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Le chimiste cantonal vaudois interdit la vente de bougies imitant de la nourriture
Plusieurs commerces vaudois vendent des décorations de Noël imitant de la nourriture: guirlande de faux candies, bougies en forme de pralinés, copies de biscuits. N’y a-t-il pas risque potentiel d’accident? Averti par «20 minutes» (notre édition du 2 novembre), le chimiste cantonal vaudois Bernard Klein vient d’interdire à la vente les bougies qui imitent les pâtisseries. «Ces produits sont potentiellement dangereux pour les enfants, qui pourraient les confondre avec de la nourriture et les avaler», confie-t-il. Les commerces concernés ont cinq jours pour faire opposition. «Ce n’est pas leur intérêt: en cas d’accident, ils se retrouveraient dans une position fâcheuse», note Bernard Klein. Le chimiste cantonal vaudois va avertir ses homologues d’autres cantons. Cela pourrait aboutir à une interdiction de ces articles dans toute la Suisse.
Cette mesure ne concerne toutefois pas les imitations de nourriture suspendues au sapin de Noël. «La loi exclut l’interdiction de ce type de produits comme elle n’interdit pas les boules de Noël qui peuvent blesser un enfant si ce dernier les casse, précise Bernard Klein. Les enfants ne sont pas censés grimper au sapin de Noël pour en manger les décorations.»
Les boutiques Schilliger ont retiré ces produits de leurs rayons. Interio, à Lausanne, où ils se vendaient encore hier, va faire de même.
Giuseppe Melillo
Le chimiste cantonal vaudois interdit la vente de bougies imitant de la nourriture
Plusieurs commerces vaudois vendent des décorations de Noël imitant de la nourriture: guirlande de faux candies, bougies en forme de pralinés, copies de biscuits. N’y a-t-il pas risque potentiel d’accident? Averti par «20 minutes» (notre édition du 2 novembre), le chimiste cantonal vaudois Bernard Klein vient d’interdire à la vente les bougies qui imitent les pâtisseries. «Ces produits sont potentiellement dangereux pour les enfants, qui pourraient les confondre avec de la nourriture et les avaler», confie-t-il. Les commerces concernés ont cinq jours pour faire opposition. «Ce n’est pas leur intérêt: en cas d’accident, ils se retrouveraient dans une position fâcheuse», note Bernard Klein. Le chimiste cantonal vaudois va avertir ses homologues d’autres cantons. Cela pourrait aboutir à une interdiction de ces articles dans toute la Suisse.
Cette mesure ne concerne toutefois pas les imitations de nourriture suspendues au sapin de Noël. «La loi exclut l’interdiction de ce type de produits comme elle n’interdit pas les boules de Noël qui peuvent blesser un enfant si ce dernier les casse, précise Bernard Klein. Les enfants ne sont pas censés grimper au sapin de Noël pour en manger les décorations.»
Les boutiques Schilliger ont retiré ces produits de leurs rayons. Interio, à Lausanne, où ils se vendaient encore hier, va faire de même.
Giuseppe Melillo
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