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Best of Jeha...

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  • Best of Jeha...

    Pour les amateurs comme moi de Jeha, je vous propose que chacun propose des histoires sur ce thread...

    Je me lance:

    Jeha, est de passage un soir d'hiver dans une ville inconnue. La température est glaciale et les rues complétement désertes.
    Soudain, il se retrouve nez à nez avec une meute de chiens qui se mettent à grogner méchamment. Jha ramasse une pierre pour les chasser mais le froid est tel qu'elle lui reste collé au creux de la main.
    -Ici c'est vraiment le monde à l'envers! Se dit-il en prenant ses jambes à son cou: on attache les pierres et on lance les chiens.
    Le capitalisme a survécu au communisme. Il ne lui reste plus qu'à se dévorer lui-même. Charles Bukowski.

    Investir dans l'agriculture et acheter des machines pour les felahs. Imran (18/10/07)

  • #2
    Bonjour !

    Ma préférée qui n'est pas une blague mais plutôt un rappel.


    Jeha revenant du marché en compagnie de son benjamin et sa bête de somme il chemine vers la maison, sur son trajet il passe par un 1er village: son fils et lui aux côtés de l'âne , les villageois le voyant ainsi " ce n'est pas normal ils avancent à pied alors qu'ils ont un âne avec eux"

    A l'entrée du second village, Jeha fait monter son fils sur le dos de l'âne, les commentaires ne se firent pas priés : " C'est le monde à l'envers, le père âgé avance à pied, le fils jeune et vigoureux n'est pas capable de marcher à pieds"

    Au troisième village Jeha échange sa place avec son fils, ils n'y échappèrent pas : " il fait marcher son fils tout jeune et fragile à pied, lui se pavane sur l'âne"

    Au 4ème village Jeha invite son fils à le rejoindre sur le dos de la bête de somme, là aussi : " ils sont réellement cruels, à deux sur le dos de la pauvre bête"

    Arrivé chez lui Jaha regarde son fils et lui dit " vois-tu mon cher petit, la satisfaction des attentes des autres est un but qui ne peut-être atteint "
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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    • #3
      Bonjour

      Un jour Jeha était tellement fauché qu'il tenta de convaincre sa maman de vendre le seul bien qu'il possédaient à savoir une vieille chèvre. La maman lui dit qu'il lui serait impossible de trouver preneur pour cette vieille carcasse. Mais Jeha avait son idée mais ne voulut pas dévoiler son statagème à sa mère de crainte qu'elle ne désaprouvât le procédé. Il lui demanda de l'accompagner le lendemain au marché des bestiaux et de jouer elle, le rôle de la vendeuse et lui, celui de l'acquéreur potentiel.
      Pour attirer l'attention sur eux, Jeha se mit à arpenter (mesurer) avec sa main, la vieille chèvre, dans tous les sens, en répétant à haute voix : tji, ma tjich, tji, ma tjich (elle convient, elle ne convient pas, et bis repetita). Ce manège attira l'attention des badauds et une foule nombreuse ne tarda pas à se former autour de Jeha et sa mère.
      Jeha en profita alors pour proposer à la vendeuse une grosse somme d'argent et feint d'aller chercher la somme quelque part sur le marché. C'est alors qu'un riche commerçant, soupçonnant quelque mystère, se porta acquéreur de la chèvre moyennant une plus grosse somme d'argent et, empoignant celle-ci par les cornes courut derrière Jeha pour l'interroger sur son mystérieux secret de "Tji, ma tjich"
      Jeha lui répondit alors : ila ma tji guerba, tji gallal, si elle ne convient pas pour en faire une outre, elle conviendra pour en faire un gallal (tambour). C'est dire combien il ne restait sur la vieille chèvre que sa peau.
      Wahd chat'ha fi rassi loukan jaw ya3arfouha rejlia

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      • #4
        " vois-tu mon cher petit, la satisfaction des attentes des autres est un but qui ne peut-être atteint "
        Très sage Jeha !

        Je crois que dans l'histoire il y a une dernière variante "ils ont transporté l'âne" bien sûr les commentaires étaient encore plus moqueurs...

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        • #5
          Voici une bien classique :
          Notre ami, Jeha reçoit à diner un de ses ami auquel il veut faire honneur en lui préparant un repas somptueux.

          Pour cela, il se rend au marché et achète un kilogramme de viande qu'il confit à sa femme afin d'apprêter le repas.

          En attendant l'heure du repas il se rend au café en compagnie de son ami.

          La femme de jeha prépara donc rapidement le repas et une fois cuite elle met la viande dans un plat qu'elle déposa sur la maïda.

          Il se trouve que la moitié de Jeha est une grande gourmande et elle n'a pu résister au besion de goûter à la viande.

          Alors de petit morceau en petit morceau, de petite bouchée en petite bouchée, la femme de Jeha finit par engloutir la totalité de la viande.

          Jeha arrive à l'heure du repas accompagné de son ami pour constater qu'il n'y avait rien à sa mettre sous la dent.

          Il rentre dans une terrible colère en demandant des explications à madame Jeha:

          - où est passée la viande, femme?

          - je suis vraiment désolée, mon cher époux, le chat l'a mangée?

          Alors ivre de colère, Jeha se précipite pour chercher une balance, saisi le chat et met sur un des plateau: la balance indique 1 kilogramme.

          Il héla sa femme en disant: si ce qu'il y a sur la balance c'est la chat, dis-moi où est passée la viande et si c'est la viande qui est sur la balance où est donc passé le chat?

          @+

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          • #6
            elpaso

            je crois avoir déja lu cette histoire dans le livre scolaire de l'école primaire en Algerie

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            • #7
              heuuuu !!
              jeha en algerien ce serait plus tot djeu djeu djeha


              c bon je sors

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              • #8
                Un jour Jeha qui a volé un mouton dans un champs, le ramène chez lui, l'égorge puis le mange.
                Son voisin qui a tout vu, lui fait durement la morale:
                - Jeha tu as commis un péché très grave! As-tu pensé que tu n'iras jamais au Paradis? Sache que le jour du Jugement dernier, le propriétaire viendra réclamer son dû!
                -Peu importe l'ami, lui répond Jeha, je dirais que ce n'est pas moi le coupable.
                -Mécréant! S'en sera fini devant le Tout Puissant, des mensonges! C'est le mouton lui-même qui se présentera devant toi pour t'accuser!
                -Encore mieux! lui rétorqua Jeha, comme ça je pourrais le rendre à son maître et je serais acquitté.
                Tu vois qu'il n'y a pas de quoi s'inquiéter l'ami!
                Le capitalisme a survécu au communisme. Il ne lui reste plus qu'à se dévorer lui-même. Charles Bukowski.

                Investir dans l'agriculture et acheter des machines pour les felahs. Imran (18/10/07)

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                • #9
                  Aaaah j'adore les histoires de Jeha...il est si bête et si mâlin à la fois.



                  Une autre avec Jeha et son âne...

                  Un voisin de Jeha se rendi chez lui afin de lui emprunter son âne.
                  - Jeha prête moi ton âne.
                  - Je suis navré cher voisin, mon âne n'est pas ici.

                  A peine eut-il terminé sa phrase que son âne se mit à braire depuis la cour.

                  - Menteur, dit le voisin, ton âne est ici, je l'entend.
                  - Comment peux-tu croire aux paroles d'un âne plutôt qu'aux miennes? reprit Jeha.

                  Crie leur qu'on est le monde...Que le peuple finira par vaincre,
                  Qu'ils ont le chiffre, qu'on a le nombre...Et que la rue nous appartient!

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