rapide grâce à un accès au capital et à la technologie, à une croissance démographique favorable, à des prix de matières premières élevés et un niveau de base assez bas augurant un grand potentiel.
Mais il y a d'autres raisons telles que la croissance des bénéfices des sociétés dans ces pays qui est forte. Ces cinq dernières années, 18 des économies qui ont grandi le plus vite appartenaient à ce groupe. Et 19 des 20 économies qui vont croître le plus dans les deux prochaines années appartiennent aux «New Frontiers».
Enfin, les fondamentaux économiques de ces pays s'améliorent: inflation à la baisse, bons taux de crédit, forte croissance du PIB, de la consommation et du crédit, plus grande stabilité politique et institutionnelle Ces pays permettent aussi d'augmenter la diversification: Les marchés des «New Frontiers» offrent la possibilité de profiter de plus hauts rendements à plus faible volatilité dans des marchés moins corrélés avec les autres émergents et développés. Les «New Frontiers» ont moins baissé que les traditionnels marchés émergents dans toutes les corrections de ces cinq dernières années.
Il ne faut pas oublier que ces marchés ont un facteur Risque-Pays plus fort que les autres pays émergents étant donné qu'il s'agit de démocraties, si démocratie il y a, jeunes et que leurs marchés boursiers ont un historique court. Même si l'on a constaté dans le passé qu'ils ont été plus épargnés par les chocs globaux, leur dépendance au prix des matières premières est plus importante. Par ailleurs, l'effet «mode» engendre des évaluations un peu hautes sur certains marchés. Les soucis de gouvernance corporative accroissent le risque spécifique par titre et les restrictions légales à l'investissement des étrangers font perdurer, entre autres, une liquidité des investissements plus limitée et des coûts d'entrée plus conséquents.
Un nombre limité de véhicules avec des capacités restreintes sont à disposition. Pour faire son choix, il est important de s'adresser aux gérants de portefeuille qui ont une expérience plus longue non seulement dans les marchés émergents, mais plus spécifiquement en «New Frontiers». Les conditions de liquidité seront un facteur important dans le choix du fonds. L'absence de «lock-in period» et le plus court préavis pour sortir ou rentrer dans le fonds sont préférables. Il va sans dire que les commissions de gestion les plus réduites pour un même service seront toujours un avantage.
Veronica Rochette, Head of External Managers Group, HSBC Private Bank (Suisse) SA
Veronica Rochette, Head of External Managers Group, HSBC Private Bank (Suisse) SA
source Le Temps
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INNOVATION. Après l'arrivée, il y a cinq ans, du concept de BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine), d'autres pays émergents à fort potentiel de rendement englobés sous le terme «New Frontiers» constituent une des destinations les plus attractives pour un investissement à long terme.
Ce ne sont pas les pays du groupe BRIC, ni la Corée. Il n'y a pas de définition exhaustive des «New Frontiers». L'indice S&P/IFP liste 26 pays, mais les rares fonds de placement qui existent en ce moment englobent un univers de plus de 30, avec entre autres:
1. En Afrique: Botswana, Egypte, Ghana, Kenya, Côte d'Ivoire, île Maurice, Maroc, Namibie, Nigeria, Tunisie, Zambie, Zimbabwe.
2. En Asie: Bangladesh, Cambodge, Indonésie, Macao, Pakistan, Philippines, Sri Lanka, Vietnam.
3. Aux Caraïbes: Jamaïque, Trinité-et-Tobago.
4. En Europe de l'Est: Bulgarie, Croatie, Chypre, Estonie, Géorgie, Kazakhstan, Lettonie, Lituanie, Roumanie, Serbie, Slovaquie, Slovénie, Ukraine.
5. En Amérique latine: Argentine, Colombie, Equateur, Panama, Pérou, Venezuela.
6. Au Moyen-Orient: Bahreïn, Jordanie, Koweït, Liban, Oman, Qatar, Emirats arabes unis.
Leurs caractéristiques clefs sont les suivantes: une grande ouverture au commerce international, des économies bénéficiant de la croissance la plus rapide, une amélioration des fondamentaux économiques et de la stabilité politique. Et des valorisations attractives.
Ils diffèrent fortement d'un pays à l'autre: ressources naturelles en Afrique subsaharienne (diamants au Botswana, cuivre et cobalt en Zambie, or et agriculture en Tanzanie, pétrole au Nigeria et agriculture au Kenya), convergence avec l'Union européenne en Europe de l'Est due à la grande qualité des ressources humaines et aux niveaux bas d'endettement du secteur privé, ainsi que du thème encore une fois du pétrole pour la Roumanie et l'Ukraine. Le moteur démographique est puissant surtout en Asie, ainsi que les taux d'épargne élevés et la migration rurale qui créent un rapide développement de la consommation privée et une forte croissance des investissements corporatifs. Au Moyen-Orient, les principaux moteurs sont les revenus du pétrole et les dépenses en infrastructure.
On y investira maintenant parce que leur croissance est plus rapide grâce à un accès au capital et à la technologie, à une croissance démographique favorable, à des prix de matières premières élevés et un niveau de base assez bas augurant un grand potentiel.
Mais il y a d'autres raisons telles que la croissance des bénéfices des sociétés dans ces pays qui est forte. Ces cinq dernières années, 18 des économies qui ont grandi le plus vite appartenaient à ce groupe. Et 19 des 20 économies qui vont croître le plus dans les deux prochaines années appartiennent aux «New Frontiers».
Enfin, les fondamentaux économiques de ces pays s'améliorent: inflation à la baisse, bons taux de crédit, forte croissance du PIB, de la consommation et du crédit, plus grande stabilité politique et institutionnelle Ces pays permettent aussi d'augmenter la diversification: Les marchés des «New Frontiers» offrent la possibilité de profiter de plus hauts rendements à plus faible volatilité dans des marchés moins corrélés avec les autres émergents et développés. Les «New Frontiers» ont moins baissé que les traditionnels marchés émergents dans toutes les corrections de ces cinq dernières années.
Il ne faut pas oublier que ces marchés ont un facteur Risque-Pays plus fort que les autres pays émergents étant donné qu'il s'agit de démocraties, si démocratie il y a, jeunes et que leurs marchés boursiers ont un historique court. Même si l'on a constaté dans le passé qu'ils ont été plus épargnés par les chocs globaux, leur dépendance au prix des matières premières est plus importante. Par ailleurs, l'effet «mode» engendre des évaluations un peu hautes sur certains marchés. Les soucis de gouvernance corporative accroissent le risque spécifique par titre et les restrictions légales à l'investissement des étrangers font perdurer, entre autres, une liquidité des investissements plus limitée et des coûts d'entrée plus conséquents.
Un nombre limité de véhicules avec des capacités restreintes sont à disposition. Pour faire son choix, il est important de s'adresser aux gérants de portefeuille qui ont une expérience plus longue non seulement dans les marchés émergents, mais plus spécifiquement en «New Frontiers». Les conditions de liquidité seront un facteur important dans le choix du fonds. L'absence de «lock-in period» et le plus court préavis pour sortir ou rentrer dans le fonds sont préférables. Il va sans dire que les commissions de gestion les plus réduites pour un même service seront toujours un avantage.
Veronica Rochette, Head of External Managers Group, HSBC Private Bank (Suisse) SA
Veronica Rochette, Head of External Managers Group, HSBC Private Bank (Suisse) SA
source Le Temps
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